Fédération sportive et culturelle de France
fédération sportive française (1947-) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) est un organisme fondé en 1898 par le docteur Paul Michaux sous le nom d’Union des sociétés de gymnastique et d’instruction militaire des patronages et œuvres de jeunesse de France, vite remplacé par celui de Fédération gymnastique et sportive des patronages de France, afin de regrouper les nombreux patronages paroissiaux qui se développent à la fin du XIXe siècle. Si elle puise ses lointaines origines dans le christianisme social du XIXe siècle, elle doit sa véritable reconnaissance nationale à sa participation active — à travers la gymnastique et la préparation militaire — à l’important effort de redressement national qui caractérise les débuts du XXe siècle, dans un contexte délicat pour elle car bien marqué par l’anticléricalisme alors qu'une partie du clergé émet de fortes réserves eu égard à son militarisme militant. Elle contribue cependant déjà à l’éclosion des sports et plus particulièrement du football ainsi qu’à la fondation de la Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive.
Fédération sportive et culturelle de France | |
Logo de la Fédération sportive et culturelle de France. | |
Sigle | FSCF |
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Nom(s) précédent(s) | Union des sociétés de gymnastique et d’instruction militaire des patronages et œuvres de jeunesse de France (USGIMPOJF) (1898-1901) ; Fédération des sociétés catholiques de gymnastique (FSCG) (1901-1903) ; Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) (1903-1947) ; Fédération sportive de France (FSF) (1947-1968). |
Sport(s) représenté(s) | Multisports et socio-éducatif |
Création | 1898 |
Président | Christian Babonneau |
Siège | 22 rue Oberkampf à Paris |
Affiliation | Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive Coordination des fédérations et associations de culture et de communication Comité national olympique et sportif français |
Clubs | 1 649 associations (en 2013)[1] |
Licenciés | 230 384 (en 2013)[1] |
Site internet | https://www.fscf.asso.fr |
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Bénéficiant de la reconnaissance d’utilité publique par décret du [2], elle connaît entre les deux guerres un développement exceptionnel qui en fait alors un temps la première fédération française. Elle change de nom peu après la Libération pour devenir la Fédération sportive de France mais ses associations, jusqu’ici intimement liées aux paroisses, se trouvent alors souvent confrontées à une mise à distance par celles-ci. Afin de mieux les assurer de son soutien, la FSF, qui s’est jusqu’ici limitée à la seule organisation des pratiques sportives, prend à son compte l’ensemble des activités des patronages et change à nouveau son nom pour celui de Fédération sportive et culturelle de France en 1968.
Quelque peu contestée au sein du monde catholique lors de la mise en œuvre du concile Vatican II, elle ressent aussi la nécessité de se définir clairement à travers un document d’orientation fondamental où, sans renoncer à ses références initiales, elle se fixe aujourd’hui pour but la formation de citoyens (hommes et femmes), acteurs responsables des modifications de la société. Elle reste clairement d’obédience chrétienne catholique mais accueille tous les publics dans un esprit d’ouverture laïque : respect, partage et prise en compte de chacun dans l’acceptation et l’expression fondamentale de sa personnalité.
La Fédération gymnastique et sportive des patronages de France
Dès la première partie du XIXe siècle, des ordres et congrégations religieux introduisent les jeux et la gymnastique dans les œuvres et patronages qu’ils développent alors largement[A 1]. Les premiers apparaissent dans la région de Marseille sous le Consulat avec Jean-Joseph Allemand[G 1] qui les définit comme des « lieux où l’on joue et l’on prie[A 2] », puis avec l’abbé Joseph-Marie Timon-David[A 3]. Ils gagnent ensuite la Belgique et la région parisienne sous l’influence des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul puis se généralisent sous l'action des salésiens[A 4] et des dominicains. Mais il faut attendre l’après-guerre de 1870 pour voir se multiplier les patronages paroissiaux qui, légitimés par l’encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII en 1891, deviennent pour plus d’un demi-siècle le vrai centre de gravité des paroisses[P 1].
C’est en 1898 que les sections sportives des œuvres parisiennes commencent à se regrouper — à l’initiative de Paul Michaux[3] — en une organisation fédérale qui hésite quelque temps sur son appellation : l’Union des sociétés de gymnastique et d’instruction militaire des patronages et œuvres de jeunesse de France (USGIMPOJF) devient Fédération des sociétés catholiques de gymnastique (FSCG) en 1901 puis Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF)[M 1] en 1903. Celle-ci s’associe, à travers la préparation militaire, à l’effort national destiné à prévenir le retour du conflit franco-allemand, fournissant alors à l’armée française une partie de ses cadres. Dès 1911, elle s’adjoint la première commission relative au sport scolaire français qui prend le nom d’Union générale sportive de l'enseignement libre (UGSEL)[H 1].
