Clermont-Ferrand
ville et commune française (chef-lieu du département du Puy-de-Dôme) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Clermont-Ferrand (prononcé : /klɛʁ.mɔ̃ fe.ʁɑ̃/ [Note 1] Écouter) est une ville du centre de la France, située dans le Massif central en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est la capitale historique de l'Auvergne et le chef-lieu du département du Puy-de-Dôme.
La ville moderne est née de l'union au XVIIe siècle de deux anciennes villes rivales, Clermont et Montferrand. La ville gallo-romaine d'Augustonemetum apparaît après la disparition de la métropole arverne Nemossos. Elle prend ensuite le nom d'Arvernis puis de Clermont. Au début du XIIe siècle, les comtes d'Auvergne fondent la ville concurrente de Montferrand. En 1630, Louis XIII impose par l'édit de Troyes l'unification des deux villes voisines. Cette union sera réaffirmée par Louis XV en 1731.
Clermont-Ferrand est la 22e commune la plus peuplée de France avec 147 327 habitants en 2021. Son unité urbaine rassemble 273 078 habitants en 2021 et son aire d'attraction 508 699 habitants la même année[INS2 1]. L’intercommunalité a accédé au rang de métropole le sous le nom de Clermont Auvergne Métropole.
Grand centre universitaire et de recherche français[2],[3], la ville garde d’importantes fonctions administratives et de services intermédiaires. Avec plus de 40 000 étudiants[4], soit un quart de la population municipale[5], et 6 000 chercheurs, elle est la première ville de France à intégrer le réseau ville apprenante de l'UNESCO[6].
Ville de tradition industrielle, siège de Michelin, l'un des deux plus grands fabricants mondiaux de pneumatiques[7], Clermont-Ferrand est également bien positionnée dans les industries pharmaceutique, agro-alimentaire et aéronautique. Elle accueille trois pôles de compétitivité[8].
La ville est située au pied de la faille de Limagne et de la chaîne des Puys, site naturel inscrit depuis le 2 comme « haut lieu tectonique » au patrimoine mondial de l'UNESCO[9].
Localisation
Clermont-Ferrand est implantée en bordure de la plaine très fertile de la Limagne, bassin sédimentaire traversé par l'Allier.
À l'ouest, elle est surplombée par le plateau granitique des Combrailles (800 m d'altitude moyenne). Le bord du plateau forme la faille de Limagne. Au début du plateau et visible depuis la ville, la chaîne des Puys[Note 2], plus grande chaîne de volcans d'Europe, est dominée par le puy de Dôme.
Clermont-Ferrand est au carrefour des axes autoroutiers nord-sud Paris (420 km) – Béziers (340 km) (A71 et A75) et est-ouest Lyon (165 km) - Bordeaux (370 km) (A89).
Communes limitrophes
Douze communes sont limitrophes de Clermont-Ferrand[10] : Les communes limitrophes sont Blanzat, Aubière, Aulnat, Beaumont, Cébazat, Ceyrat, Chamalières, Cournon-d'Auvergne, Durtol, Gerzat, Lempdes et Orcines.
Géologie et relief
Une grande partie de Clermont-Ferrand se trouve au centre d'un ancien cirque volcanique. La ville est en fait bâtie au cœur d'un ancien volcan phréato-magmatique (lave puis lac volcanique) et au centre du cratère du maar de Jaude (de la place de Jaude au carrefour Europe de Chamalières) âgé d'environ 156 000 ans.
Cet ancien cratère volcanique, probablement le plus ancien de la chaîne des Puys, mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions nées du lac volcanique issu de la Tiretaine, petit cours d'eau qui traverse la ville en souterrain et par les coulées magmatiques du Pariou, volcan plus jeune, proche voisin de la chaîne des Puys à l'ouest.
La ville s'est développée autour d'une butte volcanique dite plateau central sur laquelle sont construits les quartiers historiques et la cathédrale. Les autres coteaux à l'ouest, et notamment le Montjuzet (ancien mont aux Juifs), anciens coteaux viticoles, sont aussi des restes des bordures de ce cratère ancien érodé.
Il y a aussi un neck, le puy de Crouel, à l'est de la ville.
Hydrographie
Plusieurs petits cours d'eau coulent sur son territoire : la Tiretaine, l'Artière et le Bédat.
Au contraire de Vichy, Clermont-Ferrand est bâtie à l'écart de la vallée inondable de l'Allier qui s'écoule à une dizaine de kilomètres à l'est du centre de la ville.
