Crimes de guerre de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale
crimes commis par l'armée de l'Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Pour les crimes de guerre russes commis après 1991, voir Crimes de guerre de la fédération de Russie.
Par crimes de guerre de l'Armée rouge au cours de la Seconde Guerre mondiale, on entend des actes criminels et des infractions au droit international commis par les membres des forces armées soviétiques. En font partie les ordres donnés par les commissaires politiques ou les gradés de l'armée rouge, le non-respect du droit international de guerre et des conventions de Genève, les meurtres et les viols de civils, la mise à mort délibérée de prisonniers de guerre ainsi que d'autres crimes dans les différents pays concernés par le passage et le séjour de cette armée.
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Armée rouge | |
Drapeau de l'Armée rouge | |
Création | 1922 |
---|---|
Dissolution | 1991 |
Pays | Union des Républiques Socialistes Soviétiques |
Allégeance | Parti communiste de l'Union soviétique et NKVD[1] |
Type | Forces armées de l'URSS |
Surnom | Union soviétique |
Équipement | Infanterie, blindés et artillerie, aviation, marine |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Moscou, Stalingrad, Kiev, Koursk, Varsovie, Berlin… |
Commandant | État-major Stavka |
Commandant historique | Staline |
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Lors de leur avancée, les soldats commirent de nombreuses atrocités envers les populations civiles soupçonnées de collaboration avec l'occupant ou citoyennes des États ennemis (même après que ceux-ci, comme la Finlande, la Roumanie ou la Bulgarie, furent passés du côté Allié). Viols, meurtres de civils et pillages furent systématiques et encouragés[2] par la propagande officielle (Ilya Ehrenbourg) qui valorisait une attitude violente pour « venger » la mort de plus de 26 millions de Soviétiques. Cette violence s'est exercée à l'encontre des ennemis ou des « collaborateurs » : terme qui, pour le NKVD, pouvait englober tout citoyen soviétique n'ayant pas activement résisté à l'occupant.
L'historiographie soviétique officielle a évidemment passé ces faits sous silence, et cela n'a pas beaucoup changé depuis la dislocation de l'URSS. Si la mémoire des exactions soviétiques reste une plaie ouverte dans certains des pays concernés (Finlande, Pays baltes, Pologne, Roumanie, Hongrie…), l'opinion occidentale ne s'y est guère intéressée et seulement dans certains cercles universitaires ou bien d'orientation politique de droite[3]. Une des causes de ce peu d'intérêt est que lors de l'invasion de l'URSS en 1941, les nazis et leurs alliés (troupes auxiliaires ukrainiennes ou baltes, armées hongroise et roumaine…) ont eux aussi commis des crimes de guerre en territoire soviétique sous prétexte de « venger » la déportation au Goulag en 1940-41, des citoyens locaux accusés par le NKVD d'avoir « servi les États bourgeois » antérieurs. Il s'agissait de « nettoyer le terrain des bolcheviks, des judéo-bolchéviks et de leurs complices », termes qui, pour les forces de l'Axe, pouvaient englober tout citoyen soviétique (ou devenu soviétique par le pacte Hitler-Staline) n'ayant pas activement collaboré avec l'occupant, et tous les Juifs sans exception (voir Shoah par balles).