Famille de Ferrières
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La famille de Ferrières (de Ferrers en anglais), qui tire son qualifiquatif du toponyme Ferrières dans le département de l'Eure[1], est une des grandes familles[2] du baronnage anglo-normand. Elle atteint son apogée au début du XIIIe siècle avec Guillaume (IV) († 1254), le 5e comte de Derby. Les comtes de Derby comptent alors parmi les cinq ou six familles les plus riches du Royaume d'Angleterre[2].
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Robert (III) († 1279), le 6e comte de Derby, mène la famille à la ruine après une rébellion en 1265[2]. Son fils John (I) réussit à se reconstituer un peu de patrimoine, mais les Ferrières resteront par la suite une famille de barons de deuxième ou troisième rang. En 1300, la lignée mâle principale est convoquée au parlement en tant que baron Ferrers de Chartley. Cette lignée s'éteint en 1450, son patrimoine passe, par mariage, à la famille Devereux puis à la famille de Shirley[3]. Une branche cadette, issue de William (V) († 1287), s'établit comme une famille de deuxième ou troisième rang et est convoquée au parlement en tant que baron Ferrers de Groby (Leicestershire) à partir de 1299. Cette lignée s'éteint en 1425, son patrimoine passe à la famille Grey[3] de Groby futurs comtes de Kent et ducs de Suffolk, dont la reine Jane. La lignée mâle des Ferrières seigneurs de Ferrières et Chambrais en Normandie, s'éteint en 1502[1].