Clermont (Oise)
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Clermont (prononcé [klɛrmɔ̃]), dite Clermont-en-Beauvaisis ou encore Clermont-de-l'Oise afin d'éviter toute confusion, est une commune française située dans le département de l'Oise dont elle est une sous-préfecture, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Clermontois et les Clermontoises.
Clermont | |||||
De haut en bas et de gauche à droite: panorama de la ville; la place de l'hôtel-de-ville; vue de l'ancien donjon; l'église Saint-Samson; la porte Nointel; l'hôtel de ville; la gare; la promenade du Châtellier. |
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Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Clermont (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontois (siège) |
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Maire Mandat |
Lionel Ollivier (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 60600 | ||||
Code commune | 60157 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clermontois, Clermontoises | ||||
Population municipale |
10 475 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 803 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
21 447 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 22′ 47″ nord, 2° 24′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 162 m |
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Superficie | 5,81 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Clermont (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont (bureau centralisateur) |
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Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | clermont-oise.fr | ||||
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Chef-lieu de son arrondissement et bureau centralisateur de son canton, elle est située au centre géographique du département, sur une colline dominant la vallée de la Brêche. La cité est au centre d'une agglomération dont l'aire urbaine et l'unité urbaine comptent plus de 20 000 habitants, soit la cinquième du département par sa population. Avantagée par sa situation de carrefour des axes routiers Paris-Dunkerque et Rouen-Reims, elle l'est également par sa desserte sur la ligne ferroviaire de Paris à Lille. Lieu anciennement convoité par les Bellovaques à l'époque romaine, le site originel de la ville, jadis simple colline, fut ensuite progressivement occupé par un château comtal avant de se transformer ensuite en petite place forte entourée de remparts vers le XIIIe siècle. Au siècle suivant l'un de ses comtes, Robert de Clermont, 6e fils de Saint Louis, fut le fondateur de la maison capétienne de Bourbon.
Son importance est abaissée à partir du XVIIe siècle : ses remparts sont abattus et la Révolution française fait fuir les comtes de Clermont. Grâce à l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle, la ville a connu l'arrivée de quelques industries et la création d'un important hôpital psychiatrique, premier employeur de la cité. Depuis 1960, elle fait partie de la communauté de communes du Clermontois, successeur du district de Clermont.
Localisation
Clermont est située à égale distance de Paris et d'Amiens (58 km), à 25 km à l'est de Beauvais, 30 km à l'ouest de Compiègne[Note 1]. Elle se situe au centre géographique du département de l'Oise[1].
Communes limitrophes
Agnetz | Fitz-James | Fitz-James |
Agnetz | Breuil-le-Sec | |
Neuilly-sous-Clermont | Neuilly-sous-Clermont Breuil-le-Vert |
Breuil-le-Vert |
Topographie et géologie
La commune s'étend entre 48 mètres et 162 mètres d'altitude. Le point le plus bas se trouve dans les marais de la Brêche, à 48 mètres[1], les rails du chemin de fer, à la gare, sont à 55 m au-dessus du niveau de la mer. Le donjon est à 130 mètres, le Châtellier à 118 m. Les hauteurs qui dominent la ville, à l'ouest, près de la rue Pierre-Viénot, atteignent 158 mètres. La place Décuignières est à 89 mètres, la Croix-Saint-Laurent à 64 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point culminant se situe à la sortie de la cité, en direction de Mouy, au lieu-dit « le Télégraphe »[a 1]. La commune de Clermont occupe une colline allongée du sud-ouest au nord-est, plus élevée vers son extrémité nord que du côté opposé par laquelle elle est rattachée aux coteaux de la région méridionale. Les pentes de cette éminence complètent le territoire qui descend jusqu'aux bords de la vallée de la Brêche, et comprend quelques parties marécageuses de la vallée. La rivière forme toute la limite vers le nord-est. Le centre-ville occupe la crête de la colline dans le sens de sa plus longue dimension[2]. La ville de Clermont s'élève sur un coteau qui domine la Brêche, affluent de l'Oise. Sur l'esplanade du Châtellier, qui surplombe la ville, on découvre, vers l'ouest, la forêt de Hez-Froidmont et la « vallée dorée » de la Brêche. Vers le nord-ouest, s'ouvre la vallée de l'Arré. Au nord se développe un terrain de formation crayeuse, pays fertile et de grande culture qui s'étend vers l'est et va mourir dans les marais de Sacy-le-Grand. Au sud, Clermont domine toujours la vallée de la Brêche qui descend vers Liancourt et Creil[a 2].
