Coupe du monde de football 2006
18e édition de la Coupe du monde de football / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Coupe du monde de football 2006 est la dix-huitième édition de la Coupe du monde de football et s'est déroulée du 9 juin au 9 juillet 2006 en Allemagne, qui a été choisie en juin 2000 pour l'organiser.
De décembre 2003 à novembre 2005, les sélections nationales de 198 pays participent à une phase de qualification, dans le but de désigner les 31 équipes pouvant prendre part au tournoi final en compagnie de l'Allemagne, qualifiée d'office en tant que pays organisateur.
Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | FIFA et DFB |
Édition | 18e |
Lieu(x) | Allemagne |
Date |
du au |
Participants | 32 (198 en phases qualificatives) |
Épreuves | 64 rencontres |
Affluence |
3 359 439 (moyenne 52 491) |
Site(s) | 12 stades |
Site web officiel | http://fr.fifa.com |
Tenant du titre | Brésil (5) |
---|---|
Vainqueur | Italie (4) |
Finaliste | France |
Troisième | Allemagne |
Buts | 147 (moyenne 2,3) |
Meilleur joueur | Zinédine Zidane |
Meilleur(s) buteur(s) | Miroslav Klose (5 buts) |
La compétition est remportée par l'Italie, qui bat en finale la France aux tirs au but. Zinédine Zidane, élu meilleur joueur de ce Mondial, se distingue de manière ambivalente lors de la finale au stade olympique de Berlin, son tout dernier match, en marquant le premier but sur penalty d'une panenka, puis en recevant un carton rouge lors de la prolongation après avoir donné un coup de tête au torse de Marco Materazzi. Ce dernier est un acteur central du match, provoquant la faute sur Florent Malouda pour le penalty français, égalisant de la tête pour l'Italie en première mi-temps, avant d'être un des tireurs qui réussissent à marquer lors de la séance de tirs au but pour offrir à l'Italie son quatrième titre mondial.
L'Allemagne prend la troisième place devant le Portugal. Le Brésil, champion du monde en titre et favori de l'épreuve[1],[2], est éliminé au stade des quarts de finale par la France. Sur le plan sportif, le tournoi est marqué par le retour à une domination des « grandes équipes européennes et sud-américaines »[1] : alors que la précédente coupe du monde de 2002 avait vu des équipes d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Afrique aller relativement loin dans la compétition (jusqu'en quart et demi-finale), tous les quart-de-finalistes de l'édition 2006 sont européens ou sud-américains et tous les anciens vainqueurs de la compétition sauf l'Uruguay sont présents en quarts de finale.
Le tournoi 2006 est suivi dans le monde entier et sa couverture médiatique confirme que la Coupe du monde de football est l'événement sportif le plus important de la planète à côté des Jeux olympiques[3]. La vente des droits de diffusion et le sponsoring contribuent à la réussite économique de la compétition. La Coupe du monde 2006 est aussi un énorme succès populaire en Allemagne, où elle est surnommée Sommermärchen (conte de fées d'été), et elle donne également une image très positive du pays à l'étranger[4],[5],[6],[7].
Après la désignation du pays organisateur en 2000, un comité d'organisation allemand est créé pour préparer la tenue de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Douze stades sont construits ou rénovés pour l'occasion. En 2005, l'organisation de la Coupe des confédérations 2005 en Allemagne sert, en dehors de l'aspect sportif, également de préparation à la Coupe du monde qui se déroule un an plus tard.
Désignation du pays organisateur
La volonté de la Fédération allemande de football (Deutscher Fußball-Bund, DFB) d'organiser la Coupe du monde en Allemagne remonte à novembre 1992. La fédération et son président Egidius Braun entament alors la promotion dans le pays d'une telle candidature. Fin 1996, Franz Beckenbauer donne son accord pour devenir ambassadeur de la candidature allemande. Il prend en 1998 la présidence du comité de candidature et c'est en cette qualité qu'il transmet au président de la FIFA Sepp Blatter, le 26 novembre 1998, la déclaration d'intentions officielle de la fédération allemande pour l'organisation de la Coupe du monde 2006[8].