Les quartiers les Vergnes et la Plaine (au Nord) sont construits sur d'anciens marécages.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat du Puy-de-Dôme.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 636 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 0,6 | 3 | 5,3 | 9,1 | 12,6 | 14,5 | 14,4 | 10,9 | 8,3 | 3,9 | 1,4 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,1 | 8,3 | 10,9 | 14,8 | 18,4 | 20,6 | 20,6 | 16,7 | 13 | 7,9 | 5 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,5 | 13,7 | 16,6 | 20,5 | 24,2 | 26,8 | 26,8 | 22,5 | 17,8 | 12 | 8,6 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−23,1 05.01.1971 |
−29 14.02.1929 |
−21,3 11.03.1931 |
−7,1 08.04.03 |
−4,2 02.05.1938 |
1 02.06.1975 |
3,8 03.07.1948 |
2,4 24.08.1980 |
−3 24.09.1928 |
−9,2 29.10.1997 |
−11,8 23.11.1993 |
−25,8 18.12.1933 |
−29 1929 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,1 30.01.02 |
25,9 28.02.1960 |
26,6 25.03.1981 |
31,3 16.04.1949 |
33 17.05.1945 |
40,9 26.06.19 |
40,7 31.07.1983 |
40,4 24.08.23 |
36,8 16.09.1987 |
33,2 02.10.23 |
24,7 08.11.15 |
21,9 30.12.1925 |
40,9 2019 |
Ensoleillement (h) | 846 | 1 096 | 1 654 | 1 791 | 1 997 | 2 252 | 2 556 | 2 432 | 1 914 | 1 360 | 903 | 777 | 19 579 |
Précipitations (mm) | 26,6 | 18,7 | 26,1 | 51,1 | 66,5 | 67,5 | 63,3 | 62 | 57,5 | 48,8 | 46,2 | 29,1 | 563,4 |
Voies de communication et transports
Liaisons routières
Quatre axes autoroutiers orientés nord-sud et est-ouest partent de Clermont :
- vers le nord : Clermont – Paris par l'A71 (environ 4 heures) ;
- vers le sud : Clermont – Béziers par l'A75 (environ 3 heures) ;
- vers l'est : Clermont – Lyon par l'A89 (environ 2 heures) et Saint-Étienne par l'A89 et l'A72 (environ 1 heure 30) ;
- vers l'ouest : Clermont – Bordeaux (A89, environ 4 heures).
Les autoroutes A89 et A72 permettent également de relier Clermont aux Alpes et à Marseille, l'A89 à Limoges, Brive-la-Gaillarde, Périgueux et Toulouse, l'A71 à Bourges, Montluçon et Nevers et l'A75 à Montpellier, Perpignan et l'Espagne. La gratuité de l'autoroute A75 entre Clermont-Ferrand et Montpellier (environ 300 km, à l'exception du viaduc de Millau, payant) fait de cet axe une voie importante vers le sud (notamment l'Espagne).
En outre, les liaisons routières sont bien développées. Depuis Riom ou l'échangeur de Pérignat-lès-Sarliève (sortie 2) de l'autoroute A75, la route métropolitaine (RM) 2009, partie de l'ancienne route nationale 9 aménagée à 2 × 2 voies, dessert le Nord de l'agglomération et les quartiers est et sud-est de Clermont jusqu'à Aubière. L'axe est-ouest, constitué par la route nationale 89, déclassée (en route départementale (RD) 2089 sur le contournement sud), dessert quant à lui le sud de la ville et son agglomération (de Pont-du-Château à Ceyrat en passant par le centre-ville).
Vers la chaîne des Puys, les routes départementales 941 et 943 desservent l'Ouest de la ville, jusqu'à Pontgibaud et le Limousin (Aubusson et Limoges). La RD 942 constitue un axe alternatif à la RD 2089 en se rapprochant du sommet du puy de Dôme. Quant à la RD 944, elle assure une desserte des communes de l'ouest de l'agglomération, de Durtol à Ceyrat via Chamalières et Royat.
Une voie rapide, la RM 69, est aménagée dans la continuité de l'autoroute A710W jusqu'au quartier Galaxie, à l'ouest de la ville, par le carrefour des Pistes afin de rejoindre plus rapidement ces deux dernières communes, et une autre existe correspondant au boulevard Jacques-Bingen (RM 771), pénétrante depuis l'autoroute de Thiers vers le quartier Saint-Jacques au sud-est de la ville.
Le territoire communal est également traversé par les routes métropolitaines 3 (vers Beaumont et Romagnat), 54 (vers Aulnat) et 54d (partie de la rue Élisée-Reclus), 765 (rue de l'Oradou et desserte des quartiers de La Pardieu et Ernest Cristal), 766 (vers Lempdes), 769 (vers l'aéroport), 772 (chemin de Beaulieu), 805 (vers Aubière) et 2099 (ancienne route nationale 9)[10].
