Coupe du monde de football 1990
14e édition de la Coupe du monde de football / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Coupe du monde de football de 1990 est la quatorzième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient en Italie du au et est remportée par l’Allemagne de l’Ouest pour la troisième fois après 1954 et 1974.
Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 14e |
Lieu(x) | Italie |
Date |
du au |
Participants | 24 (106 partants) |
Épreuves | 52 rencontres |
Affluence |
2 516 348 (moyenne 48 391) |
Site web officiel | FIFA |
Tenant du titre | Argentine (2) |
---|---|
Vainqueur | Allemagne de l'Ouest (3) |
Finaliste | Argentine |
Troisième | Italie |
Buts | 115 (moyenne 2,2) |
Meilleur joueur | Totò Schillaci |
Meilleur(s) buteur(s) | Totò Schillaci (6 buts) |
Cette édition est marquée par le parcours du Cameroun qui devient la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale, grâce à un doublé de son buteur vedette Roger Milla en huitièmes face à la Colombie (2-1). Le parcours camerounais s'arrête en prolongation (3-2) devant l'Angleterre qui est ensuite battue en demi-finale aux tirs au but par l'Allemagne de l’Ouest. C'est à cette occasion que l'attaquant anglais Gary Lineker prononce la célèbre phrase « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne »[1]. L'Argentine la rejoint en finale en disposant de l'Italie sur son terrain du stade San Paolo de Naples 1-1 après prolongation et 4-3 aux tirs au but.
L'Allemagne de l’Ouest remporte la finale le au Stadio Olimpico de Rome face à l'équipe de Diego Maradona sur un penalty transformé par Andreas Brehme en fin de match. L'équipe hôte accroche la troisième place en prenant le meilleur 2-1 sur l'Angleterre dans la « Petite finale », et Totò Schillaci est le meilleur buteur de la compétition dont il est également élu meilleur joueur, avec six réalisations.
L'Italie accueille la Coupe du monde pour la deuxième fois après celle de 1934. Bien organisée d'un point de vue logistique, la compétition reste pourtant l'une des plus tristes de l'histoire sur le plan sportif : jeu fermé, défensif, voire violent.
Toujours aussi réaliste et bien organisée, la sélection allemande se hisse en finale pour la troisième fois d'affilée et remporte sa troisième Coupe du monde (après 1954 et 1974) en prenant sa revanche contre l'Argentine, alors que son pays vit la réunification. Dépité après l'élimination des siens en demi-finale par l'Allemagne[2], le capitaine anglais Gary Lineker livre alors cette savoureuse définition du football : « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. »
L'Italie ne parvient pas à rééditer sa performance de 1934 lorsqu'elle s'était imposée à domicile. Ironie de l'histoire, elle est éliminée en demi-finale à Naples par l'Argentine de Diego Maradona, l'idole locale. Lors de ce match, le public napolitain encouragea plus son idole Maradona que la Squadra. Néanmoins, pour la finale à Rome, le public « maltraita » Maradona et l’équipe d’Argentine :
- l'hymne argentin est sifflé ;
- la bronca s'élève lors des apparitions de Maradona sur l'écran géant du stade ;
- le public applaudit quand Maradona prend un carton jaune.
Mais durant cet été 1990, Naples et toute l'Italie n'ont d'yeux que pour un certain Totò Schillaci. Inconnu du grand public au début du tournoi, appelé à rester confiné sur le banc de touche, cet attaquant termine meilleur buteur de la compétition.
La bouffée d'air frais du tournoi est offerte par le Cameroun. Révélations de la compétition, les Lions indomptables et leur attaquant de 38 ans Roger Milla affrontaient dans un match d'ouverture inédit les champions sortants argentins. Le match ayant lieu à Milan, le public a surtout conspué les Argentins et leur star Diego Maradona car ce dernier jouait pour l'ennemi héréditaire le SSC Naples (ce n'est pas la seule fois au cours de ce Mondial que Maradona subit les sifflets puisque ce sera le cas dans tous les stades où l'Argentine a joué jusqu’à la finale (sauf en demi-finale, jouée à Naples), il fut conspué notamment à Turin lors du 8e de finale contre le Brésil lors de l'hymne argentin, avec un stade majoritairement brésilien) . Durant la première mi-temps le Cameroun a bien contenu les assauts argentins. Après un quart d'heure de jeu en seconde période, André Kana-Biyik était exclu. L'avantage numérique ne profitait pas aux Argentins qui encaissèrent le premier but six minutes plus tard, sur une tête piquée de François Omam-Biyik aidé par une petite bévue du gardien argentin Nery Pumpido. L'Argentine serrait le jeu pour tenter d'égaliser mais le Cameroun tenait son exploit même réduit à neuf quand Benjamin Massing reçut un carton rouge à la 89e minute pour un coup violent sur Claudio Caniggia. Puis le Cameroun fait face à la Roumanie dans son deuxième match. La sélection de Roger Milla dans le groupe camerounais avait été controversée. Il avait été un favori dans l'équipe du Cameroun pendant des années, mais il avait maintenant 38 ans. Il était seulement en Italie en raison d'une intervention politique : Paul Biya, le président du Cameroun, avait insisté sur le fait que Milla soit inclus dans l'équipe.