À l’aube de l’année 1914, la FGSPF regroupe 15 000 associations essentiellement issues de patronages paroissiaux[G 2] car les patronages des œuvres, peu enclins au fédéralisme à l’instar de la société de Saint-Vincent de Paul, restent le plus souvent attachés au patronage fermé[G 3]. De 1918 à 1939, la FGSPF, reconnue d’utilité publique pour sa participation à la victoire[4], connaît un développement considérable en métropole et en Afrique du Nord[H 2]. Elle contribue également de façon notoire à la promotion du basket-ball[J3 1]. Dès 1919, une organisation féminine homologue apparaît sous la dénomination de Rayon sportif féminin (RSF)[T 1].
Sous l’occupation, les deux organismes sont contraints de fusionner sous le nom provisoire, imposé par le régime de Vichy, d’Union gymnique et sportive des patronages de France (UGSPF)[G 4] pour devenir, le , la Fédération sportive de France (FSF)[J3 2].
La Fédération sportive de France
Les débuts sont encourageants. Ses ressortissants brillent à Londres aux Jeux olympiques d'été de 1948[G 5],[J3 3] et elle démontre la même année la bonne santé de ses associations en réunissant à Paris 12 000 gymnastes et musiciens à l’occasion de son cinquantenaire[J3 4]. Le basket connaît aussi un développement notoire : tout patronage a son équipe et le haut niveau français, c’est celui de la FSF[J3 5]. En 1949, les Spartiates d’Oran, meilleur club d’Afrique du Nord, sont sacrés champions de l’Union française, après avoir battu l’équipe de France militaire et l’Association sportive de Villeurbanne Éveil lyonnais (ASVEL)[5], alors championne de la métropole.
Cependant, à côté du sport, les associations posent bientôt d’autres questions à la fédération. Un Centre de liaison inter-foyers-clubs (CLI) animé par Jacques Fournier apparaît dès 1954 au sein des patros parisiens[J3 6] alors qu’en Alsace une Union Régionale des Loisirs (URL) dirigée par Marcel Rudloff se développe à partir de 1960 au sein de l’Avant-garde du Rhin (AGR)[M 2]. Les débuts de la FSF coïncident aussi avec une phase importante de succession. Les deux grands dirigeants historiques que sont le président François Hébrard et son secrétaire général Armand Thibaudeau se retirent respectivement en 1954 et 1955. Mais le passage du témoin a été prévu et un nouveau jeune secrétaire général, Robert Pringarbe, est déjà au travail. Du 3 au ce sont 18 000 gymnastes et musiciens qui défilent, comme en 1921, 1923, 1937 et 1948, sur les Champs-Élysées, après la réception de la présidence fédérale à l’Élysée par le président de la République, Vincent Auriol[J3 7]. Deux crises majeures marquent ensuite la vie fédérale :
- La première est relative aux rapports de l’État avec le monde sportif. Dans le cadre d’une nouvelle politique de développement sur sport français mise en place à la suite de l’échec des Jeux olympiques d'été de 1960, deux arrêtés de Maurice Herzog semblent menacer à terme la liberté d'association et remettre en cause le bénévolat[J3 8]. Les éditoriaux de la revue fédérale Les Jeunes s’enflamment pour leur défense et ils sont bientôt suivis des premiers recours administratifs d’une fédération sportive à l’égard de son administration de tutelle[J2 1].
- La seconde concerne les premières mises à l’écart des patronages dans certaines paroisses[LJ 1]. Après la guerre de 1914, il s’élève déjà des réserves sur la pérennité de l’usage missionnaire d’un « sport à goût de guerre »[G 6] encore voué à la préparation militaire[G 7]. Dès 1945, l’avancée de ces éléments progressistes[G 8] s’attaque au bien-fondé des patronages paroissiaux[6]. En 1964, avant son départ, le président Gilbert Olivier appelle l’épiscopat au réalisme et à une meilleure prise en compte des « chrétiens ordinaires » dans un éditorial de la revue fédérale Les Jeunes intitulé « Plaidoyer pour les chrétiens frileux »[7].