Rocade de Clermont-Ferrand
Les tronçons routiers autour de Clermont-Ferrand des autoroutes A71, A75 et de la route départementale 2089 réunis forment un aménagement routier à l'est de la ville assimilable à une rocade permettant de contourner la ville de Clermont-Ferrand. La rocade se compose alors de deux parties d'une longueur totale d'environ 22 kilomètres : la rocade Est, composée des autoroutes A71 et A75 depuis la gare de péage de Gerzat (ou de Clermont-Barrière) sur l'A71 jusqu'aux sorties no 2 et no 3 de l'A75 (aussi appelée échangeur de Pérignat-lès-Sarliève, puis la rocade Sud, composée de la route départementale 2089 qui s'étend de l'échangeur de Pérignat-lès-Sarliève jusqu'à la commune de Ceyrat.
Liaisons ferroviaires
En 2015, Clermont-Ferrand compte trois gares sur son territoire : une gare principale, point névralgique du trafic ferroviaire auvergnat, et trois haltes, plus modestes : celle de La Pardieu, permettant la correspondance entre les TER Auvergne-Rhône-Alpes, reliant Clermont au sud de l'Auvergne, et la ligne A du tramway clermontois, et celle de La Rotonde desservant le pôle universitaire éponyme. Celle d'Aulnat-Aéroport, sur la commune limitrophe d'Aulnat, dessert l'aéroport, permettant la correspondance entre les TER Auvergne-Rhône-Alpes. Une nouvelle gare se situant au quartier des Vergnes est en projet.
Depuis le , les trains Téoz (puis Intercités depuis 2012) relient Clermont à Paris en 2 h 59 (pour la paire de trains sans arrêt) à 3 h 23 (trains avec quatre arrêts intermédiaires[Note 3]), grâce à des travaux de réfection et de sécurisation des voies (suppressions de passages à niveau) qui ont permis d'élever la vitesse maximale de 160 à 200 km/h sur certaines portions de ligne situées entre les gares de Saincaize et de Varennes-sur-Allier. La ligne Clermont – Paris a été la première équipée des voitures Intercités par la SNCF[Note 4] La desserte de base en semaine comporte huit aller-retour, intégralement assurée en voitures Corail Téoz depuis le service annuel 2008 (Intercités à partir de 2012). Elle bénéficie du cadencement : les départs de Clermont se font à +32, de Paris à l'heure pile[19], mais sont inégalement répartis à travers la journée ; au départ de Paris, une importante lacune subsiste entre 9 h et 13 h. Les travaux menés en gare de Clermont-Ferrand ont contraint à modifier les heures de départ de ces trains.
En direction de l'ouest ou de l'est, les liaisons sont peu développées et les temps de trajet sont élevés (plus de 2 h 30 pour arriver à Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache la ligne passant par le nord, remontant sur Vichy avant de se diriger vers Roanne)). Le temps de trajet vers Lyon a cependant été réduit grâce à la mise en service en d'une bretelle de raccordement à Saint-Germain-des-Fossés, permettant d'éviter un rebroussement qui pénalisait le temps de parcours de dix à vingt minutes. Le matériel régional neuf (X 73500 et AGC X 76500) explique aussi les gains obtenus sur ce parcours rendu difficile par les fortes pentes et le tracé sinueux de la ligne, surtout entre Roanne et Lozanne.
La dégradation du service ferroviaire, généralisée dans le Massif central, diminue le nombre de relations : outre la suppression de nombreux trains fin 2012 en zone périurbaine, conséquence de la préparation des travaux dans la gare principale, la fermeture de la section entre Eygurande et Laqueuille en , faute d'entretien, a supprimé les liaisons ferroviaires entre la capitale auvergnate et Bordeaux (plus de 6 h) et Brive ou Limoges (4 h).
Aucune ligne à grande vitesse ne dessert la ville malgré de multiples pressions des élus et des habitants. Plusieurs projets ont été proposés dont une ligne à grande vitesse vers Paris, la LGV Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon (rejetée en 2005) ou la Transversale Alpes Auvergne Atlantique défendue par le conseil régional d'Auvergne.
Le pôle d'échanges intermodal de la gare a été inauguré le en présence du président de la SNCF[20],[21] ; les travaux se sont poursuivis jusqu'en 2016[22].
Liaisons aériennes
L'aéroport international de Clermont-Ferrand se situe sur la commune d'Aulnat, à l'est de la métropole clermontoise. Il possède une piste d'une longueur de 3 015 m. Il a été géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire jusqu'en 2006, puis actuellement par un consortium Keolis/Vinci.
L'aéroport a accueilli 430 958 passagers en 2018[23].
L'aéroport a été relié entre le et le à Southampton (45 minutes de Londres en train) à raison de trois allers-retours par semaine avec la compagnie Flybe.
De nombreux vols saisonniers directs s'ajoutent à cela (Autriche, Baléares, Canaries, Crète, Cuba, Sardaigne, Madère, Croatie, Espagne, Écosse, Grèce, Irlande, Italie, Malte, Portugal…).
