Elisabetta Foradori
vigneronne italienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Elisabetta Foradori, née à Mezzolombardo, est une vigneronne italienne. Elle est considérée comme une ambassadrice viticole du Trentin.
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Elisabetta Foradori étudie l'agriculture et la viticulture à l'institut agricole de San Michele all'Adige, anciennement établie par des Autrichiens[1].
Elle reprend à son compte le domaine viticole familial situé dans la région du Haut Adige en Italie[2],[3], à la suite du décès brutal de son père en 1976 et de l'intérim de sa mère[1]. Alors que la région se concentre sur l'industrialisation viticole, favorisant la quantité[4], elle se dirige vers de petites productions qualitatives.
Pendant plus de 25 ans, elle entreprend une étude des cépages produits sur son domaine et en particulier des liens génétiques[4]. Elle est considérée comme une ambassadrice viticole du Trentin[3],[5],[6].
Fille de Roberto et Gabriella Foradori, son père décède en 1976 alors qu'elle a dix ans[1].
Elle a quatre enfants dont trois qui travaillent sur le domaine familial dans les Dolomites[3],[7],[8].
Le domaine des Foradori, initialement fondé en 1901, est inspiré par les enseignements de Rudolf Steiner[3]. Le domaine est considéré dorénavant comme un des parangons viticoles de la région grâce à la résurrection d'un cépage oublié, le teroldego (en)[2],[4],[9],[6]. Cette politique de revitalisation dudit cépage fait partie intégrante de la vision familiale, utilisant également deux autres cépages autochtones : le manzoni bianco (en)[10] et le nosiola (en)[2].
L'entreprise comprend une quinzaine de parcelles différentes pour un total de 28 hectares[3]. L'encépagement du domaine est constitué de 75 % de teroldego, 15 % de manzoni bianco, 5 % de nosiola et 5 % de pinot gris[3].
La production annuelle est en moyenne d'environ 165 000 bouteilles par an et le chiffre d'affaires d'environ deux millions d'euros[3].
Elisabetta Foradori poursuit la philosophie du domaine en développant un écosystème agricole incluant la diversification et la complémentarité des productions : production d'olives, l'élevage animal, production de produits laitiers, de plantes tel que du blé[3],[6].
Concernant la viticulture, Foradori considère que certaines variétés doivent être reconstruites et que les méthodes ancestrales doivent être ramenées dans les pratiques viticoles actuelles. Cette vision explique l'implémentation de cépages autochtones produits sur le domaine alors que ces derniers proposent des rendements plus faibles que les cépages sélectionnés dans la viticulture industrielle pour l'importance des rendements[2],[4].
Le domaine procède à la mise en place d'une sélection massale, c'est-à-dire que les nouveaux pieds sont des greffons des pieds de vignes[2].
Le domaine s'investit dans le développement d'un écosystème vivant pour enrichir les formes de vie autour des vignes et s'impose ainsi dans la lignée des domaines travaillés en agriculture biodynamique[4],[8]. Ce dernier est certifié depuis 2009[2],[4].
- prezenz, « Les grands vins d’Elisabetta Foradori », sur LeCafetier.net, (consulté le ).
- « Rencontre avec le domaine Foradori », sur LeFigaro.fr (consulté le ).
- (it) « Elisabetta Foradori, la "custode della terra" del Teroldego », sur La Repubblica, (consulté le ).
- (en) Eric Asimov, « In Teroldegos, the Thrill of the Obscure », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- Elisabeth Debourse, « « Vigneronnes »: un livre pour en finir avec les clichés sur les femmes et le vin », sur ELLE.be, (consulté le ).
- (en) Jancis Robinson, Julia Harding et José Vouillamoz, Wine Grapes : A complete guide to 1,368 vine varieties, including their origins and flavors, Allen Lane, (ISBN 978-1-846-14446-2).
- (it) « Elisabetta Foradori: la signora del Trentino e il suo Teroldego in vetta », sur La Repubblica, (consulté le ).
- (en) Caroline Gram, « The future of Foradori », Pipette, Rachel Signer, no 5, .
- « À la découverte du Terodelgo! », sur La Presse, (consulté le ).
- (en) Courtney Schiessl, « Embracing Manzoni Bianco, The Savory Italian White Wine That You Should Know », sur Forbes (consulté le ).
Bibliographie
- Pierre Galet, Dictionnaire encyclopédique des cépages, Hachette Livre, 1re édition, 2000 (ISBN 2-01-236331-8).
- (en) Jane Anson, Wine Revolution: The World's Best Organic, Biodynamic and Craft Wines, Jacqui Small, (ISBN 978-1-911127-75-8, lire en ligne).
- (en) Collectif, Wines of the World, Dorling Kindersley Limited, (ISBN 978-1-4053-4657-3, lire en ligne).
- (en) Monty Waldin, Monty Waldin's Best Biodynamic Wines, Floris Books, (ISBN 978-0-86315-974-9, lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel.
- Jean Aubry, « Madame Foradori », sur Le Devoir, .
- (en) James Suckling, « Italy's New Faces: Elisabetta Foradori », sur Wine Spectator, .
- (en) Christelle Guibert, « Producer profile: Foradori », sur Decanter, .