Cité scolaire Augustin-Thierry
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La cité scolaire Augustin-Thierry est un établissement d'enseignement secondaire et supérieur public situé à Blois, dans l'académie d'Orléans-Tours. Réunissant un collège, un lycée général et technologique, une section professionnelle et le GRETA du Loir-et-Cher, la cité scolaire accueille, à la rentrée 2016, 1 623 élèves et étudiants (dont 240 internes) et environ 325 personnels encadrants (dont 218 enseignants).
Fondation |
1587 (collège royal) 1804 / 1808 (collège moderne) 1946 (lycée général) 1963 (collège contemporain) 1964 (lycée professionnel) |
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Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) |
Composante |
Centre-Val de Loire (lycée) Loir-et-Cher (collège) |
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Académie | Orléans-Tours |
Principal adjoint | Karine Harribey[1] |
Proviseur | Jérôme Lauxire[2] |
Proviseur adjoint |
Régis Ventribout (lycée général)[3] Christelle Moulin (section professionnelle)[4] Jérôme Le Guéré (D.D.F.P.T.)[3] |
Population scolaire | 1 623 élèves et étudiants (2016) |
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Niveaux délivrés | Brevet, Bac, post-Bac |
Formation |
Bac général, bac STI2D ; Bac Pro MEI, ELEEC, TCI et TU ; BTS |
Langues | anglais (BFI, euro), allemand (euro), espagnol (bachibac, euro), arabe, latin, grec ancien |
Ville | Blois |
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Pays | France |
Site web | http://lyc-augustin-thierry-blois.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/ |
Héritière du collège royal fondé par Henri III en 1587, la cité scolaire Augustin-Thierry s'est installée sur son site actuel, un vaste parc de 14 ha, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Elle propose aujourd'hui un large éventail d'enseignements (classe bilangue, découverte professionnelle, sections européennes, cinéma audiovisuel, sciences de l'ingénieur, énergies et environnement, BFI, etc.) et prépare élèves et étudiants au brevet des collèges, au baccalauréat général et technologique (STI2D), au bachillerato espagnol, au baccalauréat professionnel (MEI, MEEC, TCI et TU) et au BTS (maintenance industrielle, conception et réalisation de systèmes automatiques et technico-commercial).
La cité scolaire Augustin-Thierry est localisée au No 13 de l'avenue de Châteaudun[5], au nord du quartier du Bourg-Neuf[6], dans le secteur des Provinces, à Blois[7].
Étendue sur 14 ha[réf. nécessaire], elle est divisée en deux parcelles, situées de part et d'autre de la rue Honoré-de-Balzac. La plus vaste de celles-ci (accessible à la fois depuis l'avenue de Châteaudun et la rue Honoré-de-Balzac) compte la majeure partie des bâtiments scolaires, ainsi que l'administration et les services destinés aux élèves (cantine et maison des lycéens). La seconde parcelle, seulement accessible depuis la rue Honoré-de-Balzac, est de taille plus modeste. Elle abrite les ateliers Vinci, le nouveau gymnase et des terrains de sport. Un passage souterrain, aménagé sous la rue de Honoré-de-Balzac, permet aux usagers de passer d'une partie à l'autre sans sortir de l'établissement[8].
La cité scolaire regroupe une vingtaine de bâtiments, répartis sur les deux parcelles dans une logique de rassemblement fonctionnel. Les édifices destinés à l'ensemble des élèves ont une position centrale. Les bâtiments anciens se différencient nettement, par leur architecture et les matériaux qu'ils utilisent, de ceux construits à partir des années 1960[8].
L’histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry commence avec la création, par lettre patente, d'un collège royal à Blois par Henri III en 1581[9]. Ouvert le , ce premier établissement est d'abord implanté dans une maison du quartier du Bourg-Neuf, situé en dehors des murailles de la ville[10]. Le collège est ensuite déplacé, en 1601, dans la rue Bretonnerie, sur le site de la poste centrale actuelle[11]. Tenu par des séculiers jusqu'en 1622, le collège royal est alors confié à la Compagnie de Jésus[12], qui en perd la direction lorsqu'elle est expulsée de France en 1764[13].