L'aéroport avait dépassé le million de passagers en 2002 grâce à un large éventail de destinations faisant de la plateforme le hub de l'ancienne compagnie Regional Air Lines. On évoquait alors la construction d'une seconde piste en dur. Depuis, bon nombre de ces destinations nationales (Bordeaux, Limoges, Pau, Biarritz, Dijon, Bâle-Mulhouse…) et internationales (Londres, Genève, Bruxelles, Milan, Turin) ont été supprimées par le groupe Air France, entraînant une chute inéluctable du trafic (un peu moins de 400 000 passagers en 2009). À la suite d'une action judiciaire de l'État en 2010 remettant en cause le principe de délégation de service public des lignes vers Lille, Rennes, Toulouse, Marseille et Strasbourg et exploitées auparavant par la compagnie Chalair Aviation (reprise des lignes à Régional qui les avait abandonnées), ces destinations ont également été supprimées.
Une filiale d'Iberia a exploité de début 2008 jusqu'à l'été 2009 des vols vers Madrid (six vols hebdomadaires).
Depuis , deux nouvelles liaisons ont été mises en place avec Ryanair vers Porto ainsi que Charleroi[24]. Depuis 2015, le voyagiste Heliades propose des vols vers les îles grecques[25].
L'aéroport de Clermont a reçu le Concorde (une première fois le et une deuxième le , ce deuxième accueil est rendu possible grâce à la pression de Michelin qui fournissait les nouveaux pneumatiques du supersonique, mis au point après l'accident de juillet 2000[26]). L'aéroport a également accueilli le Beluga (avion cargo Airbus A300-600ST) en 1999 et 2013, ainsi que l'Airbus A380 pour un touch and go. L'aéroport accueille aussi beaucoup d'avions qui viennent faire des tests, surtout pour le compte d'Airbus. Il peut recevoir des gros porteurs.
Il accueille le centre de maintenance de la compagnie aérienne Régional, filiale du groupe Air France.
La compagnie FlyKiss a exploité entre le et le des vols vers Londres, Lille, Nice, Strasbourg et Brest[27].
Liaisons pédestres
Clermont est le point de départ de la via Arvernha qui traverse les monts du Cantal, puis rejoint le camino francés, le principal itinéraire pédestre jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Transports urbains
Le réseau de transports clermontois est exploité par la régie EPIC T2C et géré par le SMTC. Le , T2C a changé de statut juridique, passant de celui de société d'économie mixte à celui d'établissement public à caractère industriel et commercial[28].
Depuis le 4 décembre 2021, et pour une durée de deux ans, les transports en commun de l'agglomération sont gratuits le weekend, du premier service le samedi jusqu'au dernier le dimanche[29].
La « colonne vertébrale » de ce réseau est le tramway sur pneus de technologie Translohr, dont une première tranche a été mise en service le (un mois de réglages techniques étant nécessaire après l'inauguration officielle du ) entre Champratel et le CHU Gabriel-Montpied. La ligne a été prolongée le vers la gare de Clermont-La Pardieu, dans la technopole, au sud-est de la commune, puis fin 2013 jusqu'au quartier des Vergnes. La ligne suit un axe nord-sud en reliant le quartier des Vergnes à la gare de La-Pardieu.
Depuis le , la ligne B (reliant Royat – place Allard au stade Marcel-Michelin) du réseau a été convertie en ligne de bus à haut niveau de service, de même que la ligne C (reliant le quartier des Toulaits, à Cournon-d'Auvergne à Tamaris à Clermont-Ferrand) le . Ces deux lignes assurent une desserte complémentaire par rapport au tramway en suivant un axe est-ouest.
Outre ces lignes, le réseau T2C comporte aussi 24 lignes régulières d'autobus classiques.
Depuis , le service MooviCité[30], initié par le Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (VAE), pour tous à l'intérieur de l'agglomération.
Enfin, depuis le , un service de vélos en libre-service et de location longue durée appelé C.vélo, géré par le SMTC est disponible dans la capitale auvergnate. En , cinquante-sept stations sont disponibles aux usagers pour un total de 680 vélos[31].
- Le tramway sur pneus de Clermont-Ferrand, près du stade Gabriel-Montpied.
- BHNS Irisbus Crealis Neo 18 de la ligne B.
- Bus standard Heuliez GX 327 du réseau T2C.
- Vélo en libre service C.vélo.
Réseau cyclable
En 2009, Clermont-Ferrand était l'une des grandes agglomérations de France où la pratique du vélo est la plus faible[32], avec un taux de pratique quotidien du vélo inférieur à 2 % et un réseau cyclable assez peu développé[33].
Depuis 2017, Clermont Auvergne Métropole travaille sur un plan d'aménagement de 365 km de pistes cyclables d'ici 2028[34].