Derek Walcott
poète, dramaturge et artiste saint-lucien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Derek Alton Walcott est un poète, dramaturge et essayiste Saint-Lucien de langue anglaise, né le à Castries et mort le à Cap Estate sur l'île de Sainte-Lucie.
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Roderick Walcott (en) (jumeau) |
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Prix Nobel de littérature () Liste détaillée Prix Nobel de littérature () Docteur honoris causa de l'université d'Alcalá de Henares () Prix Anisfield-Wolf () Preis der Stadt Münster für Europäische Poesie () Ordre du Mérite Médaille Musgrave (en) Prix T.S. Eliot Prix littéraire PEN Oakland/Josephine Miles (en) Cholmondeley Award Bourse Guggenheim Queen's Gold Medal for Poetry (en) Prix MacArthur Officier de l'ordre de l'Empire britannique Heinemann Award (en) |
Archives conservées par |
Bibliothèque de livres rares de Thomas Fisher University of the West Indies St. Augustine Campus (d) (SC34)[1] |
Son poème épique Omeros (en), inspirée de l'Iliade est considéré comme son œuvre majeure par de nombreux critiques littéraires. Son œuvre est réputée pour avoir donné une peinture vivante et pittoresque de la culture et des coutumes antillaises.
Derek Walcott est élu membre honoraire de l'Académie américaine des arts et des lettres, et membre de l'Academy of American Poets.
En 1992, le prix Nobel de littérature lui est décerné, devenant ainsi le second auteur de couleur après Wole Soyinka à recevoir cette distinction. Et, en 2010, il se voit décerner le prix T.S. Eliot.
Orphelin en bas âge, Derek Walcott est élevé dans une famille métisse réduite à la pauvreté. Sa mère est obligée de faire des travaux de couture pour l'envoyer à l'école. Anglophone, il se voit séparé de la majorité francophone et catholique des Antilles. On retrouve plus tard, dans son œuvre, le besoin de surmonter la barrière des différents langages parlés dans les îles des Caraïbes. Il publie des poèmes dès la fin des années 1940 et poursuit des études en Jamaïque. De 1959 à 1976, il dirige un atelier théâtral à Trinité et y fait jouer certaines de ses pièces. En 1981, il part s'installer aux États-Unis puis devient enseignant à Harvard et à l'université de Boston. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 1992[2],[3],[4],[5].
En 2009, il retire sa candidature au poste de professeur de poésie à l'université d'Oxford, après que des copies d'un dossier anonyme concernant des accusations de harcèlement sexuel ont été envoyées au comité de sélection[6].
Derek Walcott est l'auteur de plus d'une quinzaine de recueils de poèmes et d'une trentaine de pièces de théâtre qui évoquent tous superbement à leur manière la vie et la culture caribéenne. Expérimental à ses débuts, Walcott s'oriente ensuite vers une inspiration polyglotte et folklorique. L'utilisation qu'il fait du langage poétique est très originale. Il mêle en effet un anglais soutenu à des idiomes ou des parlers populaires locaux comme le créole auxquels s'ajoutent le français et le latin. On retrouve, dans sa poésie, le besoin constant de combiner la tradition européenne classique, d'Homère et de Shakespeare, au folklore antillais. La forme littéraire qui en découle paraît moderne et métissée. Ses écrits, qui allient l'humour, l'ironie, le sérieux et le lyrisme, ont une vocation universelle et s'inspirent des créations d'Aimé Césaire, Saint-John Perse et Pablo Neruda. Parmi une abondante production poétique, on compte notamment les recueils Dans une nuit verte (In a Green Night 1962), Une autre vie (Another Life, 1973), Varechs (Sea Grapes, 1976), Au royaume du fruit étoile (The Star-Apple Kingdom, 1979) , A la Saint-Jean (Midsummer, 1984) et Omeros (1990). Dans le domaine dramatique, il est l'auteur d’Henri Christophe, une chronique historique en sept scènes consacrée au souverain haïtien homonyme, et du recueil de pièces Un rêve sur le mont Singe (Dream on Monkey Mountain, 1970).
En 2009, il écrit la pièce : Marie Laveau and Steel. Une comédie musicale ayant pour titre Marie Laveau a été créée à partir de cette œuvre qui relate la vie en Louisiane de la prêtresse vaudou Marie Laveau (1794-1881)[7]. Les rochers errants de ses poèmes peuvent renouveler chez chacun le goût du "fruit heureux" de la poésie, reprenant les mots de ses deux titres parus en français.
