Championnat d'Europe féminin de basket-ball 2015
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La 35e édition du Championnat d'Europe de basket-ball féminin (officiellement FIBA EuroBasket Women 2015) a eu lieu en 2015 et s'est déroulé en Hongrie et en Roumanie. C'est la cinquième fois que la Hongrie a accueilli cette compétition après 1950, 1964, 1983 et 1997 et la seconde pour la Roumanie après 1966. L'Espagne, vainqueur de l'édition 2013, laisse son titre à la Serbie, qui remporte la compétition pour la première fois.
Sport | Basket-ball |
---|---|
Organisateur(s) | FIBA Europe |
Édition | 35e |
Catégorie | Sénior filles |
Lieu(x) |
Hongrie Roumanie |
Date | du au |
Participants | 20 équipes |
Matchs joués | 70 |
Site(s) |
Budapest, Debrecen, Győr, Szombathely, Sopron Oradea, Timișoara |
Site web officiel | fibaeurope.com |
Tenant du titre | Espagne |
---|---|
Vainqueur | Serbie (1) |
Finaliste | France |
Troisième | Espagne |
Meilleure joueuse | Ana Dabović |
Meilleure(s) passeuse(s) | Jelena Škerović (7,1) |
Meilleure(s) marqueuse(s) | Alba Torrens (19,7) |
Initialement six fédérations membres ont exprimé leur intention d'organiser le tournoi : la Biélorussie et la Lituanie, qui ont présenté une candidature conjointe[1], la Hongrie, Israël, la Serbie et l'Espagne[2]. La Lituanie refuse la candidature commune avec la Biélorussie[3] et par la suite deux pays ont soumis une autre candidature commune la Biélorussie et la Hongrie. Le président de FIBA Europe Olafur Rafnsson a déclaré « C’est un très bon choix. La Hongrie est un pays avec une tradition basket et plus spécialement du côté féminin »[4].
La décision finale a été prise par le conseil de la FIBA Europe le lors de leur réunion à Munich, accordant les droits d'organisation à la Hongrie par un vote majoritaire.
Le la fédération roumaine de basket-ball annonce que la FIBA Europe leur a accordé les droits de coorganisation de l'EuroBasket 2015 avec la Hongrie. Initialement la Hongrie étant le seul pays hôte. La Roumanie a organisé deux groupes à Cluj-Napoca et Oradea[5]. La FIBA Europe confirme cette coorganisation le [6].
Les villes de Győr, de Sopron, de Cluj-Napoca et d'Oradea ont accueilli la première phase. Pour le second tour, Szombathely et Veszprém ont été désignées. Budapest a accueilli quant à elle la phase finale de l'édition au stade Papp László Budapest Sportaréna.
Aperçu | Tour | Ville | Salle | Capacité |
---|---|---|---|---|
1er tour - Groupe A | Timișoara ( Roumanie) | Sala Polivalentă "Politehnica" | 3 500 | |
1er tour - Groupe B | Oradea ( Roumanie) | Pabellón Antonio Alexe | 2 010 | |
1er tour - Groupe C | Szombathely ( Hongrie) | Aréna Savaria | 3 500 | |
1er tour - Groupe D | Sopron ( Hongrie) | MKB Aréna | 2 200 | |
2e tour - Groupe E | Debrecen ( Hongrie) | Főnix Hall | 6 500 | |
2e tour - Groupe F | Győr ( Hongrie) | Audi Arena | 5 550 | |
Phase finale | Budapest ( Hongrie) | Arena de Deportes Papp László | 5 500 |
Pour ce championnat le nombre d'équipes qualifiées est porté de 16 à 20[7].
