Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X
société sacerdotale de vie commune sans vœux visant à former des prêtres traditionalistes / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Fraternit%C3%A9 sacerdotale Saint-Pie-X?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Pie X (homonymie).
La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (sigle : FSSPX), nommée aussi Fraternité des apôtres de Jésus et Marie[1], est une société de prêtres traditionalistes voire intégristes[2], sans statut canonique au sein de l'Église catholique avec laquelle elle maintient des relations complexes[3]. Son but est « le sacerdoce et tout ce qui s'y rapporte »[4] (principalement, de former des prêtres et de tenir des séminaires). Elle a son siège à Menzingen, dans le canton de Zoug (Suisse)[5]. Elle est nommée en l'honneur de Pie X, pape de 1903 à 1914, qui fut canonisé en 1954.
Fondation |
---|
Type |
Société de vie apostolique, Sodalité |
---|---|
Mouvement |
Traditionaliste ou Intégriste, selon les points de vue |
Objectif |
Célébration des sacrements selon la forme tridentine du rite romain, spiritualité catholique et mariale |
Siège |
Fondateur | |
---|---|
Supérieur général |
Davide Pagliarani (depuis ) |
Site web |
Fondée le , cette société, dont les statuts avaient été reconnus et approuvés par l’évêque diocésain de Fribourg en 1970 à titre de « pieuse union », perd sa reconnaissance canonique par l'Église catholique en 1975. La décision de son fondateur, Marcel Lefebvre, d'ordonner des prêtres sans permission du Saint-Siège lui vaut d’être sanctionné en juillet 1976 par la suspense a divinis. Il est frappé d’excommunication latae sententiae (en) en 1988, lorsqu’il consacre quatre évêques sans permission du pape Jean-Paul II et en dépit de l'interdiction explicite de ce dernier.
Si Marcel Lefebvre et les membres de la communauté Saint Pie X se considèrent comme « traditionalistes », pour certains, ainsi que l'explique Émile Poulat, le mouvement fait partie de l'« intégrisme »[6], dans un débat sémantique qui n'est pas tranché[7]. Par ailleurs, les liens de la Fraternité avec l'extrême droite sont « notoires » en France[8]. Plusieurs actions de ses membres, voire de ses institutions, ainsi que des prises de position de ses dirigeants, ont suscité la polémique.
Des négociations avec le Saint-Siège amènent Benoît XVI à lever l'excommunication des évêques en 2009, sans que cela signifie le retour à la pleine communion de la FSSPX, qui doit reconnaître l'autorité du pape et du concile Vatican II[9]. Les contacts continuent au sein de la commission pontificale Ecclesia Dei, et, le , Bernard Fellay rencontre le pape François[10].
En 2016, dans sa lettre apostolique Misericordia et misera clôturant le jubilé de la Miséricorde, le pape François rend licite le sacrement de confession donné par les prêtres de la fraternité « jusqu'à ce que soient prises de nouvelles dispositions ». L'année suivante, il crée des dispositions pour assurer la reconnaissance catholique des mariages de la Fraternité « lorsqu’il n’y a pas d’autre prêtre qui puisse recevoir le consentement des mariés »[11]. En 2019, il supprime la commission Ecclesia Dei, considérant que les débats avec la FSSPX sont principalement de nature doctrinale.
La Fraternité est accusée de tenter d'étouffer des abus sexuels commis par plusieurs de ses membres.