Le sable de Bracheux, qui marque le début du cycle tanéthien à l'ère tertiaire apparaît au lieu-dit les Sables et quartier du Pont-de-Pierre. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des graviers et limons anciens, au confluent de la Brêche et de l'Arré, et également entre le Pont-de-Pierre et Breuil-le-Vert. Des alluvions modernes tapissent la vallée de la Brêche. Dans la région sud, à la base de la montagne de Clermont, nous sommes en présence de sables inférieurs (sables de Bracheux). Une argile jaune, de formation lacustre (argile plastique), contenant du lignite pyritieux et recouvert de sable jaune traverse la colline de Clermont, réapparaît au-dessus du Pont-de-Pierre, contourne le mamelon passe à Faÿ et s'étend vers Agnetz et Giencourt. Des fossiles (coquilles brisées), abondent tout autour de la ville. À Béthancourtel, un dépôt superficiel, dernier vestige d'un banc emporté par les érosions qui ont creusé la vallée jusqu'à Creil, est composé de calcaire lacustre mélangé à de l'argile, de silex blonds et de calcaires siliceux (calcaire de Saint-Ouen)[a 3]. La présence d'argile sur les coteaux de la colline du centre-ville est à l'origine de quelques mouvements de terrains. La commune se situe en zone de sismicité 1[3].
Hydrographie
Clermont est le lieu de quelques confluences de rivières et de ruisseaux.
La principale rivière traversant la commune est la Brêche, prenant sa source à sa source à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul. Lors de son entrée dans le territoire communal, la Brêche rencontre son plus important affluent, l'Arré, prenant sa source à Saint-Just-en-Chaussée. La Brêche se divise ensuite en deux bras[4] qui se rejoindront à Breuil-le-Sec. Marquant la limite communale entre Clermont et Fitz-James, elle traverse les marais communaux où elle conflue avec le Rû de la Garde[5] naissant dans la forêt de Hez-Froidmont. Le cours de la rivière passe ensuite par le faubourg du Pont-de-Pierre avant de quitter la commune.
Le Rû des Ecoullaux[6] prend sa source près d'Agnetz puis traverse le quartier des Sables avant de rejoindre le ruisseau de la Garde près du confluent avec la Brêche.
L'étang de Faÿ} et une mare se situent près du quartier de Faÿ. Un marais situé chemin des Marettes, derrière la gare, fait l'objet de travaux de réhabilitation en 2022 et constitue un naturel sensible de 20 hectares abritant une riche biodiversité[7].
Le Moulin Vieux du Pont-de-Pierre, situé au hameau du Pont-de-Pierre sur le premier bras de la Brêche, rive gauche. Établi depuis plusieurs siècles comme moulin à huile, il sert désormais à l'adduction d'eau potable de la ville. Jusqu'en 1750, date de la création de la route de Compiègne (actuelle avenue des Déportés), un moulin se trouvait au pied du raidillon pavé qui descend de la Porte Nointel[b 1]. On trouvait également le moulin neuf du Pont-de-Pierre, situé sur la rive droite, à la sortie du hameau dit aussi « Grand Moulin de Paris », qui est construit en 1792. Vers 1900, il est propriété des grands moulins de Paris et cesse son activité en 1949. Une partie de ce bâtiment a été transformé en logements, le reste a été détruit[b 2].
- Le moulin vieux du Pont-de-Pierre.
- La Brêche au quartier du Pont de Pierre.
- L'étang du Fay.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat des Hauts-de-France et Climat de l'Oise.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels
Malgré un tissu urbain conséquent occupant près de la moitié de la superficie du territoire communal (270 hectares), l'ensemble des espaces boisés composés par les parcs du Châtellier et François-Mitterrand ainsi que par les bois de Fay, de Béthencourtel, des marais de la Brêche et du Vignoble représente à lui seul 32,9 % de la commune, soit 195 hectares. Les cultures, à l'ouest, occupent 72,4 hectares (12,3 % du territoire), les vergers et prairies 42,9 hectares tandis que les jardins et espaces verts rassemblent plus de 8 hectares (1,4 %). Les mares, marais et zones humides de la Brêche ne réunissent que 1.1 hectare de la superficie totale de la commune (0,2 %)[14],[1]. Les bois de Faÿ et de Béthancourtel font partie d'un corridor écologique potentiel[15]. La promenade du Châtellier est un site naturel classé depuis 1933[16].