Fermé en 1793 par les révolutionnaires[14], le collège n'est recréé qu'en 1804, sous la forme d'une école communale secondaire, promue au rang de collège communal en 1808[15]. Désormais implanté dans l'ancien couvent du Bourg-Moyen, l'établissement accueille une bonne partie de la bourgeoisie blésoise. Son nom actuel lui est attribué le pour rendre hommage à l'un de ses plus célèbres élèves, l'historien blésois Augustin Thierry (1795-1856)[16]. Détruit dans un incendie provoqué par les bombardements allemands au début de la Seconde Guerre mondiale (juin 1940), le collège connaît ensuite plusieurs années d'itinérance sous l'égide de l'occupant[17].
Finalement déplacé, en 1945-1946, dans des locaux auparavant occupés par l'asile départemental de Loir-et-Cher, l'établissement est promu, au même moment, au rang de lycée[18]. Il connaît, dès lors, une forte croissance. Devenu cité scolaire avec la création d'un collège d'enseignement général (1963)[19] et d'une section technique (1964)[20], Augustin-Thierry joue un rôle primordial dans l'ouverture internationale de Blois, grâce à la mise en place d'appariements avec la Grammar school de Lewes, au Royaume-Uni (1946), et le Hochrhein Gymnasium de Waldshut, en Allemagne (1958)[21].
Ouvert aux filles depuis 1963[22], l'établissement subit d'importantes transformations avec la démocratisation de l'enseignement que connaît la France dans les années 1960-1970[23]. Il atteint son apogée à la fin des années 1980, moment où il accueille presque 2 500 élèves et étudiants[24].
Bâtiments inscrits
Riche d’une histoire ancienne, le site de la cité scolaire Augustin-Thierry accueille, au début du XIIe siècle, une léproserie (la maladredrie Saint-Lazare), avant d'abriter un prieuré de génovéfains jusqu'à la Révolution. Vendus comme biens nationaux en 1791, le domaine et les bâtiments de l'institution religieuse sont alors acquis par le maire de Paris Nicolas Chambon de Monteaux[25]. Cédés à plusieurs reprises (notamment au général Hugo[26]), ils sont finalement vendus, en 1834, à un banquier du nom de Jean-Simon Chambert-Péan. Ce dernier y fait construire une imposante villa, le « château Saint-Lazare » (actuel bâtiment Hugo), en y intégrant des vestiges de l’ancien prieuré, comme la salle voûtée d'ogives qui constitue l’actuelle salle capitulaire[25],[27].
Acquise en 1861 par le département de Loir-et-Cher, la résidence de Chambert-Péan est intégrée à l'asile départemental de Loir-et-Cher, alors placé sous la direction du docteur Jules Lunier (1822-1884). Peu de temps après, la superficie de la villa Saint-Lazare est doublée grâce à l'adjonction de la villa Lunier (actuel bâtiment Lunier), qui abrite aujourd’hui l’administration de la cité scolaire[28],[29]. Puis, différents bâtiments annexes sont construits dans le parc, parmi lesquels le pavillon des Tilleuls (actuel bâtiment du même nom). Désaffectés durant la Seconde Guerre mondiale, ces bâtiments accueillent le lycée Augustin-Thierry à partir de la Libération[18].
Au début des années 1990, le Rectorat prévoit de faire raser les vestiges de l'ancien prieuré et de l'hospice Lunier pour les remplacer par des bâtiments plus modernes[30]. Cependant, ce projet soulève l'opposition d'une partie de l'équipe éducative et des protecteurs du patrimoine blésois, qui fondent une « association pour la sauvegarde des bâtiments anciens et du parc du lycée Augustin-Thierry »[31]. Finalement, les éléments historiques sont inscrits à l'Inventaire général en 1992[32],[8] et une étude en est réalisée par l'historienne de l'art Annie Cosperec[33].
- Le bâtiment Hugo, ancienne villa Saint-Lazare.
- Cul-de-lampe de la salle capitulaire, dans le bâtiment Hugo.
- Détail du plafond de la salle Chambert-Péan, dans le Bâtiment Hugo.
- Moulures à l'intérieur du bâtiment Hugo.
- Gravure représentant la villa Lunier vers 1900.
- Le bâtiment Lunier, ancien hospice du même nom.
- L'ancien pavillon « Les Tilleuls », agrandi en 1947.
