Cinéma haïtien
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L'historiographie haïtienne sur le cinéma est très limitée. On ne connaît qu'un numéro double de la revue de l'Institut Français d'Haïti « Conjonction », sorti en 1983, consacré au cinéma, un livre d'Arnold Antonin, paru au cours de la même année à Caracas (Venezuela), intitulé « Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien » et un article du même auteur dans le livre de Guy Hennebelle et d'Alfonso Gumucio Dagrón, paru en 1981 sous le titre de Cinéma de l’Amérique latine. D'ailleurs, bon nombre d’informations publiées dans « Conjonction » proviennent de cet article. Les auteurs ont révélé par la suite qu’ils n’avaient pas pris le risque de citer Arnold Antonin dans leur bibliographie en raison de la répression de la dictature des Duvalier.
Le cinématographe fait son apparition en Haïti pratiquement en même temps que dans les autres pays du monde. Le 6 décembre 1896, un représentant du cinématographe Lumière, Joseph Filippi, de passage sur l'île, effectue la première projection publique au Cercle de Port-au-Prince. Le lendemain, il filme un incendie à Port-au-Prince.
On dispose encore, dans les archives américaines de la Bibliothèque du Congrès de Washington, de nombreuses séquences sur la période de l'occupation américaine de 1915-1934, représentant les actions des marines et les cérémonies officielles.
On peut retrouver encore des images tournées en Haïti sur les soins de santé, l'agriculture ou des scènes de la vie sociale, dont le carnaval est le moment privilégié, dans les archives de la Bibliothèque du Congrès ou de Pathé-Ciné.
Les premières projections en continu, après le passage du représentant des frères Lumière, ont lieu à partir de 1907 au Grand Hôtel de Pétionville, puis au Parisiana, situé au Champ-de-Mars de Port-au-Prince, à partir de 1914. Le Parisiana a été la première grande salle de cinéma et de théâtre (environ 500 places) qui a existé dans le pays.
En 1933, le Ciné Eden ouvre ses portes au Cap-Haïtien. L'année suivante, c'est le tour du Paramount à Port-au-Prince, et en 1935 celui du Rex Théâtre.
Ricardo Widmaïer, pionnier de la radio l'a été aussi pour le cinéma. C'est lui qui assure au début des années 1950 la réalisation et la projection au Ciné Paramount des actualités filmées. Il a son propre laboratoire à Port-au-Prince où il développe, en noir et blanc et en couleurs, ses films tournés en 16 mm. Il produit avec Edouard Guilbaud Moi, je suis belle. Jean Dominique, auteur du commentaire, prête également sa voix à la narration. Le son est assuré par Herby Widmaïer qui n'a alors que 15 ans.
Bien qu'il n'y ait pas de recherches systématiques et donc d'informations précises et documentées à ce sujet, plusieurs reportages ont été filmés sur des sujets variés (ciné-variétés) jusqu'à la prise du pouvoir par François Duvalier en 1957. Emmanuel et Edouard Guilbaud réalisent de nombreux reportages sur les évènements politiques et sportifs jugés les plus importants, très souvent sous la direction de Ricardo Widmaïer.