Agriculture vivrière
agriculture destinée à nourrir sa propre famille / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'autoconsommation et l'économie de subsistance. La production, rarement excédentaire, n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale. Cette forme d'agriculture, courante dans les jardins du monde entier, demeure d'une importance capitale dans les pays les moins avancés où elle permet aux populations rurales, sans autre ressource, de se nourrir mais ne génère généralement pas de revenu important. Elle représente environ 20 % de la production alimentaire mondiale[1]. Par l'importance qu'elle accorde aux semences paysannes — on estime à environ 1,4 milliard les agriculteurs utilisant des procédés traditionnels de sélection — elle favorise la diversité variétale et, par rapport aux monocultures intensives, la biodiversité[1].
Selon Philippe Desbrosses missionné par le ministère de l'agriculture sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007/2012) pour définir le cap de l'agriculture face aux changements climatiques : l'agriculture vivrière est une agriculture où le paysan vend sa production et est auto-suffisant. L'agriculture vivrière est par définition une polyculture : céréales, maraichages, ovins, bovins, ovipares, se retrouvent sur le même espace. Elle est à l'opposé de l'agriculture intensive, des politiques européennes agricoles et de la mondialisation.