Aux côtés du DFB, quatre autres fédérations prétendent à l'organisation de l'événement. Il s'agit des fédérations de l'Afrique du Sud, de l'Angleterre, du Brésil et du Maroc[9]. Les fédérations de l'Égypte, du Ghana et du Nigeria, initialement candidates à l'organisation du tournoi, se retirent du processus d'attribution pour ne pas diluer les candidatures africaines[8].
Fédérations candidates | 1er tour | 2e tour | 3e tour |
---|---|---|---|
Allemagne | 10 | 11 | 12 |
Afrique du Sud | 6 | 11 | 11 |
Angleterre | 5 | 2 | - |
Maroc | 3 | - | - |
Brésil | - | - | - |
Total des votes | 24 | 24 | 23 |
Le 6 juillet 2000, le comité exécutif de la FIFA se réunit à Zurich pour désigner le pays hôte de la Coupe du monde 2006. Le Brésil se retire trois jours avant le vote[10]. Pour la première fois, il faut plus d'un tour de scrutin pour désigner le pays hôte. Le Maroc et l'Angleterre sont éliminés lors du premier et du deuxième tour respectivement[11]. L'Allemagne, qui termine première à chaque tour, est finalement choisie aux dépens de l'Afrique du Sud au troisième tour de scrutin par douze voix contre onze et une abstention.
Cette nomination de l'Allemagne comme pays hôte de la phase finale 2006 face à l'Afrique du Sud favorite fait naître une polémique. Charles Dempsey, un membre néo-zélandais du comité exécutif de la FIFA, donne en effet aux deux premiers tours de scrutin son vote à l'Afrique du Sud, conformément aux instructions de la Confédération du football d'Océanie à laquelle il appartient, puis il s'abstient lors du troisième tour décisif, entraînant la victoire allemande par une voix d'écart. S'il avait voté pour l'Afrique du Sud au dernier tour, les deux derniers pays se seraient ainsi retrouvés à égalité avec douze voix chacun. Dans un tel cas de figure, une victoire de l'Afrique du Sud aurait été probable, puisque la désignation du vainqueur serait revenue au président de la FIFA, Sepp Blatter[12],[13], qui était favorable à la candidature africaine[14],[15],[16]. Tout comme huit autres membres du comité exécutif, Dempsey avait reçu la veille du vote un fax lui promettant une pendule à coucou et du jambon de la Forêt-Noire. Après le vote, le magazine allemand Titanic se dénonce comme étant l'auteur de cette mauvaise blague[17]. Quant à lui, Dempsey explique son abstention par la pression insupportable à laquelle il fut soumis lors du vote[18].
À la suite de cet incident, la FIFA décide que l'organisation de la compétition se fera dorénavant par rotation entre les continents. Ainsi, il est décidé que la Coupe du monde 2010 sera organisée par un pays africain, en l'occurrence l'Afrique du Sud. La FIFA revient par la suite sur ce mode de désignation par rotation et décide en octobre 2007 que seules seront exclues de l'organisation d'une Coupe du monde les confédérations ayant accueilli les deux dernières éditions de la compétition[19].
En juin 2015, l'hebdomadaire allemand Die Zeit révèle que l'Allemagne aurait acheté l'organisation du Mondial 2006 grâce à une série d'investissements en Asie visant à obtenir le soutien des responsables de la Fifa de ce continent. Le groupe pharmaceutique Bayer et le fabricant automobile Volkswagen auraient investi en Thaïlande et en Corée du Sud. Daimler aurait injecté de l'argent dans Hyundai car le fils du fondateur du constructeur automobile coréen siège au conseil d'administration de la Fifa. Et le gouvernement de Gerhard Schröder aurait acquis le vote de l'Arabie saoudite en échange de lance-roquettes[20],[21].