Autres bâtiments
En 1946-1947, l'ancien hospice Lunier est réaménagé pour en faire un établissement scolaire. Le pavillon des Tilleuls est ainsi agrandi pour accueillir les locaux de l'école d'agriculture d'hiver. Un nouvel édifice est par ailleurs ajouté aux anciens : il s'agit du bâtiment O, aujourd'hui connu sous le nom de bâtiment Lavoisier. Dessinée par l'architecte Henri Jannin, cette construction est une barre orientée est-ouest qui comprend deux étages et un sous-sol surélevé. Construit en pierres de taille sur sa façade principale et en maçonnerie masquée sous un enduit sur l'arrière, le bâtiment Lavoisier est couvert d'un toit à deux pans et à croupes en ardoise[8]. Il abrite aujourd'hui l'enseignement général et scientifique de la section professionnelle (SEP)[réf. nécessaire].
Entre 1960 et 1963, c'est au tour du bâtiment N (actuel bâtiment Michelet) d'être ajouté à l'ensemble initial grâce aux plans de l'architecte André Aubert (1905-1987). Orienté nord-sud, cet édifice est muni de fondations en béton en puits et ossature ainsi que de planchers en béton armé[8],[34]. Initialement destiné à accueillir l'internat, le bâtiment Michelet abritait, au niveau de l'ancien foyer, deux panneaux de bois sculptés mesurant chacun 1,5 m par 5,5 m environ. Réalisé en 1963 par l'artiste Jean Touret (1916-2004) dans le cadre du 1 % artistique, ce vaste décor sculpté, qui représente des cavaliers[8], est aujourd'hui exposé à l'intérieur du bâtiment Balzac.
Entre 1963 et 1966, de nouveaux bâtiments, construits par André Aubert et Pierre Large, viennent compléter l'ensemble. C'est ainsi que sortent de terre les ateliers du bâtiment A (à l'emplacement des actuels ateliers Vinci), le bâtiment M (actuel bâtiment Papin) qui abrite un second internat, le bâtiment I (actuel bâtiment Balzac) qui accueille le nouveau réfectoire et le bâtiment G où est installée la chaufferie générale[8],[34].
Entre 1968 et 1973, une quatrième phase de constructions est réalisée par André Aubert et Pierre Large. Deux édifices parallélépipédiques destinés à l'enseignement général (bâtiment D, devenu Descartes) et à l'enseignement scientifique (bâtiment E, devenu Curie) s'ajoutent aux précédents[8],[34]. De plus, le bâtiment K, qui abrite un gymnase et une piscine, est inauguré. En 1975-1976, Un nouvel internat, baptisé bâtiment J, est construit derrière l'ancien hospice Lunier, ce qui donne lieu à la destruction d'une partie des constructions anciennes. Très différent des précédents, le bâtiment J est de forme carrée et comporte un patio central. Il possède en outre seulement deux étages[29],[8],[34].
En 1999, le bâtiment I (actuel bâtiment Balzac) est agrandi pour accueillir les services de l'intendance, des salles de réunion et un second gymnase[8]. En 2001, une maison des lycéens (MDL)[35] est ajoutée, non loin du réfectoire. D'une superficie de 400 m2[réf. nécessaire], cette MDL est baptisée « maison des lycéens Jean-Germanaud » en l'honneur d'un ancien professeur d'espagnol de l'établissement en 2005[36].
En 2008, les ateliers de la section technique (bâtiment Vinci) sont largement transformés et agrandis[8],[37] pour accueillir un vaste plateau technique de 7 000 m2[réf. nécessaire]. L'artiste Nicolas Royer (1973) y crée alors une façade originale (baptisée On-Off) dans le cadre du 1 % artistique[38]. La même année, la piscine, qui faisait la particularité d'Augustin-Thierry, est définitivement fermée[39]. Elle est finalement remplacée par un nouveau gymnase en 2013[40].
- Le bâtiment Lavoisier.
- Le bâtiment Papin.
- Les bâtiments Curie (à gauche) et Descartes (à droite).
- Le bâtiment Vinci et sa façade « On-Off ».
