Cathédrale Saint-Corentin de Quimper
cathédrale à Quimper, dans le Finistère, en France / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La cathédrale Saint‑Corentin (breton : Iliz-veur Sant-Kaourintin) est une cathédrale catholique et une basilique mineure placée sous le patronage de Notre-Dame et du premier évêque légendaire dont elle porte le nom, saint Corentin. Elle est située dans le centre-ville de Quimper, chef-lieu du département du Finistère, en Bretagne. Siège du diocèse de Quimper avant la Révolution française, le bâtiment est depuis 1801 le siège du diocèse de Quimper et Léon.
Cathédrale Saint-Corentin de Quimper | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique romain |
Dédicataire | Saint Corentin |
Type | Cathédrale, basilique mineure |
Rattachement | Diocèse de Quimper et Léon (siège) |
Début de la construction | XIIIe siècle |
Fin des travaux | XVe siècle (flèches) |
Style dominant | Gothique rayonnant (chœur) Gothique flamboyant (nef et transept) |
Protection | Classée MH (1862) |
Site web | Paroisse Quimper – Saint-Corentin |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Ville | Quimper |
Coordonnées | 47° 59′ 44″ nord, 4° 06′ 08″ ouest |
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Le monument actuel de style gothique est édifié au XIIIe siècle sur la base d'édifices plus anciens, et achevé sous le Second Empire. Il présente une apparente unité architecturale malgré un chantier permanent durant six siècles, marqué d'hésitations, d'arrêts dans la construction et de repentirs.
Classée Monument historique sur la liste de 1862, la cathédrale est entièrement restaurée dans les années 1990 et 2000 qui voient la consolidation de ses structures et la restitution partielle de sa polychromie originelle plus vive.
La cathédrale est considérée comme l'élément majeur du patrimoine quimpérois, attirant de nombreux touristes venus admirer ses flèches culminant à plus de 75 mètres au-dessus du sol et encadrant la statue du roi légendaire Gradlon.
La cathédrale actuelle occupe un emplacement où plusieurs sanctuaires se sont succédé et dont l'historien sait peu de choses, faute de textes et de fouilles archéologiques.
La cathédrale pré-romane
Une cathédrale est élevée sous l’épiscopat de Félix (titulaire du siège de Cornouaille en 835), déposé par Nominoé en 849 sous prétexte de simonie, mais plus probablement en raison de son origine ou de son obédience franques[1].
La cathédrale romane
Bien qu'attestée en 1128 et en 1424, la cathédrale romane n'a pas fait l'objet d'études historiques, ni de fouilles archéologiques. On ignore donc pour l'essentiel ses caractéristiques et l'époque de sa construction[2]. Le seul vestige connu est un chapiteau sculpté retrouvé en 1879 dans la façade d'une maison à proximité de la cathédrale. Aujourd'hui, cet élément lapidaire est conservé au Musée départemental breton de Quimper. De forme presque cubique, il est orné dune couronne de feuillages débordants dont les tiges forment aux angles des quatre-feuilles et pourrait provenir du rond-point de la cathédrale. Il a sans doute été produit dans le dernier quart du XIe siècle[3].
On connaît cependant divers éléments sur les alentours de la cathédrale à la période romane : sa place au cœur du réseau viaire concentrique du Quimper médiéval permet néanmoins de supposer que sa construction est liée à la réorganisation de l'espace public situé aux alentours. En effet, ainsi que l'ont démontré les fouilles archéologiques, l'actuelle place Laënnec accueille à partir de 1060 - 1080 un grand cimetière traversé par des allées convergeant vers la nef de l'actuelle cathédrale gothique, emplacement supposé de la cathédrale romane. Jean-Paul Le Bihan émet l'hypothèse que ce grand projet urbain est ordonné par le duc de Bretagne et comte de Cornouaille Hoël II, dont la famille a fréquemment été associée à la charge d'évêque de Quimper[2]. Le culte de saint Corentin est également très vivace chez les princes cornouaillais. Cette période de construction, commençant aux alentours de 1070, est compatible avec le chapiteau roman mentionné plus haut[4].
