Cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart
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Le cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart est composé de cinq films réalisés par Anthony Mann avec l'acteur James Stewart : Winchester '73 (1950), Les Affameurs (1952), L'Appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et L'Homme de la plaine (1955).
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Le Survivant des monts lointains (1957) aurait pu poursuivre le cycle mais Mann refuse de le réaliser, trouvant l'histoire incohérente. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, il note que Stewart lui en « a toujours gardé rancune » car ce film de James Neilson fut un échec. La fin du cycle est entérinée quand l'acteur refuse de jouer dans L'Homme de l'Ouest (1958) de Mann et que le rôle échoit à Gary Cooper.
Les cinq westerns du cycle, qui mélangent plusieurs genres dont celui du film noir[1], devinrent cultes et furent admirés des cinéphiles. Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon déclarent à leur sujet : « […] ce que le genre a donné de plus parfait et de plus pur. Les grand westerns échappent en général à l'idée archétypale qu'à tort ou à raison nous nous faisons du genre : ceux de Mann y correspondent au point qu'on se demande s'ils n'ont pas contribué à la former. […] Classique, il l'est par la rigueur linéaire de ses intrigues, la clarté et la simplicité fonctionnelles de sa mise en scène, son refus du pittoresque, du baroque, de l'insolite. Ses personnages ne sont pas des héros légendaires […] ils ne songent qu'à faire leur travail. […] Mann, homme d'extérieur, sait admirablement les placer et les diriger dans des paysages qui ne sont jamais simple toile de fond, mais participent à l'action, la topographie jouant un grand rôle dans ses films, et la mise en scène se plaisant à insister sur les rapports […] entre l'homme et la nature. Un film de Mann progresse au rythme de la vie, lentement, avec des accélérations soudaines, explosions de violence rapides, concises et extrêmement efficaces (l'attaque et l'extermination des Indiens dans Naked Spur). C'est dans de telles scènes qu'on apprécie le mieux l'économie de moyens et la puissance expressive de Mann, cet art de montrer une action rapide et complexe en quelques plans parfaitement choisis et montés[2]. »
Pendant la période du cycle, Stewart est à l'affiche de trois autres films de Mann : Le Port des passions (1953), Romance inachevée (1954) et Strategic Air Command (1955).