Typologie
Clermont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont, une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes[20] et 21 447 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,2 %), forêts (26,1 %), terres arables (13,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), prairies (2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers et lieux-dits
Les quartiers urbains de la ville de Clermont sont les suivants : le centre-ville, construit sur la butte du donjon, plus en contrebas, on trouve les quartiers de la Sous-Préfecture et des Fontaines ainsi que l'ancien hameau de Béthencourtel. Sur la partie sud de la commune, au pied de la rue de Paris, est élevé le quartier de la Croix-de-Creil. Au pied de la face nord de la colline ancienne, se localisent les quartiers de la Gare et du Pont-de-Pierre, entre ligne SNCF et la Brêche. Plus à l'est, se trouvent l'Équipée, le quartier Belle-Assise et à l'extrême ouest, le quartier des Sables-beaujeu. Enfin, Faÿ se stabilise au pied du bois du même nom, au centre-ouest de la commune. Les lieux-dits ne sont pas nombreux sur le territoire. Sur le plateau d'Auvillers, une partie du territoire d'Agnetz est donné au profit de la ville en 1960. Dans ces champs se trouvent les lieux-dits le Télégraphe, de la Justice et le Champ de Béthencourtel[1].
Morphologie urbaine
La partie la plus ancienne se trouve au sommet de la colline : il s'agit du donjon au XIe siècle.
La ville naît et progresse vers le sud-ouest en formant le centre-ville, entouré de remparts au XIVe siècle. À partir de la fin du XIIIe siècle, la maladrerie Saint-Laurent est construite en contrebas, dans le quartier Saint Laurent actuel. Le faubourg Saint-André ou Grand Faubourg se développe sous le bourg en formant la rue de la République.
Aux siècles qui suivent, le faubourg s'agrandit et descend vers le nord pour former la rue des Fontaines. Le quartier Saint-Laurent est construit. Lorsque la rue de Paris est inaugurée en 1767, les habitations se construisent le long de cette rue et se complète de jardins.
Au XIXe siècle, le développement du chemin de fer et des industries augmente la ville d'un tiers à la ville actuelle. Les quartiers de l'Équipée, de la Gare et du Pont de Pierre se développent. Au même siècle, le hameau de Béthencourtel et le bas de la rue de Paris est pris à la commune de Breuil-le-Vert. La rue de la Cavée et le quartier Saint-Laurent est pris à Agnetz.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les quartiers de la Gare et Belle Assise sont dévastés.
À partir de 1953, on assiste au démarrage de la construction de plusieurs bâtiments : 45 logements sont construits sur les terrains appartenant à la maison Gervais qui en avait fait don à la ville. Un autre immeuble de 32 logements est édifié en 1958 (avec école maternelle) sur le plateau de la Belle Assise. Un groupe scolaire (cours primaire et école maternelle mixte) est construit, rue Pierre-Viénot, en 1957[a 4]. Enfin, en 1960, le quartier de Faÿ et la croix de Creil sont repris au communes de Breuil-le-Vert et d'Agnetz.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 5 191, alors qu'il était de 4 982 en 2013 et de 4 660 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 41,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 57,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Clermont en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 39,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Voies de communications et transports
Voies de communication
Clermont est aujourd'hui situé à 50 minutes de la Porte de la Chapelle et à une heure d'Amiens, à 30 minutes de Beauvais et de Compiègne, .
La ville était traversée par la route nationale 16 (aujourd'hui déclassée en D 916 et D 1016), avant d'être déviée par une voie rapide a été inaugurée en 1993. La voie historique, ancienne route royale de Paris à Dunkerque, passe par la rue de Paris (quartier de la Croix de Creil, de Béthancourtel), la place Descuignères (quartier Saint-André), la rue du Général-de-Gaulle, la place Camille-Sellier (quartier de l'Équipée) et la rue de Saint-Just.
La commune est également traversée par la route nationale 31, un tronçon de la route européenne 46. C'est l'ancienne route royale de Rouen à Reims, qui est également déviée par la voie rapide. Son tracé initial est constitué par l'avenue Léon-Gambetta (quartier des Sables, quartier Saint-Laurent), la place Camille-Sellier (quartier de l'Équipée), et la rue de Compiègne, qui deviendra avenue des Déportés (quartier de la Gare, et du Pont de Pierre).
Plusieurs sorties sur les voies rapides de la route nationale 31 et de la D 1016 desservent la commune : à l'ouest de l'agglomération (Agnetz), à la limite nord de la commune et au sud, sur la commune de Breuil-le-Vert.
L'ancienne route nationale 329 reliant Beaumont-sur-Oise à Clermont (actuelle RD 929) arrive sur le territoire par le sud-ouest, passe par la rue Pierre-Viénot avant de rejoindre la RD 916 sur la place Décuignières.