Parc, flore et faune
À l'époque de Jean-Simon Chambert-Péan, le parc entourant le « château Saint-Lazare » est planté d'essences plus ou moins rares (cèdres du Liban, prunus, tilleuls, etc.) abritant nombre d'oiseaux et d'écureuils roux. Après la mise en place de la cité scolaire, beaucoup des arbres qui constituaient le parc ont cependant été coupés pour laisser place à de nouveaux bâtiments (Descartes et Curie, en particulier)[32],[41]. Seule une partie de la collection arboricole du XIXe siècle subsiste donc aujourd'hui mais elle continue à faire la spécificité de la cité scolaire.
Quelques espèces végétales présentes dans le parc de la cité scolaire :
Quelques espèces animales vivant dans le parc :
Plaques commémoratives
Le hall du bâtiment Curie abrite cinq plaques commémoratives qui rappellent la participation des anciens élèves et professeurs de la cité scolaires aux différents conflits auxquels a été confrontée la France depuis la fin du XIXe siècle[42] :
- Anciens élèves morts pendant la Guerre franco-allemande de 1870.
- Anciens élèves et professeurs morts durant la Première Guerre mondiale.
- Anciens élèves morts pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Anciens personnels morts pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Anciens élèves morts pendant les guerres coloniales.
À l'extérieur de la cité scolaire, au No 8 de la rue du Bourg-Moyen, une autre plaque rappelle le souvenir de l'ancien collège du Bourg-Moyen, bombardé en 1940[43] :
- Ancien collège du Bourg-Moyen.
Instances directives et assemblées
Le fonctionnement de la cité scolaire Augustin-Thierry est similaire à celui de tous les collèges et les lycées français.
Le collège a, à sa tête, un conseil d'administration (CA) composé de 24 membres : 8 représentants du personnel, 8 représentants des parents d'élèves et des élèves et 8 représentants des collectivités territoriales, de l'administration de l'établissement et de personnalités qualifiées. Ce CA gère les affaires du collège et vote notamment le projet d'établissement, les règles d'organisation et le budget. À côté du CA, se trouvent différentes instances, parmi lesquelles le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), qui exerce des missions concernant l'éducation à la citoyenneté, la prévention de la violence, l'aide aux parents en difficulté et l'éducation à la santé, à la sexualité et à la prévention des conduites à risques[44].
Le lycée polyvalent (LGT et SEP) a, quant à lui, à sa tête un CA composé de 30 membres (10 représentants du personnel, 10 représentants des parents d'élèves et des élèves et enfin 10 représentants des collectivités territoriales, de l'administration de l'établissement et de personnalités qualifiées) dont les fonctions sont les mêmes que celles du CA du collège. À côté du CA, se trouvent différentes instances : le CESC dont le rôle est le même que celui du collège[N 1] ; le conseil des délégués pour la vie lycéenne (CVL) qui donne son avis sur l'organisation du temps scolaire, du travail personnel, l'information sur l'orientation et la santé[45] ; le comité d'hygiène et de sécurité (CHS) qui contribue à la protection de la santé et de la sécurité et à l'amélioration des conditions de travail[46].
Enfin, au sein de chaque classe de l'établissement, deux délégués des élèves représentent leurs camarades au moment des conseils de classe ou des conseils de discipline[47],[48].
Provisorat, vies scolaires et intendance
Le bâtiment Lunier abrite le provisorat de la cité scolaire[réf. nécessaire]. On y trouve ainsi les bureaux du proviseur, Jérôme Lauxire (à la direction de l'établissement depuis janvier 2020), et de ses adjoints, Régis Ventribout (à la tête du LGT depuis la rentrée 2019)[3], Christelle Moulin (en poste à la section professionnelle depuis 2021)[4] et Karine Harribey (à la direction du collège depuis 2021)[1]. C'est également au bâtiment Lunier que se trouvent les différents secrétariats de la cité scolaire[réf. nécessaire],[49].
La vie scolaire du lycée est centralisée dans le bâtiment Glaïeuls[réf. nécessaire]. Des annexes sont cependant réparties en différents points de la cité scolaire : le bâtiment Descartes pour le LGT et les bâtiments Lavoisier et Vinci pour la section professionnelle[réf. nécessaire]. La vie scolaire du collège est, quant à elle, située dans le bâtiment J[réf. nécessaire]. Au total, quatre conseillers principaux d'éducation (CPE) secondés par des assistants d'éducation y assurent la surveillance de l'établissement et le suivi des élèves[réf. nécessaire].
