Gabon
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Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au sud-est et au sud de la république du Congo, au nord-nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun.
République gabonaise
Drapeau du Gabon |
Armoiries du Gabon |
Devise | Union, Travail, Justice |
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Hymne |
La Concorde |
Fête nationale | |
· Événement commémoré |
Indépendance vis-à-vis de la France () |
Forme de l'État | Dictature militaire |
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Président de la Transition | Brice Oligui Nguema |
Vice-président | Joseph Owondault Berre |
Premier ministre | Raymond Ndong Sima (transition) |
Président de l'Assemblée nationale | Jean-François Ndongou (transition) |
Présidente du Sénat | Paulette Missambo (transition) |
Parlement | Parlement |
Chambre haute Chambre basse |
Sénat Assemblée nationale |
Langues officielles | Français |
Capitale | Libreville |
Plus grandes villes | Libreville, Port-Gentil |
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Superficie totale |
267 667 km2 (classé 76e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC + 1 |
|
|
Indépendance | France |
Date | [1] |
Gentilé | Gabonais, Gabonaise |
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Groupes ethniques | Fang, Punu-Échira/Vili, Myènè, Nzebi/Adouma, Teke-Mbete |
Population totale (2023[2]) |
2 397 368 hab. (classé 146e) |
Densité | 9 hab./km2 |
PIB nominal (2018) |
16,853 milliards de dollars[3] (0,84 %)[4] (123e) |
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PIB (PPA) par hab. (2015) | 15 103 dollars[5] (98e) |
Monnaie |
Franc CFA (CEMAC) (XAF ) |
IDH (2021) | 0,706[6] (élevé ; 112e) |
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IDHI (2021) | 0,554[6] (93e) |
Coefficient de Gini (2017) | 38,0 %[7] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,541[6] (140e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 49,7[8] (51e) |
Code ISO 3166-1 |
GAB, GA |
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Domaine Internet | .ga |
Indicatif téléphonique | +241 |
Code sur plaque minéralogique | G |
Organisations internationales |
ONU UA suspendu Commonwealth suspendu OIF OPEP BAD G24 CGG CEEAC OHADA APO ZPCAS CICIBA CAMES |
Ce qui est aujourd'hui le Gabon est colonisé par la France et intégré à la colonie du Congo français en 1882. Le territoire devient une colonie distincte en 1906 et obtient son indépendance en 1960 sous la présidence de Léon Mba, qui gouverne le pays jusqu'à sa mort en 1967. Son vice-président, Omar Bongo lui succède et déclare le Parti démocratique gabonais (PDG) parti unique en 1968. Bien que le multipartisme soit instauré au début des années 1990, le PDG reste toujours le parti dominant tandis que Bongo se maintient au pouvoir jusqu'à sa propre mort en 2009. Son fils, Ali Bongo devient alors le nouveau président, et gouverne le pays jusqu'à son renversement par le coup d'État de 2023.
C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé et celui d'Ivindo, inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Une faible population, d'importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d'être l'un des pays les plus prospères d'Afrique. Le pays affiche l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne selon l'Organisation des Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant le plus élevé derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana. Le produit intérieur brut a augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012. Cependant, du fait de grandes inégalités dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre.
La langue officielle est le français. La quasi-totalité des habitants sont membres des groupes ethniques bantous. Le christianisme est la religion la plus pratiquée.
Histoire géologique et paléontologique
Le Gabon recèle les traces d'organismes multicellulaires les plus anciens connus à ce jour. Elles remontent à 2,1 milliards d'années et ont été découvertes dans le Francevillien de la région de Franceville en 2008[9],[10],[11]. En , le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) annonce la découverte de nouveaux fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 cm et confirme l'âge du gisement fossile à 2,1 milliards d'années[12].
Préhistoire et protohistoire
Il existe des traces d'un peuplement préhistorique du Gabon remontant à 400 000 ans et se poursuivant jusqu'à l'âge du fer. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est actuellement le Gabon. Chasseurs-cueilleurs, ils s'installent environ 5 000 ans avant notre ère. Une vague de peuplement bantoue leur succède. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère[13],[14]. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès le Ier millénaire av. J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvent donc un peuplement pygmée sur place[15].
En 2021, des pierres taillées découvertes sur le site d'Elarmékora sont datées indirectement d'au moins 650 000 ans. La datation repose sur celle des échantillons de sol prélevés depuis la surface jusqu'à la strate où se trouvaient les pierres, datés par les nucléides cosmogéniques aluminium 26 et béryllium 10[16].
Peuplement du Gabon
Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle dans la zone de l'actuelle province de l'Estuaire[15],[17]. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au XVIe siècle tant par le nord via la vallée de l'Ivindo (Mitsogos, Okandés, Bakotas…) que par le sud (Échiras, Punus, Balumbus, Nzebi, Adoumas…). Les Fangs, eux aussi bantous[18], s'installent progressivement jusque dans le courant du XIXe siècle[19].