La cathédrale appartenait en tous cas à un ensemble qui comprenait également un baptistère, sans doute de plan circulaire et construit à l'arrière du chevet roman ; cette hypothèse s'appuie sur la découverte en 1992 des vestiges d'une abside sous le bras nord du transept gothique[4]. Cet édifice était encore attesté en 1440. S'y ajoutait une chapelle consacrée à la Vierge, issue d'une fondation comtale en 1031[5].
Jean-Paul Le Bihan fait également l'hypothèse que l'emplacement de la cathédrale romane, sous la nef de l'actuelle cathédrale gothique, aurait permis la conservation d'un monument plus ancien le temps des travaux et situé sous le chœur de l'actuelle cathédrale gothique. Cet emplacement est également davantage à l'abri des grandes marées qui peuvent remonter le cours de l'Odet[4].
Les spécialistes ne s'accordent pas sur la date de la démolition de la cathédrale romane : d'après René-François Le Men, le chœur de la cathédrale romane est démoli en 1424 pour laisser place aux travaux de construction de la nef gothique[2]. Jean-Paul Le Bihan pense quant à lui que c'est la cathédrale entière qui a été démolie à cette occasion[6].
La cathédrale gothique
La cathédrale gothique est construite en deux phases principales : d'abord le chevet gothique rayonnant, aux XIIIe et XIVe siècles, puis la façade, la nef et le transept gothiques flamboyants, au XVe siècle.
L’édification du chevet
Les recherches de René-François Le Men dans la seconde moitié du XIXe siècle ont conduit l'historiographie traditionnelle de la cathédrale à dater le lancement du chantier du chevet sous l'épiscopat de l'évêque Rainaud, chancelier de Pierre Mauclerc, d'après divers éléments : la concession en 1239, pour des travaux à réaliser à la cathédrale, des annates de toutes les églises du diocèse ; l'origine française du prélat qui expliquerait le caractère rayonnant de la construction ; enfin la présence d'un enfeu portant le nom de Raynaldus dans la travée d'axe du déambulatoire, le défunt étant identifié à l'évêque Rainaud[7]. Cette hypothèse est également appuyée sur l'emplacement des tombes des évêques Hervé de Landeleau, mort en 1261, attesté au milieu du chœur des chanoines au XVIIe siècle, et d'Yves Cabellic, mort vers 1280, qui aurait été inhumé dans la deuxième chapelle nord du déambulatoire[5].
La chronologie proposée est la suivante : le chantier est lancé en 1239, mais progresse lentement ; en 1261, à la mort de Hervé de Landeleau, les piliers du chœur sont déjà implantés ; vers 1280, le déambulatoire nord est au moins en cours de construction. Le premier niveau d'élévation, à tout le moins du rond-point, serait achevé vers 1287, date à laquelle il serait consacré et servirait au culte, tandis que la chapelle dite Notre-Dame de la Victoire serait terminée en cette fin de XIIIe siècle et consacrée en 1295. Le déambulatoire sud serait ensuite construit dans les années 1330, avant une interruption du chantier par la guerre de Succession de Bretagne. Le chevet n'est alors achevé que sous l'épiscopat de Gatien de Monceaux qui fait bâtir et peindre les voûtes hautes entre son accession à l'épiscopat en 1408 et 1417[8].
Yves Gallet propose une autre chronologie de la construction, avec une datation du chantier beaucoup plus tardive. Il distingue cinq campagnes de travaux distinctes : la première correspondrait aux piles de la travée droite du chœur ; la deuxième à l'enveloppe extérieure correspondant à cette travée droite, avec le déambulatoire et les quatre chapelles de chaque côté avec leurs murs de refend, ainsi qu'à la chapelle d'axe ; la troisième à l'implantation des cinq piles du rond-point, à l'achèvement des grandes arcades du chœur et sans doute au voûtement des travées droites du déambulatoire ; la quatrième à une reprise des piles d'axe du rond-point côté déambulatoire, sans doute pour améliorer la jonction à faire avec la chapelle d'axe ; enfin la cinquième voyant l'édification de la partie tournante du déambulatoire et de l'enveloppe extérieure des chapelles rayonnantes avec leurs voûtes communes sexpartites[9].
