Convention nationale
régime politique français qui gouverne la France du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Convention nationale est une assemblée constituante élue en septembre 1792, au cours de la Révolution française, à la suite de la chute de Louis XVI le 10 août 1792 et de l'échec de la monarchie constitutionnelle.
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3 ans, 1 mois et 5 jours |
Créateur | |
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Cause |
Décider du sort du roi et écrire une nouvelle constitution |
Type | |
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Constitution |
Aucune[1] |
Lieu | |
Régime politique Parlement |
Cause |
Élire une nouvelle assemblée pour proclamer la déchéance du roi, fonder un nouveau régime et rédiger une nouvelle Constitution |
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Mode des élections | |
Nombre de législatures |
Unique |
Date des élections |
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Président de la Convention nationale | |
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Nombres de députés |
Groupes politiques |
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Début de la Première Coalition : elle se disloque en 1797 lors de la signature du traité de Campo-Formio. | |
Prise des Tuileries et chute de la monarchie : suspension de Louis XVI. L'Assemblée nationale législative crée la Convention nationale qui, seule, pourra décider du sort du roi et d'une nouvelle constitution. | |
Pour la première fois en France, les élections ont lieu au suffrage universel masculin. La Convention est d'abord à tendance Girondine. Les conventionnels proclament l'abolition de la monarchie et fondent la Première République. | |
2 pluviôse an I | |
14 prairial an I |
Avec l'aide de la Garde nationale, les Montagnards dominent la Convention, qui deviendra le « centre unique de l'impulsion du gouvernement révolutionnaire ». Le Tribunal révolutionnaire sera rétabli. |
19 fructidor an I |
Les grands actes révolutionnaires « mettent à l'ordre du jour » la Terreur, dominée par Robespierre : levée en masse (23 août), loi des suspects (17 sep), loi du maximum général (29 sep). |
15 vendémiaire an II |
Entrée en vigueur du Calendrier républicain. L'an I de la République commence le 22 septembre 1792. |
9 thermidor an II |
9 thermidor : fin de la Terreur avec la chute de Robespierre. La Convention est désormais dominée par les Thermidoriens : démantèlement du gouvernement révolutionnaire. La loi du maximum sera abolie et la liberté des cultes proclamée. |
5 fructidor an III |
La Constitution de l'an III est votée. Elle a pour préambule la Déclaration des droits et des devoirs de l'homme et du citoyen de 1795. Le pouvoir exécutif est attribué au Directoire et le pouvoir législatif à deux assemblées : le Conseil des Cinq-Cents et Conseil des Anciens. Le suffrage censitaire est rétabli. |
4 brumaire an IV |
La Convention cède la place au Directoire. |
Assemblée nationale législative (1791-1792) |
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Cette assemblée, qui succède à l'Assemblée législative, est élue pour la première fois en France au suffrage universel masculin, et est destinée à élaborer une nouvelle constitution.
Elle reste en place du , date de la proclamation de la République, au , date de la promulgation de la constitution de l'an III, qui met en place le régime du Directoire.
Son histoire est un épisode exceptionnel de l'histoire de France, marqué notamment par la condamnation à mort de Louis XVI par la Convention elle-même et de la reine Marie-Antoinette par le Tribunal révolutionnaire ; par la guerre civile (Vendée) et étrangère (première coalition) ; par la politique de la Terreur (1793-1794) ; par le redressement militaire de 1794 (sous l'égide de Lazare Carnot), le retrait de la Prusse (avril 1795) et le début de l'expansion de la République française, notamment en Italie sous le commandement du général Bonaparte.
L'histoire de la Convention nationale est divisée en trois périodes, en fonction des factions qui se succèdent par des procédures expéditives à la tête du gouvernement :
- la Convention girondine (21 septembre 1792-2 juin 1793) ;
- la Convention montagnarde (2 juin 1793-27 juillet 1794/9 thermidor an II) ;
- la Convention thermidorienne (27 juillet 1794-26 octobre 1795/5 fructidor an III).
Le conflit entre Girondins, qui dominent d'abord l'assemblée, et Montagnards, soutenus par la Commune de Paris, culmine lors des journées insurrectionnelles du 31 mai et du 2 juin 1793 qui aboutissent à la prise de pouvoir par les Montagnards.
La constitution de l'an I, adoptée par les montagnards le 24 juin 1793, n'a jamais été appliquée.
Les Montagnards prennent alors le gouvernement en main et lancent la politique de la Terreur et de la mobilisation militaire de masse qui permet aux armées de triompher sur tous les fronts, extérieurs et intérieurs. Au début de 1794, la faction de Robespierre élimine les Hébertistes (mars 1794) puis les Dantonistes (avril 1794), avant de tomber elle-même le 9 thermidor (27 juillet 1794).
Commence alors le gouvernement des « Thermidoriens », qui, tout en combattant les royalistes et les sans-culottes, élaborent la constitution de l'an III.
Le régime du Directoire prolonge la Convention thermidorienne, mais ne réussit pas à stabiliser la république et s'achève par le coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799).