Compétitions | Dates | Nombre de place(s) |
Pays qualifiés |
---|---|---|---|
Pays hôtes | 1 | Hongrie | |
1 | Roumanie | ||
Pays hôte du Championnat du monde 2014[8] | 1 | Turquie | |
Vainqueur de la Phase 1 des Qualifications au Championnat d'Europe de basket-ball féminin 2015 | 1 | Grèce | |
Pays qualifiés lors du Championnat d'Europe de basket-ball féminin 2013 | 15 au | 5 | Serbie Espagne République tchèque France Biélorussie |
Pays qualifiés lors de la Phase 2 des Qualifications au Championnat d'Europe de basket-ball féminin 2015 | 7 au | 11 | Ukraine Suède Italie Pologne Grande-Bretagne Croatie Russie Lettonie Monténégro Slovaquie Lituanie |
Tirage au sort
Le tirage au sort est organisé à Budapest (Hongrie, pays hôte de la phase finale) le 29 novembre 2014 en présence du président de la FIBA Europe Turgay Demirel[9],[10]:
Groupe A Timisoara Arena (3000) Timișoara |
Groupe B Antonio Alexe Arena (2500) Oradea |
Groupe C Arena Savaria (4000) Szombathely |
Groupe D Sopron Arena (2500) Sopron |
---|---|---|---|
France | Turquie | Serbie | Espagne |
Ukraine | Pologne | Croatie | Slovaquie |
République tchèque | Italie | Lettonie | Lituanie |
Monténégro | Grèce | Russie | Suède |
Roumanie | Biélorussie | Grande-Bretagne | Hongrie |
Une dizaine de joueuses naturalisées, souvent américaines, sont attendues pour l' Euro 2015, contre cinq en 2013 et six en 2011. L'excellent niveau de la plupart d'entre elles pourrait rebattre les cartes. L'Espagne pourrait devoir en revanche ne pas compter sur Sancho Lyttle, originaire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines[11]. Parmi les plus notables[12] :
- Allie Quigley, naturalisée hongroise, championne de la Conférence Est de la WNBA en 2014 et double championne de Pologne
- Angelica Robinson, naturalisée monténégrine, double MVP du championnat d'Espagne en 2014 et 2015
- Danielle Page, naturalisée serbe, MVP étrangère du championnat de France en 2014
- Epiphanny Prince, naturalisée russe, finaliste de l'Eurocoupe 2015
- Kristi Toliver, naturalisée slovaque, vainqueur de l'Eurocoupe 2013 et 2014
- Lindsey Harding, naturalisée biélorusse, championne de Lituanie 2009
- Julie McBride, naturalisée polonaise
- Lara Sanders (ou LaToya Sanders, née LaToya Pringle), naturalisée turque, joueuse d'Euroligue
- Ashley Key, naturalisée suédoise en 2013[13]
Temi Fagbenle possède les nationalités anglaise et nigériane. Née aux États-Unis, sa famille déménage en Grande-Bretagne à l'âge de deux ans puis retourne dans son pays natal pour y jouer en universitaire. Elle n'est donc pas naturalisée sur le tard[14]. Née au Bénin, Isabelle Yacoubou est naturalisée française à l'adolescence.
La naturalisation croate de Shavonte Zellous, championne WNBA 2012, vainqueur de l'Euroligue 2014, avorte pour des raisons administratives peu avant le début de la compétition[15].
Le président de la FFBB Jean-Pierre Siutat réagit à cette frénésie de naturalisations express : « J’ai peur qu’un jour, l’équipe nationale devienne comme une équipe de clubs où on fait tout et n’importe quoi. On a une joueuse naturalisée [Isabelle Yacoubou] mais ça s’inscrit dans un projet de toujours. Elle connaît très bien la langue française, elle a été formée ici. Cette année, on a vu défiler beaucoup de joueuses étrangères, surtout américaines, dans les équipes. J’espère que ça ne va pas aller trop loin et qu’on ne se retrouvera pas comme avec le Qatar au championnat du Monde de handball à construire des équipes avec de l’argent […] Les Espagnols poussent fort pour que l’on ait deux naturalisés avec Ibaka et Mirotić. Mais on tient bon. Il y a beaucoup de pays d’Europe qui sont à l’affût. Dans des pays, c’est très facile de naturaliser des joueurs et joueuses américains. Les modifications se feront au moment des JO. On verra bien ce qu’il se passe en 2016. Le but de l’équipe nationale, c’est de former des joueurs, pas de permettre de fonder sur des joueurs formés aux USA[16]. »