Dictature militaire en Argentine (1976-1983)
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Le « Processus de réorganisation nationale » (« Proceso de Reorganización Nacional ») est le nom que s'est officiellement donné la dictature militaire argentine de 1976 à 1983, qui imitait ainsi le Proceso de reconstrucción nacional de la dictature uruguayenne. Elle a fait près de 30 000 « disparus » (desaparecidos), 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1,5 million d'exilés pour 32 millions d'habitants[1],[2], ainsi qu'au moins 500 bébés enlevés aux parents desaparecidos et élevés par des familles proches du pouvoir[3].
Proceso de Reorganización Nacional
1976–1983
Statut | État fédéral sous dictature militaire |
---|---|
Capitale | Buenos Aires |
Langue(s) | Espagnol |
Religion | Catholicisme |
Monnaie | Peso argentin |
Population (1975) | 25 865 776 |
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• 1980 | 27 949 480 |
Coup d'État | |
2 avril-14 juin 1982 | Guerre des Malouines |
1976-1981 | Jorge Rafael Videla |
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1981 | Roberto Eduardo Viola |
1981-1982 | Leopoldo Galtieri |
1982-1983 | Reynaldo Bignone |
Trois ans après la fin de la dictature de la Révolution argentine (1966-1973), la junte militaire prit le pouvoir dans un contexte tendu d'affrontements entre les péronistes de gauche et de droite, qui culmina dans le massacre d'Ezeiza le jour du retour du général Juan Perón, en exil depuis vingt ans en Espagne franquiste. Après le renversement le par un coup d'État du gouvernement d'Isabel Perón, le général Videla dirigea la junte, formée d'un représentant de la Marine, d'un autre de l'Armée de terre et d'un de l'aviation.
Quatre juntes militaires se sont succédé jusqu'en 1983. Le régime fut responsable de la mort ou de la disparition de 30 000 personnes (les desaparecidos), de l'exil de millions d'Argentins et de la guerre des Malouines avec le Royaume-Uni. Nombre de militaires étaient proches du nazisme, certains obligeant ainsi les desaparecidos incarcérés dans les centres clandestins de détention à écouter des discours d'Hitler ; l'un des tortionnaires, Jorge Antonio Olivera, devint par la suite l'avocat de l'ex-SS Erich Priebke[3].
Le volet militaire du programme nucléaire argentin développé sous la dictature sera arrêté lors du retour à la démocratie en 1983 par le président Raúl Alfonsín. Lors de sa présidence, pendant la transition démocratique, un procès de la junte eut lieu, mais les généraux ont par la suite été amnistiés par le président Carlos Menem.