Discussion utilisateur:Kikuyu3/Traduc Tentative de coup d'état de 1960 au Sud-Vietnam
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La tentative de coup d'état de 1960 au Sud-Viêt Nnam s'est produite le 11 novembre 1960. Elle était dirigée contre le Président du Sud-Viêt Nam, Ngô Đình Diệm et menée par le Lieutenant-colonel Vuong Van Dong et le Colonel Nguyễn Chánh Thi, de la division aéroportée sud-viêt namienne, une composante de l'Armée de la République du Vietnam (ARVN). Cette tentative avorta.
Date | 11 novembre 1960 |
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Lieu | Saïgon, Sud-Viêt Nam |
Issue | Tentative manquée de coup d'état |
Armée de la République du Vietnam (ARVN), rebelles | Armée de la République du Vietnam (ARVN), (loyalistes) |
Vuong Van Dong Nguyễn Chánh Thi |
Ngô Đình Diệm Nguyễn Văn Thiệu Trần Thiện Khiêm |
Un régiment blindé une unité de fusilliers-marins trois bataillons de parachutistes. |
5e et 7e divisions de l'ARVN. |
incertaines ; plus de 400 morts.
Le rebelles lancèrent ce coup d'état en réponse à la politique autocratique de Diệm, et à l'influence négative de son frère Ngô Ðình Nhu et de sa belle soeur, Madame Nhu. Ils déploraient également la politisation de l'armée, dont les cadres loyalistes qui étaient membre du parti secret de la famille Ngô, le Cần Lao, obtenaient rapidement un avancement de préférence aux officiers compétents qui n'en faisaient pas partie. Dans cette conspiration, Dong avait le soutien de son beau-frère, le Lieutenant-colonel Nguyen Trieu Hong, dont l'oncle était un des membres influents d'un petit parti d'opposition. Thi, l'officier de commandement de Dong, et que celui-ci avait persuadé de se joindre au complot, était le lien principal du coup d'état.
La tentative prit la famille Ngô complètement au dépourvu, mais elle fut également exécuté de façon complètement chaotique. Les comploteurs négligèrent de fermer les routes menant à la capitale Saïgon pour bloquer les renforts loyalistes, et ils firent preuve d'hésitation après avoir pris l'initiative. Après avoir été pris au piège dans le Palais de l'Indépendance, Diêm calma la tentative en entamant des négociations et en promettant des réformes, telles que l'intégraion d'officiers dans l'administration. Pendant ce temps, des politiciens de l'opposition rejoignirent la mêlée, espérant profiter de la situation de Diêm. Cependant, le but réel du président était de gagner du temps pour permettre aux forces loyalistes d'entrer dans la capitale et de le libérer. Le coup d'état rata lorsque la 5e et la 7e division de l'ARVN pénétrèrent dans Saïgon et défirent les rebelles. Plus de 400 personnes furent tuées pendant les combats, pour la plupart des spectateurs civils. Parmi eux figure un groupe de civils opposés à Diêm qui avaient chargé à l'intérieur des murs du Palais sur l'injonction de Thi, et furent pris sous le feu des loyalistes.
Dong et Thi s'enfuirent vers le Cambodge, pendant que Diệm réprimandait les États-Unis pour l'absence de soutien qu'il avait ressenti pendant la crise. Plus tard, Diệm ordonna la répression, emprisonnant de nombreux critiques anti-gouvernementaux, et des ministres des cabinets antérieurs. Ceux qui avaient aidé Diệm furent généreusement promus, alors que ceux qui y avaient manqué furent rétrogradés. Un procès des personnes impliquées dans le complot se tint en 1963. Sept officiers et deux civils furent condamnés à mort par contumace, pendant que 14 officiers et 34 civils furent emprisonnés. Le régime de Diệm accusa également les Américains d'avoir envoyé des membres de la Central Intelligence Agency (CIA) pour aider au complot manqué. Après l'assassinat de Ngô Đình Diệm, lors du coup d'état de 1963, les personnes emprisonnées furent libérées par la nouvelle junte militaire.