Les datations qu'il propose pour ces différentes étapes reposent sur des comparaisons stylistiques entre les voûtes de la partie tournante du déambulatoire, construites lors de la cinquième et dernière campagne de travaux, et divers édifices, parmi lesquels les cathédrales de Chester et d'Exeter et la collégiale Notre-Dame d'Uzeste. Ces comparaisons lui permettent de proposer une datation dans le premier tiers du XIVe siècle, peut-être à partir des années 1310 ou 1320, pour cette partie du chantier. À partir de là, en remontant dans le temps, il situe la quatrième phase de construction dans les années 1300-1310, la troisième campagne ayant eu lieu dans ces années 1300. La deuxième phase aurait alors eu lieu à la fin du XIIIe siècle et au tout début du XIVe siècle, ce qui lui permet de réintégrer la consécration de la chapelle Notre-Dame de la Victoire en 1295 dans la chronologie. Le chantier, dans cette perspective, aurait été lancé dans les années 1280-1290[10]. Il s'inscrirait alors dans un ensemble de travaux urbains qui comprennent la fermeture du cimetière situé sur le côté nord de la cathédrale et la construction d'une enceinte fortifiée, associée avec le détournement du Frout, affluent de l'Odet, qui coulait initialement à proximité de la cathédrale. La chronologie proposée par Yves Gallet s'accorde ensuite avec celle de l'historiographie traditionnelle, pour voir dans l'arrêt du chantier la conséquence de la guerre de Succession de Bretagne, jusqu'à la reprise de la construction avec les voûtes hautes sous l'épiscopat de Gatien de Monceaux[11].
L'édification de la nef
Sous l'impulsion de l'évêque de Cornouaille Bertrand de Rosmadec, la première pierre de la façade est posée le 26 juillet 1424. Le chantier revêt un enjeu politique, et le duc Jean V est impliqué dans les travaux. Le transept et la nef d'édifice précédent, qui avaient subsisté jusque-là, disparaissent progressivement par enveloppement[12].
Une première étape de la construction voit l'érection de la façade avec la souche des deux tours, des portails des baptêmes, au nord, et Sainte-Catherine, au sud. Cette partie des travaux est achevée avant 1433, car les portails portent les armes de la duchesse Jeanne de France, morte à cette date. Les chapelles du collatéral sud suivent immédiatement, ainsi qu'une partie de celles du collatéral nord. Suivent des travaux de raccordement du chevet rayonnant, avec l'amorce des murs ouest et est des transepts. Puis on implante les piles du haut vaisseau central, d'abord celles séparant les deuxième et troisième travées, suivies d'une paire de piles cylindriques entre les première et deuxième travées[13].
On lance alors le voûtement des premières travées du collatéral sud, puis dans un second temps celles du collatéral nord, en même temps qu'on construit les chapelles correspondantes qui manquaient jusque-là. Cette phase de construction peut être datée par la présence sur la clé de la voûte de la deuxième travée du collatéral nord des armes du chanoine Pierre de Quenquis, mort en 1459. À la même époque, les trois travées orientales du vaisseau central sont également construites, ainsi que les voûtes des travées orientales des collatéraux, et les derniers éléments de la cathédrale précédente sont démolis. Par la suite, les parties hautes de la nef sont bâties et reçoivent leur charpente avant 1467 ; elles ne sont cependant voûtées et peintes qu'en 1489-1493, après la construction du transept[14].