Arrivée des Européens
Le peuplement du Gabon se constitue donc par vagues successives d'immigration, jusqu'au XIXe siècle, de Pygmées puis plus massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostent, au XVe siècle, les premiers Européens, des Portugais. Le nom du Gabon lui vient de ces premiers colons ; Gabão en portugais signifie « caban », en rapport avec la forme de l'estuaire qui borde les côtes de Libreville. D'après le Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol Ketchiemen[20], il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales.
Les Portugais, suivis des Hollandais, se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes, établis dans l'estuaire du Komo et les Orungus, implantés dans le delta de l'Ogooué. Les esclaves sont d'abord destinés aux plantations de Sao Tomé avant que ne se développe le commerce avec l'Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire… Durant cette période, qui s'étend jusqu'au XIXe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils établissent des implantations et des fortins dans la zone littorale et les relations avec l'intérieur du pays passent par les peuples côtiers[21],[22].
Colonisation française
La France occupe le Gabon progressivement à partir du milieu du XIXe siècle, après un traité signé avec le « roi Denis », en 1839. Les explorateurs commencent à pénétrer l’arrière-pays (tels le Franco-Américain Paul Belloni Du Chaillu, qui donnera son nom au massif du Chaillu, ou Pierre Savorgnan de Brazza qui remonte le cours de l'Ogooué en 1874, puis 1876-1878 et 1879-1882).
En 1886, le Gabon devient une colonie qui, dès 1888, est fusionnée avec celle du Congo sous le nom de Gabon-Congo puis, en , de Congo français[23]. En , à la suite d'un décret du [24], le Gabon redevient une colonie distincte, le reste du Congo français formant les deux colonies du Moyen-Congo et d'Oubangui-Chari et le territoire militaire du Tchad[23]. En , les colonies du Gabon et du Congo sont intégrées dans l'Afrique-Équatoriale française (AEF)[23].
En 1940, le Gabon est d'abord tenu par des forces vichystes, mais après la brève campagne du Gabon, il passe, avec l'AEF, dans le camp de la France libre. Ses dirigeants coloniaux sont alors internés[25].
En 1946, le Gabon devient un territoire d'outre-mer[23].
En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la nouvelle Constitution de la Ve République (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département français. Léon Mba, président de ce Conseil, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement métropolitain. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba[26],[27].
Indépendance
Le , comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance. Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre Léon Mba, qui avait demandé à ce qu'il devienne un département français d'outremer[28]. Ce dernier en devient le premier président[1]. Il est soutenu par la France qui assure même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit)[29], jusqu'à son décès en 1967 où il est remplacé par le vice-président, Albert-Bernard Bongo (appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba »).
Le président Omar Bongo instaure aussitôt le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais (PDG). L'exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assure une relative prospérité au Gabon. Le président Bongo devient un chef d'État très courtisé, notamment par la France qui en fait un de ses alliés africains les plus sûrs. En échange du soutien de l’Élysée, qui peut intervenir pour le destituer, Bongo consent à mettre à disposition de la France une partie des richesses du Gabon et en particulier son pétrole et son uranium, ressources stratégiques. Sur les questions de politique internationale, le Gabon s'aligne sur Paris[30].
En 1968, Omar Bongo, toujours sous l'influence de Jacques Foccart, est contraint par la France de reconnaître la pseudo-indépendance du Biafra (sud-est du Nigeria). Il doit même accepter que l'aéroport de Libreville serve de plaque tournante aux livraisons d'armes opérées en faveur du colonel Odumegwu Emeka Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra). C'est aussi depuis le Gabon que les mercenaires de Bob Denard tentent de déstabiliser le régime marxiste-léniniste du Bénin[31].
À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique, incitant la population à multiplier les revendications sociales et politiques[32].
Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en septembre-octobre 1990[33],[34].
Après cette conférence nationale, dans le cadre d'élections où il n'est plus seul candidat, Omar Bongo est de nouveau élu en 1993, 1998 et 2005, quoique dans des conditions souvent contestées. Le , Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d'Omar Bongo, devient le troisième président du Gabon, élu à l'occasion d'un scrutin majoritaire à un tour[35], avec 41,79 % des suffrages exprimés, soit environ 141 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devance Pierre Mamboundou, crédité de 25,64 % des voix, et André Mba Obame, le nouveau chef de l'opposition gabonaise et ancien ministre de l'Intérieur[36]. Les résultats sont fortement contestés et à la suite de forts soupçons de fraude, des émeutes éclatent et sont violemment réprimées par les forces de l'ordre, fidèles au pouvoir[37].
