Colonies israéliennes
communautés israéliennes établies dans les territoires palestiniens occupés / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les colonies israéliennes (dénommées « hitnahalut » (התנחלות) par les Israéliens traduit par « implantations »)[Note 1], sont des communautés de citoyens israéliens qui ont été établies illégalement depuis la guerre des Six Jours en 1967 dans la péninsule du Sinaï, les territoires palestiniens occupés (dont Jérusalem-Est et sa proche banlieue), ainsi que sur le plateau du Golan.
Elles totalisent en 2020 plus de 705 000 habitants répartis comme suit : environ 440 000 personnes en Cisjordanie, plus de 230 000 à Jérusalem-Est et dans sa périphérie, environ 35 000 sur le plateau du Golan, devenu par une loi votée par la Knesset le 14 décembre 1981 territoire israélien et sous-district du district Nord d'Israël. Elles sont réparties dans près de 150 implantations en Cisjordanie et plus de 35 sur le plateau du Golan[1],[2],[3],[4]. Certaines colonies sont devenues des villes, comme Ma'aleh Adumim qui compte près de 40 000 habitants ou Ariel qui en compte 20 000. Certaines ont été de fait rattachées au territoire israélien par la construction de la barrière de séparation.
L'établissement de colonies israéliennes, y compris à Jérusalem-Est et sur le plateau du Golan, a débuté dès 1967, mais s'est accéléré à partir de 1977 et l'arrivée du Likoud au pouvoir. À la suite des accords de Camp David en 1982, la totalité des colonies du Sinaï furent évacuées et en 2005, la totalité de celles de la bande de Gaza furent démantelées. Avec l'arrivée de Benyamin Netanyahou au pouvoir en 2009, leur développement s'est accéléré.
L'implantation de colonies par Israël a été condamnée par des votes de l'Assemblée générale des Nations unies dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité. Elles sont ainsi jugées illégales au regard du droit international depuis le 18 novembre 2019 et l'ONU considère depuis 2024 qu'elles relèvent du crime de guerre[5].