Comité d'organisation
L'organisation du tournoi 2006 est confiée par la FIFA à la fédération allemande de football (DFB) et à son comité d'organisation de la Coupe du monde FIFA Allemagne 2006. Le président du comité d'organisation allemand est Franz Beckenbauer, qui exerce les fonctions de responsable du projet, représentant de l'événement et responsable des relations avec la FIFA[22],[23].
Le comité d'organisation comporte trois vice-présidents exécutifs. Le premier vice-président Horst R. Schmidt est chargé de l'hébergement des équipes, du tourisme, des cérémonies d'ouverture et de clôture, de l'organisation du tournoi et des questions organisationnelles relatives à la sécurité et aux transports. Le vice-président Wolfgang Niersbach s'occupe du marketing, du tirage au sort, des relations avec la presse, de la communication et de l'accréditation. Les domaines de compétences du troisième vice-président, Theo Zwanziger, président de la fédération allemande de football, se concentre sur les affaires juridiques, les finances, la gestion du personnel de la Coupe du monde et diverses questions d'organisation[23].
Les activités du comité d'organisation sont contrôlées par un conseil de surveillance de dix membres. Le comité est aussi conseillé par la commission des sports du Bundestag, notamment sur les questions de commercialisation touristique du tournoi.
Le champion du monde 1990 et sélectionneur de l'équipe d'Allemagne Jürgen Klinsmann exerce la fonction d'ambassadeur international de la Coupe du monde en compagnie de Rudi Völler, champion du monde 1990 et directeur sportif du Bayer Leverkusen, Oliver Bierhoff, champion d'Europe 1996 et manager de l'équipe d'Allemagne, et Karl-Heinz Rummenigge, champion d'Europe 1980 et président du Bayern de Munich.
La structure chargée de faire le lien avec le comité d'organisation allemand au sein de la FIFA est la commission d'organisation de la Coupe du monde FIFA Allemagne 2006. Cette commission de la FIFA est présidée par l'ancien président de l'UEFA Lennart Johansson et le vice-président est l'Argentin Julio Grondona[22].
Villes et stades retenus
Douze villes allemandes et douze stades sont sélectionnés pour accueillir les rencontres. Les villes de Brême, Mönchengladbach, Düsseldorf et Leverkusen ont vu leur candidature rejetée. Sur les douze stades sélectionnés, dix sont construits ou reconstruits pour la tenue de la Coupe du monde en Allemagne[24].
Parmi les stades retenus, seul le Zentralstadion de Leipzig se situe dans l'ancienne République démocratique allemande (RDA), le stade olympique de Berlin étant situé dans l'ancien Berlin-Ouest[25]. Une raison de cet état de fait est que très peu de clubs de l'ex-RDA disputent régulièrement la Bundesliga, le championnat allemand de première division, condition essentielle pour pouvoir rentabiliser un investissement dans un grand équipement tel qu'un stade de football. L'investissement nécessaire pour avoir un stade apte à accueillir une Coupe du monde est en effet important en raison des critères sévères imposés par la FIFA en matière de sécurité, de technique et d'infrastructures.
Une autre raison est le mode de financement des stades de la Coupe du monde 2006 qui repose essentiellement sur un financement privé. Les grandes entreprises allemandes capables de soutenir la création ou la rénovation d'un stade étant principalement implantées dans les anciens Länder, il est alors logique que les rencontres du tournoi se disputent principalement dans ces régions. Pour garantir qu'au moins une ville de l'ex-RDA puisse disposer d'un stade aux normes de la Coupe du monde, l'État fédéral et le Land de Saxe prennent en charge presque exclusivement le financement du Zentralstadion de Leipzig[26], l'État fédéral y participant à hauteur de 51,1 millions d'euros[27].