Plusieurs rues relient la commune au hameau de Giencourt (commune de Breuil-le-Vert). La rue de Faÿ relie le quartier du même nom au bourg d'Agnetz[1]. Avant la déviation de la route nationale 31, la route départementale 151, reliant Clermont à Froissy se séparait de la D 931 par la rue Wenceslas-Coutellier. Elle débute aujourd'hui à Agnetz.
La ville est également accessible par la sortie no 15 de l'A16 et par la sortie no 10 de l'A1 en passant ensuite par la route nationale 31, ces sorties étant situées toutes deux à 25 km de la ville.
La ville est traversée par la ligne de Paris-Nord à Lille et l'était par la ligne Rochy-Condé - Soissons, fermée à partir de 1964[26] et quasi-intégralement déclassée en 1972[27].
La ville est traversée par le second itinéraire de l'avenue verte Londres-Paris. Cette variante, partant de Neuville-sur-Oise, passe par Chantilly, Senlis, Clermont et Beauvais. Elle rejoint le tracé principal à Saint-Germer-de-Fly. En venant de Paris et de Pont-Sainte-Maxence[28], le tracé passe par les rues Marcel-Duchemin, du Chemin-Blanc, des Meuniers, des Meniers et de Paris et arrive sur la place Descuignères. En venant de Londres et de Bresles[29], l'itinéraire passe par les rues de Faÿ, Roger-Martin-du-Gard, de la Croix-Picard et du Général-de-Gaulle avant d'arriver rue de la République. Du centre-ville, on doit emprunter la rue des Fontaines puis la rue Roger-Martin-du-Gard pour rejoindre Beauvais, et également prendre les rues du Châtellier puis Marcel-Duchemin pour rejoindre Pont-Sainte-Maxence.
Transports en commun
La gare de Clermont-de-l'Oise, mise en service en 1846 est desservie par des trains TER Hauts-de-France des relations C10, C11, K10 et P10 assurant des liaisons entre Paris-Nord ou Creil et Saint-Just-en-Chaussée ou Amiens. Elle est également desservie par plusieurs services de taxi à la demande[30]. Les trains mettent 11 minutes pour atteindre la gare de Creil, 36 minutes pour la gare de Paris-Nord et 42 minutes pour rejoindre Amiens[31].
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 602, 606, 623, 642, 660, 682, 6242, 6301, 6341, 6342, 6343, 6344, 6345, 6346, 6347, 6348, 6349, 6350, 6351, 6352, 6353, 6354 et 6356 du réseau interurbain de l'Oise[32].
Le réseau de transport en commun Lebus, créé en 2014, dessert initialement les communes d'Agnetz, Breuil-le-Sec, Breuil-le-Vert, Clermont, Fitz-James et Neuilly-sous-Clermont[33]. Il est repris le par la communauté de communes du Clermontois afin de lui permettre de desservir d'autres communes membres de l'intercommunalité[34].
Risques naturels et technologiques
Les zones les moins élevées de la commune sont exposées aux risques d'inondations du fait de leur présence au-dessus de nappes sous-affleurantes[35].
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Baldinus de Clarimonte en 1023, puis Clarus Mons (« montagne dégagée » en latin) en 1120, Claro Monte in Belvacio en 1269, Clarus Mons in Belvacino en 1306 ou Clarus Mons in Belle Vicino en 1358, Clarimontis en 1363, Apud Clarum Montem in Belvacino en 1390. La première forme de Clermont se retrouve au début du XVe siècle avec la dénomination Clermont en Beauvoisiz, puis « Clermont en Beauvoisin ». En 1790, la cité prend le nom de Clermont en Beauvaisis avant d'obtenir le nom officiel de Clermont au XIXe siècle avec l'arrivée du chemin de fer mais aussi sous les formes de Clermont de l'Oise ou Clermont-en-France[a 1].
Depuis le XIXe siècle, le nom officiel de la commune est Clermont[36], « le mont lumineux ».
Ce toponyme étant courant dans le domaine linguistique roman, il a fréquemment été précisé géographiquement en Clermont-en-Beauvaisis, et ce depuis les plus anciennes mentions écrites de la ville. Depuis l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle et la dénomination de la gare sous le terme Clermont-de-l'Oise, cette commune est parfois appelée sous ce nom par abus de langage. Cette dénomination est donc récente, mais aussi ambiguë puisque l'Oise ne coule pas à Clermont ; le terme Oise désigne ici le département et non la rivière contrairement à l'usage habituel dans les toponymes français.