La Fédération sportive et culturelle de France
Cette crise encore latente s’aggrave après le départ de Gilbert Olivier en 1965 avec la mise en œuvre du concile Vatican II[P 2]. Dans son rapport d'activité du 29 novembre 1981, le secrétaire général, Robert Pringarbe déclare : « Le cordon ombilical qui nous reliait à l'institution ecclésiale, à l'Église, parfois monument de pierre et patrimoine du passé, ce cordon ombilical qui était comme le lien qui nous rattachait s'est le plus souvent rompu, comme arraché[8] ».
En province comme à Paris beaucoup d'associations perdent leur prêtre-directeur et parfois les installations et le siège social où elles sont implantées depuis des décennies[9]. D’autres évènements contribuent aussi à perturber le cours de la vie fédérale. En interne, les instances doivent répondre au développement des foyers-clubs[J3 9] qui commencent à les solliciter dès 1957[J3 6], alors qu’à l’extérieur, les retombées des Jeux olympiques de Rome sur les orientations de la politique sportive de la Ve République se font sentir autant que la médiatisation apportée par le développement de la télévision. Celle-ci valorise surtout les sports olympiques avec en corollaire une dévalorisation implicite des autres formes de pratique plus modestes. L’ensemble de ces facteurs conjugués amène la fédération à réfléchir sur sa dimension d’éducation populaire et à troquer son nom pour celui de Fédération sportive et culturelle de France le [J2 2],[LJ 1].
Celle-ci enregistre alors 153 282 licences pour 2 063 associations. Un sondage fédéral montre que 25 % de celles-ci sont implantées en milieu rural, 10 % dans les villes de plus de 300 000 habitants et que 23 % de leurs activités sont déjà non sportives[J3 10] : les batteries-fanfares, les colonies de vacances et la préparation du gala annuel les mobilisent largement.
Le cinéma et le théâtre sont laissés jusqu’ici aux organismes spécialisés[J3 11]. L’abbé Jacques Fournier et Jean-Marie Jouaret — en tant que permanent — sont les principaux artisans de cette évolution des activités fédérales qui relève plus alors de l’éducation populaire que de la culture stricto sensu[J1 1].
La danse est la première activité culturelle à faire l’objet d’une commission spécifique en 1971, en même temps que la gymnastique rythmique et sportive (GRS)[J3 12], puis viennent les majorettes en 1973 alors que la campagne Sport pour tous amène l’apparition de la randonnée et de la gymnastique d’entretien[J3 13] qui devient gymnastique de détente en 1976[J3 14]. Les centres de vacances et l’organisation des formations qui s’y rattachent se structurent de 1974 à 1978[J3 15].
Cette année-là, fait moins connu, la FSCF accueille le championnat cycliste de la Fondation internationale du sport médical pour l’aide à la recherche (FISMAR)[J3 16]. Le pèlerinage à Compostelle organisé en 1988 pour les 90 ans de la fédération par Maurice Davesne est l’occasion de structurer enfin le théâtre[J3 17]. À l’extérieur, la FSCF confirme son engagement dans l’éducation populaire en s’investissant dans les organismes nationaux, en particulier l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) avec Robert Pringarbe puis Jean Vintzel et l’Association de cogestion pour les déplacements à but éducatif des jeunes (COGEDEP) toujours avec Robert Pringarbe puis Jean-Marie Jouaret qui en assure la présidence en 1980[J3 18].
Cette fédération a toujours été domiciliée à Paris. Ses premières années ont pour cadre l’appartement du docteur Paul Michaux, au 197 boulevard Saint-Germain, dans le 7e arrondissement ; ce n’est qu’en 1903, sans changer d’arrondissement, qu’elle intègre ses locaux propres, au 5 place Saint-Thomas-d’Aquin[H 3] où la Fédération française de football (FFF) voit le jour en 1919. Elle y demeure jusqu’en 1968 et se déplace alors, sous la présidence de maître Guy Fournet, au 5 rue Cernuschi dans le 17e. Le nouveau siège social est inauguré le [J2 3].
La FSCF y reste jusqu’en 1986 ; elle se transfère alors dans le 11e, au 22 rue Oberkampf, sous la présidence de Maurice Davesne[J2 4] deux ans avant la célébration de son quatre-vingt dixième anniversaire. Depuis, des festivités exceptionnelles et un colloque universitaire sont organisés tous les 10 ans[10].