Après la fin des travaux, certains nouveaux stades sont nommés ou renommés selon la pratique du naming d'après une société sponsor, comme le RheinEnergieStadion de Cologne ou le Signal Iduna Park de Dortmund. Ces stades sont cependant rebaptisés de manière neutre pour la durée de la compétition car la FIFA interdit toute mention de sponsors autres que les sponsors officiels de la compétition. Ces noms neutres sont du type FIFA World Cup Stadium en anglais, ou FIFA WM-Stadion en allemand, suivi du nom de la ville[28].
Les stades ne comportent que des places assises et leur capacité est réduite pour les matchs du tournoi. Le nombre de places est réduit pour pouvoir disposer d'une réserve de sécurité et pour ne pas avoir à utiliser des sièges offrant une visibilité réduite[29].
Sources FIFA[30] et der-wmticker.de[31].
Le Stade olympique de Berlin, Olympiastadion en allemand, est reconstruit pour un coût total de 242 millions d'euros avec un financement public à hauteur de 196 millions d'euros. La décision de rénover le stade plutôt que de le détruire est prise le par le sénat allemand. Le chancelier Gerhard Schröder lance officiellement les travaux de rénovation le . La pelouse est abaissée de 2,65 mètres et 76 loges sont créées. Le match d'inauguration du stade reconstruit a lieu le entre l'Allemagne et le Brésil[32]. Le club résident est le Hertha Berlin. La capacité totale du stade est réduite de 74 176 à 72 000 places pour les quatre matchs de poule et le quart de finale qu'il accueille. La capacité est même limitée à 69 000 places à l'occasion de la finale. La moyenne de spectateurs sur les six rencontres disputées au Stade olympique est de 71 500.
Le RheinEnergieStadion de Cologne est reconstruit pour un montant de 119 millions d'euros, la ville de Cologne payant 25,7 millions d'euros et le reste étant financé par le propriétaire. Le club évoluant dans cette enceinte est le FC Cologne. Pendant la Coupe du monde, le stade est renommé en FIFA WM-Stadion Köln et sa capacité de 46 134 places est réduite à 45 000. Le stade fait le plein pour les cinq matchs du tournoi qu'il accueille.
Le stade du Borussia Dortmund, le Signal Iduna Park, est reconstruit pour un coût de 46 millions d'euros dont 5 millions d'euros provenant d'un programme fédéral de modernisation. Pendant le tournoi, le nom est modifié en FIFA WM-Stadion Dortmund et la capacité initiale de 67 000 places est limitée à 65 000. En moyenne, 64 660 spectateurs assiste aux six rencontres, dont une demi-finale, qui se jouent à Dortmund.
La Commerzbank-Arena, le stade situé à Francfort, est entièrement reconstruite pour 126 millions d'euros. Le club résident est l'Eintracht Francfort. Le stade, renommé FIFA WM-Stadion Frankfurt, accueille quatre rencontres de groupe et un quart de finale. La capacité passe de 48 132 places à 48 000 pour ces matchs, qui sont suivis par une moyenne de 48 000 spectateurs.
La Veltins-Arena, stade de Schalke 04 situé à Gelsenkirchen, est construite à partir de 1998 pour 191 millions d'euros, dont 10 millions de la ville et 5 millions provenant des supporters. La capacité en configuration Coupe du monde est réduite de 53 804 places à 50 000. Le stade, renommé FIFA WM-Stadion Gelsenkirchen, est plein pour les cinq matchs du tournoi.
L'AOL Arena, renommé en 2008 HSH Nordbank Arena, est le stade du Hambourg SV. Il est entièrement construit à neuf pour 97 millions d'euros. La capacité de 51 055 places est réduite à 50 000 pour la compétition. Une moyenne de 49 896 spectateurs assistent aux cinq matchs du tournoi qui se déroulent dans ce stade renommé pour l'occasion FIFA WM-Stadion Hamburg.
