Flers (Orne)
commune française du département de l'Orne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Flers-de-l'Orne redirige ici.
Flers [flɛʁ], parfois appelée Flers-de-l'Orne, est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 14 482 habitants[Note 1]. C'est la deuxième plus grande ville du département derrière Alençon et devant Argentan. Flers fait partie de la communauté d'agglomération Flers Agglo.
Flers | |
Le château de Flers. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Flers Agglo (siège) |
Maire Mandat |
Yves Goasdoué 2020-2026 |
Code postal | 61100 |
Code commune | 61169 |
Démographie | |
Gentilé | Flériens |
Population municipale |
14 482 hab. (2021 ) |
Densité | 685 hab./km2 |
Population agglomération |
43 460 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 54″ nord, 0° 34′ 10″ ouest |
Altitude | Min. 182 m Max. 276 m |
Superficie | 21,15 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Flers (ville-centre) |
Aire d'attraction | Flers (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Cantons de Flers-1 et de Flers-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.flers-agglo.fr |
modifier |
Localisation
La commune de Flers se situe dans le Nord-Ouest du département de l'Orne, au sud à environ dix kilomètres de la limite entre l'Orne et le Calvados, dans le Bocage normand sur la partie appelée Bocage flérien. L'agglomération est à 30 km du sud-est de Vire, à 44 km à l'ouest d'Argentan, à 59 km au sud de Caen et à 68 km d'Alençon au nord-est[1]. Le territoire est limitrophe au nord des communes de Saint-Georges-des-Groseillers et d'Aubusson, au nord-est de Ronfeugerai, à l'ouest de La Lande-Patry et de Saint-Paul, au sud-ouest de La Chapelle-Biche, La Chapelle-au-Moine, et enfin au sud-est de La Selle-la-Forge et de Messei
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est dans le bassin de l'Orne par son sous-affluent la Vère qui la traverse puis file vers le nord rejoindre le Noireau, à l'endroit il fait fonction de limite entre Saint-Denis-de-Méré (Calvados) et Saint-Pierre-du-Regard (Orne), au lieu-dit Pont-Érembourg. Plusieurs affluents de la Vère parcourent le territoire communal : le sud-ouest est drainé par le Plancaïon, ou Vérette ; le ruisseau de Blanche Lande matérialise une partie de la limite sud ; le Hariel, au nord-ouest, alimente les étangs du château. En rive droite de la Vère, un ruisseau de Blanche Lande, homonyme du précédent, marque la limite sud-est. Deux autres ruisseaux plus modestes grossissent la Vère en rive droite.
Géologie et relief
Le point culminant du territoire (276 mètres) est situé à un carrefour au lieu-dit la Trigale sur la limite avec Saint-Georges-des-Groseillers. C'est sur cette même limite, mais plus à l'ouest, à l'endroit où la Vère quitte le territoire, que se situe le point le plus bas (182 mètres).
Sismicité
La commune se trouve sur une zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Normandie et Climat de l'Orne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Val de Rouvre à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 944,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communications et transports
Voies routières
Le carrefour des Cinq-Becs ne doit pas son nom aux cinq rues qui y convergent, mais au nombre de becs de gaz du lampadaire qui s'y trouvaient[10].
Transports en commun
Lignes SNCF
- La ville de Flers possède une gare ferroviaire située sur la ligne Paris - Granville.
Transports aériens
- Un aérodrome s'y trouve également.
Typologie
Flers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Flers, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[14] et 21 774 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,1 %), zones urbanisées (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), terres arables (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les premières mentions écrites de Flers apparaissent à la fin du XIIe siècle sous les formes de Flers en 1164-1179 et Flex en 1188-1221.
Il s'agit d'un type toponymique commun dans le Nord de la France : Flers (Nord I, Fles 1030, Flers XIIIe siècle), Flers (Nord II, Fles 1066, Flers 1273), Flers (Pas-de-Calais) et Flers (Somme)[20]. La localisation dans le Nord de la France incite les spécialistes à proposer l’étymon germanique (vieux bas francique) *hlar qui signifie « terrain marécageux, friche ou vaine pâture », à l'origine de l'ancien français larris, d'où le français lairis. On rencontre ce terme en composé dans Meulers (Seine-Maritime) ainsi que dans Boufflers et Mouflers (Somme)[21].
La première implantation au Moyen Âge
À partir du Xe siècle, la famille de Flers est à la tête d'une baronnie.
Au XIe siècle, une tradition veut que deux frères Foulques d'Aunou et Guillaume de Gasprée, épousent deux sœurs, demoiselles de Flers. Foulques d'Aunou reçoit en dot Flers, siège de la baronnie[23].
La construction du château de Flers est entreprise à partir du XIIe siècle, même si à l'origine il ne s'agit que d'un corps de logis en pierre et en bois, sur une butte fortifiée entourée d'eau.