Par la suite, plusieurs enquêtes attestent que les scores ont été truqués. Dans un documentaire diffusé sur France 2 en décembre 2010, le diplomate Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président Jacques Chirac, confirme cette version des faits. L'ambassadeur américain Charles Rivkin, dans un télégramme transmis en novembre 2009 à la secrétaire d’État, le confirme également : « octobre 2009, Ali Bongo inverse le décompte des voix et se déclare président »[38].
Le 31 août 2016, à la suite de nouvelles élections présidentielles, la commission électorale annonce qu'Ali Bongo remporte le scrutin à cinq mille voix près. L'opposition dénonce immédiatement ces résultats. Des émeutes encore plus violemment réprimées que celles de 2009 éclatent, avec comme point d'orgue l'attaque du quartier général de l'opposition par la garde présidentielle qui fait de nombreux morts. Le , Ali Bongo est proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping avec 47,24 % des suffrages.
Le , le Parlement européen adopte une résolution déclarant que les résultats de la présidentielle « manquent de transparence » et sont « extrêmement douteux »[39].
Le , une unité de soldats mutinés, prétextant l'état de santé d'Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup d'État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés[40],[41]. Le , un nouveau Premier ministre est nommé, Julien Nkoghe Bekalé[42]. Le pouvoir gabonais connaît une guerre des clans au sommet. Les remaniements ministériels se succèdent entre janvier et décembre 2019, alors que l'incertitude demeure sur l'état de santé d'Ali Bongo[43],[44]. Rose Christiane Ossouka Raponda est nommée première ministre en juillet 2020, puis Alain Claude Bilie By Nze lui succède en .
Le 30 août 2023, Ali Bongo, annoncé comme réélu quelques heures plus tôt, est renversé par un coup d'État militaire mené par le général Brice Oligui Nguema. Celui-ci est investi le 4 septembre[45].
Le Gabon a un régime hybride. Il comporte à la fois les caractéristiques du régime présidentiel et de celui dit parlementaire. Le premier président de la République gabonaise est Léon Mba en 1960. Omar Bongo devient le deuxième président de la République gabonaise en 1967, à la mort de Léon Mba. Il est alors, à 32 ans, le plus jeune chef d'état au monde[46]. Il reste au pouvoir de 1967 jusqu'à son décès en 2009.
Entre 1968 et 1990, le pays est sous le régime du parti unique, le Parti démocratique gabonais (PDG). Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme, avec les premières élections législatives multipartites en presque trente ans en septembre-octobre 1990[33],[47].
Malgré cette certaine démocratisation, la situation économique du pays n'évolue guère tandis qu'Omar Bongo et son parti présidentiel se maintiennent au pouvoir. Il meurt le , à l'âge de 73 ans[48]. L'intérim est assuré par la présidente du Sénat, Rose Rogombé, jusqu'à l'élection anticipée de 2009[49]. Ali Bongo succède alors à son père[36].
Le , alors que les résultats de l'élection présidentielle déclarent Ali Bongo réélu pour la troisième fois, un coup d'État militaire destitue Ali Bongo[50]. Brice Oligui Nguema est désigné chef de l'État par la junte, qui porte le nom de Comité pour la transition et la restauration des institutions[51].
Françafrique
L'expression « Françafrique » désigne le système de relations (économiques, politiques, militaires…) et les réseaux d'influence utilisés par la France pour son action en Afrique, essentiellement auprès de ses ex-colonies. Le Gabon est considéré comme un des symboles de la Françafrique[52],[53],[54], les deux pays entretenant des liens très étroits ; ils sont liés par de nombreux accords[55] et, particulièrement, un accord de défense[56]. Le Gabon, à Libreville et Port-Gentil, abrite une des dernières bases permanentes françaises en Afrique, celle du 6e bataillon d'infanterie de marine, forte de 1 000 soldats[57],[58]. Économiquement, l'entreprise Total est le principal producteur de pétrole du pays[59] ; la France, réciproquement, reste le principal fournisseur du Gabon[60].
L'affaire Elf, datant de 1994, qui éclate en France et ne tarde pas à éclabousser Omar Bongo et son entourage[61], ou « l'affaire des biens mal acquis » de 2007[62],[63] sont considérées comme représentatives de la face sombre du système « Françafrique »[64],[65],[66].
Commonwealth
Le Gabon et le Togo rejoignent le Commonwealth le [67].
Diplomatie et relations internationales
Du fait du poids économique de son pays et de la longévité du président Omar Bongo à son poste, qui lui a permis d'entretenir des relations suivies avec les dirigeants internationaux, le Gabon occupe une place non négligeable dans la diplomatie africaine, voire au-delà[68],[69]. Le pays s'est investi dans les conflits entre le Tchad et la Libye, en Angola, Namibie… et, plus récemment, dans le conflit syrien ou en Centrafrique, y compris militairement[70].
Le Gabon est membre de plusieurs organisations internationales dont les Nations unies, l'Union africaine, la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)[71], la francophonie[72], le Commonwealth[67] et l'Organisation de la coopération islamique (OCI)[73].