La construction du transept se fait dans la seconde moitié du XVe siècle : la couverture est commandée en 1467 ; la flèche de croisée suit l'année suivante. Le bras nord est construit en dernier, à partir de 1475 ; il est achevé en 1486, de même que la voûte de la croisée. Enfin, les travaux de la façade n'ayant pas été jusqu'à l'érection des flèches, on entreprend ce chantier sous l'épiscopat de Claude de Rohan, sans aller très loin : ces flèches ne sont achevées qu'au XIXe siècle[15].
Le XVIIe siècle
Le , un incendie ravage la toiture de la tour nord[15].
Le , la flèche de la tour de plomb est touchée par la foudre. Les chanoines du chapitre approchent les saintes reliques des flammes ; peine perdue, l'incendie poursuit ses ravages, malgré l'emploi de 150 barriques d'eau et d'une cinquantaine de charretées de fumier. Pour lutter contre ce fait de sorcellerie, les chanoines décident alors de jeter dans le brasier un pain de seigle renfermant une hostie et d'asperger le feu d'eau bénite mélangée à du lait de femme. Miraculeusement, le démon quitte les flammes et le feu s'éteint, mais le clocher est totalement ruiné. La légende affirme que le pain de seigle contenant l'hostie fut retrouvé intact au milieu des cendres. Cette anecdote est connue sous le nom du « diable de Quimper-Corentin »[16].
Dans les années 1640, l'intérieur de la cathédrale est modifié par l'édification de plusieurs nouveaux aménagements : un jubé en 1643[15], puis en 1643-1646 un orgue avec sa tribune, dus au facteur Robert Dallam[17].
La Révolution française et le début du XIXe siècle
Sous la Révolution, la cathédrale est transformée en temple de la Raison. Les échoppes fabriciennes accrochées aux flancs de la cathédrale sont converties en débits de boisson. Mobilier, objets sacrés et statues polychromes sont brûlés ou dispersés[18]. Le jubé et la clôture de chœur sont alors détruits, et la seconde est remplacée par une grille en fer[19].
Selon la tradition locale, un menuisier, Daniel Sergent, réussit à soustraire aux profanations les prétendues reliques de saint Corentin et celles du bienheureux Jean Discalceat et les transporter en l'église d'Ergué-Armel. Le bâtiment n'est rendu à sa vocation religieuse qu'avec le Concordat. Seules les reliques de saint Corentin sont restituées à la cathédrale[20].
Le XIXe siècle n'est pas exempt de vandalismes à son tour : le portail ouest est défiguré en 1820, et surtout l'ossuaire est détruit en 1847[19].
À Quimper, vers 1838, les cabarets les plus prospères jouxtaient la cathédrale ou y étaient accolés. L'un d'eux avait même une porte donnant directement sur le porche. « Parfois on entend des chants bachiques se mêler aux chants religieux ». En sortant, on urine volontiers contre le temple sacré. La municipalité fait détruire plusieurs de ces cabarets ; l'effet ne fut pas merveilleux : leur emplacement servit d'urinoir et de dépôt d'ordures[21].
La restauration et l'érection des flèches au XIXe siècle
Sous l'impulsion de Joseph-Marie Graveran, gagné aux reconstitutions d'Eugène Viollet-le-Duc, une importante campagne de restauration, qui dure plusieurs décennies est confiée à l'architecte diocésain Joseph Bigot. Joseph-Marie Graveran décide notamment de reprendre le projet des flèches qui avait été ébauché sous l'épiscopat de Claude de Rohan au XVIe siècle. Il impose aux fidèles le « sou de saint Corentin », consistant pour chaque habitant du diocèse à donner un sou par an, pendant cinq ans, pour financer les travaux[22] d'un coût de 150 000 francs[23]. Les flèches néo-gothiques sont dressées en 1854 par Bigot ; elles sont réalisées de 1854 à 1856 par le maître-maçon Pierre Nestour et le tailleur de pierres Corentin Quéré[24]. En parallèle, le peintre-verrier Émile Hirsch réalise pour l'édifice jusqu'en 1875 23 verrières, toujours sous la direction de Joseph Bigot[25].
