Cellule photovoltaïque à pérovskite
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Une cellule photovoltaïque à pérovskite est un type de cellule photovoltaïque dont la couche active est constituée d'un matériau de formule générale ABX3 à structure pérovskite dans laquelle A est un cation, généralement de méthylammonium CH3NH3+ (MA), de formamidinium CH(NH2)2+ ou de césium Cs+, B est un cation d'étain Sn2+ ou de plomb Pb2+, et X est un anion halogénure tel que chlorure Cl−, bromure Br− ou iodure I−[1],[2].
Le rendement des cellules photovoltaïques utilisant ces matériaux est en constante augmentation depuis la fin des années 2000. Elle est passée de 3,8 % en 2009[3] à 25,2 % en 2019[4], et 29,1 % pour le tandem de pérovskite et de silicium[4], soit une efficacité supérieure aux cellules photovoltaïques à jonction p-n en silicium. Les cellules à pérovskites sont donc à ce jour la technologie solaire ayant connu le développement le plus rapide de l'histoire[2]. Néanmoins, ces cellules souffrent de problèmes de vieillissement et de stabilité structurale à l'échelle du module. Cependant avec un potentiel encore important d'amélioration de la performance et des coûts de production faibles, les cellules à pérovskite sont devenues commercialement attractives. Oxford PV (en) annonce en 2019 le lancement d'une ligne de production de cellules tandem pérovskite-silicium d'une capacité de 250 MW[5],[6],[7].