Triclosan
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Le triclosan, aussi appelé 5-chloro-2-(2,4-dichlorophénoxy) phénol, est un biocide (antifongique et antibactérien à large spectre) organochloré. Il est largement utilisé depuis les années 1970, et massivement dans des centaines de produits courants depuis le début des années 1990 (dont dans « plus de 2 000 produits de consommation tels que du dentifrice, des cosmétiques, des ustensiles de cuisine et des jouets »[4]), au point qu'en 2018, « l'exposition au triclosan est pratiquement inévitable aux États-Unis »[4].
Triclosan | |
Identification | |
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Nom UICPA | 5-chloro-2-(2,4-dichlorophénoxy)phénol |
No CAS | 3380-34-5 |
No ECHA | 100.020.167 |
No CE | 222-182-2 |
PubChem | 5564 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre blanche |
Propriétés chimiques | |
Formule | C12H7Cl3O2 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 289,542 ± 0,017 g/mol C 49,78 %, H 2,44 %, Cl 36,73 %, O 11,05 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 54 à 57,3 °C[réf. souhaitée] |
T° ébullition | >280 °C, décomp.[réf. souhaitée] |
Solubilité | 10 mg L−1 eau à 20 °C, dans l'éthanol, l'acétone et l'acide chlorhydrique[2] |
Point d’éclair | 223 °C[réf. souhaitée] |
Précautions | |
SGH[3] | |
H315, H319 et H410 H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme |
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Écotoxicologie | |
DL50 | 3 700 mg kg−1 rat oral 29 mg kg−1 rat i.v. 3 900 mg kg−1 rat s.c. 89 mg kg−1 rat i.p.[réf. souhaitée] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Depuis les années 1990 au moins, sa présence massive dans les produits d'hygiène personnelle préoccupe les toxicologues et spécialistes de la santé publique[5] : outre qu'il semble être un perturbateur endocrinien[6],[7], il provoque des réactions inflammatoires[8], semble avoir des effets négatifs sur le microbiote intestinal (dont il diminue la diversité)[8] et est soupçonné d'être cancérigène ou de favoriser la croissance de cancers préexistants[9],[8]. En 2018, une neurotoxicité lors de la neurogenèse est mise en évidence chez le poisson zèbre utilisé comme modèle animal[10]. Il passe à travers la peau et les muqueuses et, en raison de sa stabilité, est retrouvé dans les urines puis, difficile à épurer, il contribue à la pollution des eaux superficielles[11].
De plus, son efficacité diminue face à des micro-organismes qui lui sont devenus antibiorésistants.