Carlos Lamarca
politicien brésilien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Carlos Lamarca (Rio de Janeiro, 1937 — Pintada, Bahia, 1971) était un militaire et guérillero brésilien.
Naissance |
Rio de Janeiro |
---|---|
Décès |
(à 33 ans) Ipupiara (Bahia) |
Nationalité | brésilienne |
Profession |
militaire (capitaine) |
Activité principale |
guérilla (menée contre la dictature militaire) |
Formation |
Académie militaire des Agulhas Negras à Resende |
Distinctions |
promotion posthume au grade de colonel (2007) |
Famille |
Maria Pavan (épouse), deux enfants |
Gagné aux idées marxistes, et en désaccord avec la dictature militaire instaurée au Brésil en 1964, il résolut, au milieu de sa carrière dans l’armée où il avait obtenu le grade de capitaine, de déserter de son poste[1] et d’aller rejoindre en 1969 l’organisation de guérilla armée d’extrême gauche Vanguarda Popular Revolucionária (VPR), qui combattait le régime militaire et dont il devint bientôt l’un des commandants[2]. Bien que traqué par les forces de sécurité à travers tout le pays après qu’il eut dirigé plusieurs attaques de banque (dont une se solda par mort d’homme), il créa un foyer de guérilleros et un camp d’entraînement dans la région du Vale do Ribeira, dans le sud de l’État de São Paulo ; lorsque l’armée eut découvert le camp et tenta de le cerner, Lamarca ne réussit à s’échapper que de justesse, au prix de l’exécution d’un jeune lieutenant que son groupe avait emmené en otage. Il fut ensuite à la tête du commando de ravisseurs qui en 1970 enleva l’ambassadeur suisse Giovanni Bucher à Rio de Janeiro, puis qui, contre l’avis de l’organisation, le remit en liberté en échange de la libération de 70 prisonniers politiques. Poursuivi pendant plus de deux ans par les militaires, il fut finalement repéré dans le sertão bahiannais et tué par les forces de l’ordre le 17 septembre 1971 à l’issue d’une longue traque. Condamné comme traître et déserteur par le Tribunal militaire supérieur et désigné comme principal ennemi du régime[3], il sera hissé par la gauche brésilienne au rang d’icône révolutionnaire socialiste ; cependant, les péripéties juridiques autour de ses droits posthumes attestent qu’il demeure une figure controversée. Le cinéaste Sérgio Rezende le prit pour sujet d’un de ses films biographiques, Lamarca, de 1994.