Pour l'aménagement intérieur, René-Nicolas Sergent confie également au peintre Yan' Dargent (1824-1899) l' ornementation picturale des murs du pourtour du chœur des chapelles de scènes tirées de l'évangile et de La Légende dorée. Ces travaux de peinture sont conduits entre 1871 et 1883 en utilisant la technique de la peinture à la cire et à l'huile appliquée sur un enduit sec. Parmi ces peintures, on trouve quelques scènes d'histoire locale : Le Père Maunoir recevant le don de la langue bretonne, ou Le vénérable Dom Michel Le Nobletz prêchant à une foule en Bretagne[26],[27].
La clôture de chœur est commandée au ferronnier et serrurier parisien Jules Everaert. Il réalise de 1866 à 1868 une grille de fer forgé d'1,70 m de hauteur. En 1875-1876, le même artisan met en place une grille en fer ouvré au-dessus des stalles en châtaignier[28]. Le fameux « autel d'or » (ancien maître-autel de la cathédrale en chêne recouvert de bronze doré et émaillé, sous un baldaquin à séraphins, œuvre de l'orfèvre Poussielgue et du statutaire Geoffroy-Dechaume, d'après les dessins de Boeswillwald) présenté à l’exposition universelle de 1867 est un présent de Napoléon III, premier chef d'État français à se déplacer officiellement à Quimper[29].
La cathédrale est classée monument historique par la liste de 1862[30].
La cathédrale au début du XXIe siècle
Malgré l'importante campagne de restauration menée dans la seconde moitié du XIXe siècle par l'architecte diocésain Joseph Bigot, l'édifice souffre de désordres qui nécessitent une reprise des travaux dans le cadre des lois de programme sur les monuments historiques de 1989-1993 et 1996-1999. La cathédrale Saint-Corentin fait ainsi l'objet d'opérations de rénovation durant près de vingt ans, subventionnées par le ministère de la Culture, par le biais de la Conservation régionale des Monuments historiques, service de la DRAC Bretagne[32].
Il faut notamment consolider les structures de la cathédrale, car dès 1982, des études ont montré des fissures dans les voûtes du chœur malgré le remplacement, par l'architecte diocésain Joseph Bigot, des tirants métalliques installés dès 1777. Cela suppose le recentrement des charges pour pallier le déversement des culées d'arcs-boutants. La restauration a également porté sur le remplacement des pierres abîmées, le traitement des badigeons et la création d'un mobilier liturgique contemporain (maître-autel, cathèdre et ambon), dû au sculpteur Pierre Manoli en 1999[33]. Le choix d'une restitution seulement partielle de la polychromie a fait l'objet de controverses, y compris au service des Monuments historiques dont plusieurs architectes ont critiqué le manque d'audace ou la décoration aseptisée[34]. Cependant, elle repose sur les découvertes qui ont été faites lors de la restauration et sur les mentions et descriptions anciennes : dans le chœur, un décor d'ocre jaune et rouge sur les nervures, contrastant avec des voûtains simplement chaulés ; dans la nef, la même polychromie est appliquée sur les nervures, quand les voûtains reçoivent un badigeon à décor de fausses pierres ocres rouges séparés par de faux joints clairs[35].
Le chœur restauré de 1988 à 1993 est inauguré à la Saint Corentin les 12 et 13 décembre 1993. La nef et son transept sont restaurés de 1995 à 1999, le grand orgue de 1995 à 2003, les tours et des flèches de 2004 à 2007, le portail occidental qui souffrait de nombreux maux (desquamation, désagrégation due à l’action des sels solubles, fissures dues aux efforts de compression, érosion due aux pluies battantes, croûtes noires dues à la pollution, développement de végétaux) de 2007 à 2008. L'inauguration du portail occidental, le , marque la fin de ce travail de restauration[36].