Gorintō
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Gorintō (五輪塔?) (« tour à cinq anneaux ») est le nom d'un type japonais de pagode bouddhiste qui aurait été adopté en premier par les sectes Shingon et Tendai au milieu de l'époque de Heian[1]. Utilisé à des fins commémoratives ou funéraires[2], il est donc fréquent dans les temples bouddhistes et les cimetières. Il est aussi appelé gorinsotōba ou gorinsotoba (五輪卒塔婆?) (« stūpa à cinq anneaux ») ou goringedatsu (五輪解脱?)[2],[3], dans lequel le mot sotoba est une translittération du mot sanskrit stūpa[4].
Le stūpa est à l'origine une structure ou un autre édifice sacré contenant une relique de Bouddha ou d'un saint[5] puis il a été progressivement stylisé de diverses manières et sa forme peut changer passablement en fonction de l'époque et du pays où il se trouve[3]. Des bandes offertoires de bois avec cinq subdivisions et couvertes d'inscriptions complexes appelées aussi sotoba se trouvent souvent sur les tombes dans les cimetières japonais (voir photo ci-dessous)[2]. Les inscriptions portent un sūtra ainsi que le nom posthume du défunt. Ces bandes peuvent être considérées comme des variantes de stūpa.