Claudine Guérin de Tencin
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Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le [1] à Grenoble, morte le à Paris, est une femme de lettres tenant un célèbre salon littéraire de l'époque. Elle est la mère de Jean d'Alembert.
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Naissance | |
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Église Saint-Eustache (depuis 1749) |
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Genre artistique |
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Après vingt-deux années passées de force au couvent, elle s'installe à Paris en 1711 et est introduite dans les milieux du pouvoir par ses liens avec le cardinal Dubois. Six ans plus tard, elle ouvre l'un des salons littéraires les plus réputés de l'époque appelé La Ménagerie. D'abord essentiellement consacré à la politique et à la finance avec les spéculateurs de la banque de Law, ce salon devient à partir de 1733 un centre littéraire. Les plus grands écrivains de l’époque et des personnalités célèbres le fréquentent, en particulier Fontenelle, Marivaux, l’abbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu.
Madame de Tencin publie des romans qui rencontrent le succès dont les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739 et Les Malheurs de l'amour en 1747.