Contre l'Argentine, Milla était seulement apparu pour les dix dernières minutes. Mais dans le match avec la Roumanie, l'entraîneur Valeri Nepomniachtchi du Cameroun l'a fait entrer en jeu a la 58e minute, le score étant alors de 0-0. Cela s'est avéré être un mouvement inspiré, car Milla marqua à deux reprises, laissant exploser sa joie dans un déhanché au poteau de corner. Gavril Balint réduisait la marque pour la Roumanie, mais il était trop tard et le Cameroun tenait sa victoire (2-1) et sa qualification pour les huitièmes de finale. Étonnamment, il fut battu 4-0 dans son dernier match de poule par une Union soviétique désespérée, sans victoire, et tâchant de rester dans le tournoi grâce à la différence de buts. La Roumanie finit deuxième de ce groupe B et l'Argentine fut repêchée pour le second tour au titre de meilleur troisième. Le Cameroun se hissa jusqu'aux quarts de finale, où il se fait éliminer par l'Angleterre[3] au terme d'une prestation héroïque.
Cette édition a également vu la dernière participation de la Tchécoslovaquie, de l'Union soviétique et de la Yougoslavie fortes de toutes les nations respectives qui les composent.
Au cours de la compétition, 238 contrôles antidopage sont effectués. Tous ces tests se révéleront négatifs[4].
Rome | Milan | Naples | Turin |
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Stade olympique de Rome | Stade San Siro | Stade San Paolo | Stadio delle Alpi |
41° 56′ 01,99″ N, 12° 27′ 17,23″ E | 45° 28′ 40,89″ N, 9° 07′ 27,14″ E | 40° 49′ 40,68″ N, 14° 11′ 34,83″ E | 45° 06′ 34,42″ N, 7° 38′ 28,54″ E |
Capacité: 80,258[5] | Capacité: 76,398[5] | Capacité: 74,090[5] | Capacité: 67,411[5] |
Bari | Vérone | ||
Stade San Nicola | Stade Marcantonio-Bentegodi | ||
41° 05′ 05,05″ N, 16° 50′ 24,26″ E | 45° 26′ 07,28″ N, 10° 58′ 07,13″ E | ||
Capacité: 56,875[5] | Capacité: 40,976[5] | ||
Florence | Cagliari | ||
Stade Artemio-Franchi | Stade Sant'Elia | ||
43° 46′ 50,96″ N, 11° 16′ 56,13″ E | 39° 11′ 57,82″ N, 9° 08′ 05,83″ E | ||
Capacité: 41,300[5] | Capacité: 40,117[5] | ||
Bologne | Udine | Palerme | Gênes |
Stade Renato-Dall'Ara | Stade Friuli | Stadio La Favorita | Stade Luigi-Ferraris |
44° 29′ 32,33″ N, 11° 18′ 34,8″ E | 46° 04′ 53,77″ N, 13° 12′ 00,49″ E | 38° 09′ 09,96″ N, 13° 20′ 32,19″ E | 44° 24′ 59,15″ N, 8° 57′ 08,74″ E |
Capacité: 37,825[5] | Capacité: 38,685[5] | Capacité: 36,982[5] | Capacité: 35,921[5] |
Voir l'article : Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1990
Carte | Europe (UEFA) 14 places dont une au pays hôte |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 4[6] places dont une pour le champion en titre |
Afrique (CAF) 2 places |
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Équipes qualifiées pour |
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Océanie (OFC) 0[6] place |
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 2 places |
Asie (AFC) 2 places | |
C'est la première participation pour le Costa Rica, les Émirats arabes unis et l'Irlande.
Tête de série | Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 |
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Italie (pays hôte) |
Cameroun |
Colombie |
Autriche |