L'intendance dispose de locaux situés dans le bâtiment Balzac[réf. nécessaire]. Dirigée par une équipe de neuf personnes ayant à sa tête l'adjoint-gestionnaire William Feldle, l'intendance gère une soixantaine de personnels ATOSS, parmi lesquels se trouvent entre autres une concierge, des jardiniers, un électricien, un plombier, des secrétaires, etc[50].
Internat, infirmerie et restauration
Installé dans le bâtiment J, l'internat de la cité scolaire est ouvert aux lycéens (garçons et filles) de l'établissement ainsi qu'à ceux du lycée Camille-Claudel[51],[52]. Composé d'une soixantaine de chambres qui accueillent, en moyenne, quatre élèves, l'internat comporte 216 places : 148 pour les garçons et 68 pour les filles[51]. Chaque étage de l'internat comporte quatre salles de bains, elles-mêmes équipées de huit douches et seize lavabos[53].
Le bâtiment J accueille également une infirmerie[réf. nécessaire], ouverte aux élèves chaque jour de la semaine de 7 h 30 à 21 h 15 (sauf le vendredi où elle ferme à 18 h). Du lundi au jeudi, cette infirmerie est également accessible la nuit pour les internes[54].
Localisée dans le bâtiment Balzac[réf. nécessaire], la cantine scolaire emploie un chef (David Juranville[55]), quatre cuisiniers, quatre aides de cuisine et un magasinier auxquels s'ajoutent sept personnels de service. Le restaurant sert, chaque jour, en moyenne 1 200 déjeuners (servis entre 11 h 15 et 13 h 15) et 200 petits-déjeuners et dîners[56]. Les produits qui y sont servis proviennent de fournisseurs locaux ou régionaux (criée de Tours pour le poisson, producteurs et grossistes locaux pour les légumes, etc.). Pour assurer l'hygiène, le restaurant scolaire utilise un système de contrôle à la réception des produits et une traçabilité[57].
CDI du collège et 4C du lycée
Tenu par deux professeurs documentalistes, le centre de documentation et d'information (CDI) du collège est ouvert aux élèves tous les jours de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h, sauf le mercredi (où il ferme à 12 h) et le vendredi (où il ferme à 14 h)[réf. nécessaire]. Le CDI du collège affiche plusieurs missions : inviter les jeunes à lire, à s'orienter, à s'initier à la recherche documentaire, à faire leurs devoirs et à participer à différents concours[réf. nécessaire].
Animé par deux professeurs documentalistes, le centre de connaissance et de culture connecté (4C, ex CDI) du lycée polyvalent[58] se divise en quatre espaces : une salle de travail de 46 places, un coin lecture de 12 places, une salle de travail en groupe de 15 places et deux salles informatiques contenant 20 ordinateurs[réf. nécessaire]. Le 4C est ouvert tous les jours de 8 h à 18 h, sauf le mercredi (où il ferme à 13 h) et le vendredi (où il ferme à 17 h)[réf. nécessaire]. Il a pour mission de réunir et de gérer une collection de documents répondant aux besoins documentaires des élèves et de l'équipe éducative. Il doit par ailleurs contribuer à former les élèves à la maîtrise de l'information et participer à l'ouverture culturelle de ceux-ci[réf. nécessaire].
MDL et gymnases
La maison des lycéens Jean-Germanaud (MDL) sert à la fois de cafétéria, de local pour les différents clubs du lycée (musique, danse, photo, robotique, journal) et de salle de jeux. Elle abrite ainsi un billard, un baby-foot et divers jeux de société à destination des élèves[réf. nécessaire]. La MDL tient par ailleurs lieu de foyer socio-éducatif du lycée et succède au FSE créé après mai 1968[59]. Pendant plusieurs années, la MDL d'Augustin-Thierry est la seule du genre à Blois[60]. Elle sert d'ailleurs de source d'inspiration aux élèves du lycée Sonia-Delaunay lorsque ceux-ci décident d'en créer une en 2009[61].
La cité scolaire possède deux gymnases[réf. nécessaire], dont le plus grand et le plus récent date de 2013[40]. Elle dispose en outre d'une halle sportive et de terrains omnisports adaptés au basket, au tennis, au handball ou à la course[réf. nécessaire].