La spécificité de la FSCF
Jusqu’au milieu des années soixante, le lien étroit tissé entre les patronages et les paroisses rend superflu tout essai de définition de ce qui fait l’affinité de la FSCF, désignée en interne comme l’esprit fédéral[H 4]. Cependant, en dépit de l’action modératrice de Monseigneur Stanislas Courbe[M 3], des éléments progressistes du clergé français[T 2] s’efforcent d’établir le faible rendement évangélique des activités sportives des patronages[G 9]. Aussi, afin de ne « pas perdre les banlieues »[M 4] ni certaines autres régions en danger[T 3], la fédération et son conseiller ecclésiastique, le chanoine Jean Wolff, ressentent dès la fin des années 1950 la nécessité de publier des brochures d’éducation générale vite suivies de fiches de réflexion à l’usage des laïcs de ses associations[J1 2].
Bien que la constitution pastorale qui en résulte, Gaudium et Spes[11], ne nécessite pas une telle décision ces forces progressistes utilisent l’opportunité du concile Vatican II pour remettre en cause l’assimilation des paroisses à leurs patronages[J3 19]. En province, des associations commencent à perdre leurs prêtres-directeurs et parfois leurs locaux et installations[J3 20] ; la réforme administrative de l’Île-de-France qui entraîne l’éclatement du diocèse de Versailles, bastion de la FSCF, accentue la crise en région parisienne, entraînant la disparition de la très importante Union régionale de Seine-et-Oise au sein d’une nouvelle Ligue d’Île-de-France (LIF).
Dans ce contexte conflictuel, les évènements de 1968 sont aussi pour la fédération l’occasion d’une remise en cause, et un groupe de réflexion se constitue avant la fin de l’année autour de l’abbé Jean Berthou, Andrée de Saint-Julien, Pierre Sarre, Jacques Gautheron puis Michel Viot et Max Éraud. Ce travail aboutit en 1972 à un premier document intitulé : Vers quel homme ? suivi, en 1984, de Par quels chemins ?, puis de Les moyens en 1984 également[J1 3]. L’ensemble de ces textes, présentés à Rome par Monseigneur Jean-Baptiste Brunon, reçoit l’assentiment pontifical[J1 4]. À la suite de plusieurs regroupements des cadres fédéraux sous l’autorité de Max Éraud, ils sont réunis en un document unique intitulé : Vers quel homme ? Par quels chemins ?. Celui-ci est présenté à l’assemblée générale du congrès fédéral 1985 par Monseigneur Pierre Plateau. L’ouvrage, préfacé par Pierre Pflimlin[12], définit toujours, en 2013, l’engagement très spécifique de cette fédération[J3 21].
Cette défense d’une vision humaniste du sport au service de toutes et tous est bien reconnue du mouvement sportif contemporain qui lui a décerné pour deux actions différentes, en 2008 et 2012[LJ 2], un prix national du Fair Play et en novembre 2012[LJ 3], le prix Calvino de l’Académie nationale olympique française (ANOF) qui récompense chaque année une fédération sportive ou un club affilié pour une initiative remarquable d’intégration en son sein de personnes en situation de handicap.
La FSCF, en qualité de fédération affinitaire, a pour objectif principal de proposer au plus grand nombre d'adhérents des activités multiples (sportives, culturelles, socio-éducatives) sous toutes leurs formes : initiation, découverte, loisir ou compétition[LJ 4]. Elle est le seul organisme français à avoir reçu de l'État le tripe agrément : sportif, socio-éducatif et d'éducation populaire de centre de vacances et de loisirs[2]. Elle est subventionnée à ce titre par les pouvoirs publics[13].
Compte tenu de son passé et de sa tradition, la FSCF, membre à part entière du mouvement sportif français et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), est en 2012 la seule organisation nationale habilitée à la fois pour le sport, la culture et l’éducation populaire[A 5]. En 2014, elle est présente au niveau territorial à travers 21 ligues régionales et 82 départements[14] : comité départemental du Rhône, de la Loire, de la Gironde, etc. Certains préfèrent conserver leur appellation historique comme l’Avant-garde du Rhin. On dénombre également un comité en Polynésie française, en Guadeloupe, en Martinique et, depuis 2013, une ligue régionale Île de la Réunion-Océan indien[LJ 5]. Elle regroupe 1 650 associations affiliées représentant 500 000 membres dont 50 % ont moins de 18 ans et 232 000 sont détenteurs d’une licence. Outre le personnel salarié, l’ensemble de ses activités et de ses structures fonctionne grâce à l’implication de 40 000 responsables bénévoles : près d’un membre sur 10 est ainsi impliqué dans le fonctionnement de son association, de son comité départemental ou régional.