Recueils de poésie
- Collected Poems, 1948-1984, New York, Farrar, Straus & Giroux (réimpr. 1986, 1992, 1996, 2001) (1re éd. 1985), 536 p. (ISBN 9780374126261, OCLC 12669385, lire en ligne),
- The Bounty, New York, Farrar, Straus, Giroux (réimpr. 1998, 2001) (1re éd. 1997), 104 p. (ISBN 9780374115562, OCLC 35128108, lire en ligne),
- Tiepolo's Hound, New York, Farrar, Straus, and Giroux (réimpr. 2001, 2005, 2014) (1re éd. 2000), 230 p. (ISBN 9780374105877, OCLC 42652642, lire en ligne),
- The Prodigal : A Poem, New York, Farrar, Straus and Giroux (réimpr. 2006, 2014) (1re éd. 2004), 120 p. (ISBN 9780374237431, OCLC 54759253, lire en ligne),
Théâtre
- The Joker of Seville and O Babylon! : Two Plays, New York, Farrar, Straus and Giroux (réimpr. 1978, 2014) (1re éd. 1977), 296 p. (ISBN 9780374179984, OCLC 3650086, lire en ligne),
Pièces radiophoniques
Essais
Conférence
- The Antilles : fragments of Epic Memory : the Nobel Lecture, New York, Farrar, Straus, and Giroux, , 56 p. (ISBN 9780374105303, OCLC 28032188, lire en ligne),
- 1969 : Lauréat du Cholmondeley Award[8]
- 1971 : Lauréat du Obie Awards, mention "meilleure pièce de théâtre étrangère" pour Dream on Monkey Mountain[9]
- 1972 : Élévation au grade d'Officier de l'Ordre de l'Empire Britannique[10],[11]
- 1981 : Boursier de la Fondation MacArthur[12]
- 1988 : Récipiendaire de la Queen's Gold Medal for Poetry (en)[13]
- 1990 : Lauréat du Arts Council of Wales International Writers Prize[14],[15]
- 1991 : Lauréat du prix WH Smith, pour le poème épique Omeros (en)[16],[17]
- 1992 : Lauréat du Prix Nobel de littérature[18]
- 2004 : Lauréat du Anisfield-Wolf Book Award pour l'ensemble de son oeuvre
- 2008 : Docteur honoris causa de l'Université d'Essex
- 2011 : Lauréat du Prix T. S. Eliot, pour son recueil de poésie White Egrets
- 2011 : Lauréat du OCM Bocas Prize for Caribbean Literature (en) pour White Egrets[19]
- 2015 : Lauréat du Griffin Trust For Excellence In Poetry Lifetime Recognition Award[20], pour l'ensemble de son oeuvre
- 2016 : Élévation au grade de Chevalier Commandeur de l'Ordre de Sainte-Lucie (en)[21]
- « https://archivespace.sta.uwi.edu/repositories/2/resources/82 » (consulté le )
- (en) « Derek Walcott | West Indian poet », Encyclopedia Britannica, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Derek Walcott », sur Poetry Foundation
- « Derek Walcott », sur Academy of American Poets
- Anne Janette Johnson, « Walcott, Derek », sur Encyclopedia.com,
- (en) Olivia Cole, « Nobel Winner Quits Oxford Poetry Race Over Sex Claims. », The London Evening Standard, 12 mai 2009
- (en) « Society of Authors' Awards | The Society of Authors », sur www.societyofauthors.org (consulté le )
- (en) « Order of the British Empire O.B.E. genealogy project », sur geni_family_tree (consulté le )
- (en) « Sir Derek Walcott was ‘a true Cultural Icon’ - CARICOM SG — Caribbean Community (CARICOM) », sur caricom.org (consulté le )
- « Derek Walcott - MacArthur Foundation », sur www.macfound.org (consulté le )
- (en-GB) Felicity Capon, « John Agard awarded Queen's Gold Medal for Poetry », Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
- « Derek Walcott - Literature », sur literature.britishcouncil.org (consulté le )
- (en-US) John Thieme, « 'I decompose but I composing still': Derek Walcott and 'The Spoiler's Return' », The Yearbook of English Studies, vol. 25, , p. 163–172 (ISSN 0306-2473, DOI 10.2307/3508825, lire en ligne, consulté le )
- « WH Smith Literary Award | Book awards | LibraryThing », sur www.librarything.com (consulté le )
- (en-US) Isabella Maria Zoppi, « "Omeros", Derek Walcott and the Contemporary Epic Poem », Callaloo, vol. 22, no 2, , p. 509–528 (ISSN 0161-2492, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « The Nobel Prize in Literature 1992 », sur NobelPrize.org (consulté le )
- (en-US) « You searched for derek walcott », sur Bocas Lit Fest (consulté le )
- (en-US) Daniel Smith says, « Griffin Poetry Prize: 2015 – Derek Walcott », sur Griffin Poetry Prize (consulté le )
- (en-US) Pride News, « Nobel Prize Winner, Derek Walcott, Named Among St. Lucia’s First Knighthood Recipients », sur Pride News, (consulté le )