L'AWD-Arena est le stade situé à Hanovre utilisé par le club du Hanovre 96. Il est reconstruit pour 64 millions d'euros. Pour les cinq rencontres du mondial qui y sont disputées, le stade est renommé FIFA WM-Stadion Hanover et sa capacité réduite de 44 652 à 43 000 places, ce qui est aussi l'affluence moyenne.
Le Fritz-Walter-Stadion, stade du FC Kaiserslautern, est rénové et agrandi à 48 500 places pour la somme de 49 millions d'euros. Sa capacité est réduite à 46 000 places pour accueillir cinq matchs du tournoi, qui font tous le plein de spectateurs.
Le Zentralstadion de Leipzig, stade du FC Sachsen Leipzig, est entièrement remis à neuf pour 91 millions d'euros. Sa capacité est réduite de 44 199 à 43 000 places pour les cinq matchs du tournoi qui y sont disputés devant 42 000 spectateurs de moyenne.
L'Allianz Arena est construit par les deux clubs du Bayern de Munich et de Munich 1860 qui se partagent le coût de 280 millions d'euros. D'une capacité de 66 016 places, il offre 66 000 places pendant les six matchs de Coupe du monde, dont une demi-finale. Le stade, qui est toujours plein pendant la compétition, est renommé en FIFA WM-Stadion München pour la durée de l'événement.
Le stade du FC Nuremberg, le Frankenstadion, est reconstruit pour 56 millions d'euros pour pouvoir accueillir cinq matchs de la compétition. Il présente une moyenne maximale de 41 000 spectateurs après réduction de la capacité de 41 926 à 41 000 places.
Le Gottlieb-Daimler-Stadion, renommé en 2008 Mercedes-Benz Arena, est le stade du VfB Stuttgart. Il est modernisé pour la somme de 52 millions d'euros. Le stade accueille six matchs, dont le match pour la troisième place. Sa capacité passe de 54 267 à 52 000 places pour une moyenne de 52 000 spectateurs.
Coupe des confédérations
La Coupe des confédérations 2005 qui se tient en Allemagne du 15 au 29 juin 2005 sert de préparation grandeur nature pour l'organisation de la Coupe du monde 2006. Huit équipes participent à cette Coupe, parmi lesquelles l'Allemagne en tant que nation hôte, le Brésil (champion du monde 2002), l'Argentine (finaliste de la Copa América 2004) et l'Australie, la Grèce, le Japon, le Mexique et la Tunisie, vainqueurs respectivement de la Coupe d'Océanie 2004, de l'Euro 2004, de la Coupe d'Asie des nations 2004, de la Gold Cup 2003 et de la Coupe d'Afrique des nations 2004. Le Brésil bat en finale l'Argentine sur le score de 4 à 1 et empoche la prime de 2,3 millions d'euros attribuée au vainqueur.
La compétition se déroule dans les stades rénovés ou reconstruits de Cologne, Francfort, Hanovre, Leipzig et Nuremberg, qui sont également retenus pour le mondial. Les rencontres de la Coupe des confédérations permettent de tester et de vérifier le fonctionnement des installations et des infrastructures au cours d'une compétition internationale. Les dispositifs d'alerte et de sécurité de la Coupe du monde ainsi que la coopération entre les services de l'État fédéral, des Länder, et des agences Interpol, Eurojust et Europol peuvent également être testés grandeur nature.
Les billets d'entrée dans les stades sont équipés pour la première fois de puces de radio-identification. Le contrôle des données enregistrées sur ces puces est testé au stade du Waldstadion de Francfort, inauguré après rénovation à l'occasion du match d'ouverture de la Coupe des confédérations et renommé Commerzbank-Arena le 1er juillet 2005. Cette technique de contrôle des données est partiellement utilisée pendant la Coupe du monde 2006 pour vérifier l'identité des personnes et empêcher les reventes de billets au marché noir.