Le fonctionnement fédéral ordinaire du siège social est assuré par des commissions permanentes[DF 1] soutenues par un service administratif composé de 27 salariés[DF 2] placés sous l’autorité du président et d’un directeur administratif[DF 3]. Il est basé sur la complémentarité de quatre groupes de personnes de typologies différentes : les élus, les nommés ou chargés de mission, les cadres d’État et les salariés[LJ 6]. La FSCF dispose de 15 postes d’animateur du Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (FONJEP) dont 11 à disposition du terrain.
Évolution des structures en 2016
En 2016, pour se mettre en cohérence avec la loi[15], la FSCF modifie les répartitions territoriales et les dénominations de ses structures. Les anciennes ligues régionales deviennent des comités régionaux, toutes les entités départementales deviennent des comités départementaux (certains ayant jusqu'alors conservé le nom d'union). Les ex-comités directeurs (national, régionaux et départementaux) prennent le nom de conseils d'administration. À partir de 2017, la FSCF est ainsi composée de douze comités régionaux en métropole plus celui de Réunion-Océan indien. Faute d'implantation suffisante, les associations de Corse sont rattachées à la région Provence-Alpes-Cote-d'Azur (PACA)[16].
Les différents règlements de compétitions sont actualisés pour répondre à cette nouvelle organisation ; par exemple les titres régionaux doivent correspondre territorialement aux nouvelles entités.
Comité directeur
Le comité directeur [N 1] est composé de 26 membres élus tous les quatre ans (les années olympiques) par l’assemblée générale statutaire qui se tient en général en fin novembre tous les ans mais n'est élective que tous les quatre ans pour les membres du comité-directeur. La parité de chacun des deux sexes est assurée au sein du comité directeur par une proportion minimale de 40 % des postes à pourvoir par les personnes de chaque sexe. Un aumônier, désigné par sa hiérarchie ecclésiastique, complète le comité-directeur fédéral en qualité de membre permanent[17]. Les candidats présentés par les comités départementaux ou régionaux doivent avoir une bonne connaissance de la complexité de l’environnement associatif. Des séminaires de formation managériale sont organisés pour leur permettre de compléter leurs connaissances. Les mêmes dispositions d’élection et de formation sont appliquées dans les comités départementaux et régionaux. Le comité directeur fédéral est responsable de la gestion de la fédération dans tous les domaines relevant du cadre fixé par la loi du 1er juillet 1901.
Les nommés ou chargés de mission
Le comité directeur peut déléguer certaines responsabilités à des personnes présentant des compétences particulières : aumôniers, éducateurs, techniciens, formateurs, consultants, juges, arbitres, médecins, juristes. On retrouve dans ce groupe les responsables des commissions nationales et des groupes de travail ainsi que des représentants de la FSCF dans des structures extérieures : Comité de la flamme olympique, Comité français Pierre-de-Coubertin, Coordination des Fédérations des Associations de Culture et de Communication (COFAC)[LJ 7].
Cadres d'État
Le ministère met à la disposition de la fédération un poste de directeur technique national (DTN) et quatre postes de conseillers techniques nationaux (CTN) particulièrement investis dans la conception et la réalisation des programmes de formation managériale et politique ainsi que dans les montages de dossiers pour les demandes de subventions, les aides au développement de projet, les sélections aux Jeux de la FICEP.
Salariés
Le siège fédéral comprend cinq services[LJ 8] :
- la direction générale, dont le rôle principal est de coordonner l’ensemble des services et d’assurer la liaison avec les comités départementaux et les ligues régionales. Ce service est chargé d’organiser les rassemblements fédéraux de dirigeants et responsables (congrès, séminaires et assises de printemps). À ce service est rattachée la boutique de la FSCF où chaque association peut se procurer les programmes techniques et divers accessoires (médailles, équipements techniques ou vestimentaires, objets promotionnels) ;
- le service juridique et financier ;
- le service activités, gère l’organisation des compétitions et rencontres fédérales, le développement durable, les labellisations ;
- le service marketing et communication, garant de l’image et de l’identité visuelle de la fédération, traite les demandes de supports de communication émanant des différentes structures. Il est aussi chargé de la mise à jour du site internet ainsi que de la collecte, du conditionnement et de la diffusion par différents moyens (site internet, lettres info, feuillets volants) des informations concernant la vie de la fédération[J2 5]. Il fournit au comité de rédaction du magazine fédéral, Les Jeunes, les éléments nécessaires à sa réalisation ;
- le service formation, gère l’organisation des stages et séminaires de formation. Il a un rôle de conseil pour les structures décentralisées ; quatre de ses salariés travaillent directement en province.