En 1356, les chroniques de la guerre de Cent Ans ne font pas mention d'un point fortifié à l'emplacement du château de Flers. Cette information laisse penser que le château ne présente pas un intérêt stratégique majeur à l'époque.
L'édification du château style Renaissance
Le château de Flers actuel date du XVIe et du XVIIIe siècle.
Un centre de la chouannerie normande
En 1790, durant la période révolutionnaire Flers forme un canton appartenant, au district de Domfront dans le département de l'Orne[24].
En brumaire an II (1793), la commune voit une émeute se dérouler dans ses murs, qui met aux prises une population excédée par la conscription et la politique anti-religieuse menée par la Convention, et les administrateurs du district de Domfront chargés de transporter à Condé-sur-Noireau des caisses d'archives et de fonds[25].
La comtesse de Flers de l'époque, Jacqueline Le Goué de Richemont, femme de Pierre-François de Paule de La Motte-Ango, soutient les contre-révolutionnaires chouans. Le château de Flers devient le quartier général du comte Louis de Frotté, un des principaux meneurs de la chouannerie normande[26]. En revanche, le frère cadet du comte de Flers, le général Louis Charles de Flers, soutient la Révolution et devient commandant de l'armée des Pyrénées orientales.
La révolution industrielle
En 1901, Julien Salles, maire de Flers, achète le château pour le compte de la municipalité.
La commune devient un centre textile important et voit une grève extrêmement dure se dérouler (100 jours).
La ville était connue pour la fabrication de plaques d'égouts, principalement par la fonderie Quéruel-Lorfeuvre qui a été reprise par Sonofoque. Sonofoque a cessé son activité en décembre 2002 et a fait l'objet d'une liquidation judiciaire[27].
Une ville meurtrie par les bombardements
Comme beaucoup de villes bas-normandes situées sur un cercle autour du lieu de débarquement, Flers est l'un des objectifs des bombardements stratégiques destinés à ralentir ou bloquer l'arrivée de renforts militaires allemands les 6 et 7 juin 1944. La ville est détruite à 80 %. Ce qui reste de la ville est libéré le 16 août par la 11e division blindée britannique[28]. Menée par les architectes Pierre Boulanger puis Pierre Communal, la reconstruction s'oriente résolument vers un Flers moderne sans chercher à reconstituer l'ancien, mais tout en conservant la trame urbaine en élargissant simplement les voies[29].
La mairie est en partie détruite par un incendie le 9 novembre 2019.
Règne | Identité | |
1901 | Acquisition du château par la ville | |
1820-1901 | Famille Schnetz | |
1806-1820 | Famille de Redern | |
1736-1806 | Famille de La Motte-Ango | |
1547-1736 | Famille de Pellevé | |
1404-1547 | Famille de Grosparmy | |
1396-1404 | Guillaume de Tournebu | |
1320-1396 | Robert III d'Harcourt Robert IV d'Harcourt Robert V d'Harcourt | |
1180-1320 | Foulques d'Aunou Thomas d'Aunou | |
Xe siècle - XIIe siècle | Famille de Flers | |
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
- Législatives 2017[30] :
- 1er tour (46,73 % de votants) : Isabelle Boscher (LREM) 39,67 %, Jérôme Nury (LR) 29,89 %, Katia Frémont (FN) 11,43 %, Clément Bujarrabal (FI) 8,84 %.
- 2e tour (43,83 % de votants) : Jérôme Nury (LR) 50,74 %, Isabelle Boscher (LREM) 49,26 %.
- Présidentielle 2017[31] :
- 1er tour (71,99 % de votants) : Emmanuel Macron (LREM) 27,58 %, François Fillon (LR) 19,94 %, Jean-Luc Mélenchon (FI) 18,35 %, Marine Le Pen (FN) 17,92 %, Benoît Hamon (PS) 7,23 %
- 2e tour (45,10 % de votants) : Emmanuel Macron (LREM) 72,22 %, Marine Le Pen (FN) 27,78 %.
- Régionales 2015[32] :
- 1er tour (45,10 % de votants) : Laurent Beauvais (PS) 30,62 %, Bertrand Deniaud (UDI) 25,05 %, Lionel Stiefel (FN) 23,83 %, Yanic Soubien (EÉLV) 8,37 %.
- 2e tour (54,05 % des votants) : Laurent Beauvais (PS) 43,87 %, Bertrand Deniaud (UDI) 32,88 %, Lionel Stiefel (FN) 23,25 %.
- Départementales 2015 :
- Flers-1[33] :
- 1er tour (47,34 % de votants) : Béatrice Guyot et Lori Helloco (PS) 34,79 %, Jean-François Brisset et Michèle Lainé (DVD) 29,87 %, Katia Frémont et David Ruault (FN) 26,71 %, Jean Chatelais et Annick Moitry (PCF) 8,64 %.
