Edith Stein
carmélite allemande d'origine juive, mystique, morte à Auschwitz / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Edith Stein, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, née le à Breslau, ville silésienne du royaume de Prusse dans l'Empire allemand, déportée le , puis internée au camp d'extermination nazi d'Auschwitz où elle fut assassinée le , est une philosophe et théologienne allemande d'origine juive devenue religieuse carmélite. Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II le . « Philosophe crucifiée »[1], faite co-sainte patronne de l'Europe par le pape Jean-Paul II le , à l'ouverture du synode des évêques sur l'Europe, en même temps que Brigitte de Suède et Catherine de Sienne[2].
Thérèse-Bénédicte de la Croix | |
Buste de Thérèse-Bénédicte de la Croix, par Johann Brunner (2009). | |
Sainte | |
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Naissance | Breslau, Empire allemand |
Décès | (50 ans) Camp d'extermination nazi d'Auschwitz, Troisième Reich |
Nom de naissance | Edith Stein |
Nationalité | Allemande |
Ordre religieux | Ordre des Carmes déchaux |
Béatification | à Cologne, Allemagne par Jean-Paul II |
Canonisation | au Vatican par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique romaine, l'Ordre du Carmel |
Fête | |
Saint patron | Co-patronne de l'Europe ; Journées mondiales de la jeunesse; juifs convertis |
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Née dans une famille juive, elle passe par une phase d'athéisme. Étudiante en philosophie, elle est la première femme à présenter une thèse dans cette discipline en Allemagne, puis continue sa carrière en tant que collaboratrice du philosophe allemand Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie.
Une longue évolution intellectuelle et spirituelle la conduit au catholicisme auquel elle se convertit en 1921[Note 1]. Elle enseigne alors et donne des conférences en Allemagne, développant une théologie de la femme, ainsi qu'une analyse de la philosophie de Thomas d'Aquin et de la phénoménologie.
Interdite d'enseignement par le régime national-socialiste, elle demande à entrer au Carmel, où elle devient religieuse sous le nom de Sœur « Thérèse-Bénédicte de la Croix ». Arrêtée par la SS, elle est déportée et meurt « pour son peuple »[Note 2] à Auschwitz.