- 2e tour (49,46 % des votants) : Béatrice Guyot et Lori Helloco (PS) 41,39 %, Jean-François Brisset et Michèle Lainé (DVD) 34,99 %, Katia Frémont et David Ruault (FN) 23,62 %.
- Flers-2[34] :
- 1er tour (44,38 % de votants) : Irène Cojean et Gérard Colin (PS) 45,81 %, Marie-Noël Lebouleux et Stéphane Terrier (DVD) 29,63 %, Fabien Guérin et Myriam Maignan (FN) 24,56 %.
- 2e tour (45,52 % des votants) : Irène Cojean et Gérard Colin (PS) 46,80 %, Marie-Noël Lebouleux et Stéphane Terrier (DVD) 33,86 %, Fabien Guérin et Myriam Maignan (FN) 19,34 %.
- Flers-1[33] :
- Municipales 2014 (61,62 % de votants) : Yves Goasdoué (DVG) 52,90 %, Philippe Senaux (DVD) 47,10 %.
- Européennes 2014[35] (39,60 % de votants) : FN (Marine Le Pen) 26,45 %, UMP (Jérôme Lavrilleux) 21,82 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 16,63 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 8,94 %, EÉLV (Karima Delli) 8,51 %.
- Législatives 2012[36] :
- 1er tour (56,56 % de votants) : Yves Goasdoué (DVG) 49,57 %, Jérôme Nury (UMP) 27,70 %, Francine Lavanry (FN) 8,92 %, Omar Ayad (EÉLV) 5,54 %.
- 2e tour (58,63 % de votants) : Yves Goasdoué (DVG) 61,58 %, Jérôme Nury (UMP) 38,42 %.
- Présidentielle 2012[37] :
- 1er tour (76,35 % de votants) : François Hollande (PS) 33,12 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 24,58 %, Marine Le Pen (FN) 15,78 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 10,86 %, François Bayrou (MoDem) 9,41 %.
- 2e tour (77,46 % de votants) : François Hollande (PS) 58,29 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 41,71 %.
- Européennes 2009[38] (35,84 % de votants) : Majorité présidentielle (Dominique Riquet) 24,13 %, PS (Gilles Pargneaux) 18,85 %, LV (Hélène Flautre) 12,82 %, Centre-MoDem (Corinne Lepage) 10,79 %, FN (Marine Le Pen) 7,48 %, Ext-G (Christine Poupin) 6,76 %.
Liste des maires
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1790 à 1944
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1944 | octobre 1947 | Henri Robbes | Armurier, ancien résistant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 1947 | mai 1957 | Pierre Leportier | RPF | Industriel du textile Démissionnaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 1957 | mai 1967 | Georges Vallée (1891-?) |
DVD | Confiseur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1967 | mai 1973 | Émile Halbout | MRP puis CD puis CDP |
Apiculteur Député de l'Orne (3e circ.) (1958 → 1973) Conseiller général de Flers (1945 → 1973) Ancien maire de La Lande-Patry (1950 → 1967) Élu à la suite d'une élection municipale partielle Démissionnaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1973 | mars 1977 | Pierre Van der Gucht (1916-2005) |
DVD | Chirurgien-dentiste, ancien premier adjoint[Note 4] Conseiller général de Flers (1973 → 1979) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | juin 1978 | Émile Halbout | Centriste | Apiculteur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1978[40] | mars 1983 | Madeleine Louaintier | DVD | Conseillère d'éducation en collège, ancienne adjointe Élue à la suite d'une élection municipale partielle | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | mars 1989 | Jean Douard | DVD | Chirurgien Conseiller général de Flers-Nord (1982 → 1992) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989[41] | mars 2001 | Michel Lambert | PS | Professeur de philosophie Député de l'Orne (3e circ.) (1981 → 1993) Conseiller général de Flers-Sud (1982 → 1992) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001[42] | En cours (au 19 mai 2023) |
Yves Goasdoué | PS puis DVG puis La Convention[43] |
Cadre territorial Député de l'Orne (3e circ.) (2012 → 2017) Conseiller général de Flers-Sud (1998 → 2012) Président de Flers Agglo (2001 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[44] |
Jumelages
- Warminster (Royaume-Uni) depuis 1973.
- Poundou (Burkina Faso) depuis 1977.
- Wunstorf (Allemagne) depuis 1994.
- Charleston (États-Unis) depuis 2022[45].
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :
- total des produits de fonctionnement : 16 912 000 €, soit 1 113 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 14 940 000 €, soit 983 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 3 155 000 €, soit 208 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 3 145 000 €, soit 207 € par habitant.
- endettement : 14 399 000 €, soit 948 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 20,77 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,58 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 64,04 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 694 €[47].