Groupe Les Républicains (Assemblée nationale)
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Le groupe Les Républicains (LR), dénommé de 2002 à 2003 groupe de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP), puis entre 2003 et 2015 groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), est un groupe parlementaire français de droite à l'Assemblée nationale composé majoritairement de députés membres du parti Les Républicains, anciennement UMP.
Groupe Les Républicains | |
Chambre | Assemblée nationale |
---|---|
Législature(s) | XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République) |
Fondation | |
Ancien(s) nom(s) | Groupe de l'Union pour la majorité présidentielle Groupe de l'Union pour un mouvement populaire |
Président | Olivier Marleix |
Porte-paroles | Émilie Bonnivard Pierre-Henri Dumont Anne-Laure Blin Philippe Gosselin |
Partis membres | Les Républicains Soyons libres Nouvelle Énergie Oser la France Nous France Union des démocrates et indépendants Divers droite |
Représentation | 61 / 577 |
Positionnement | Droite[1],[2],[3],[4] |
Idéologie | Conservatisme[5],[6],[7],[8],[9],[10] Gaullisme[11],[12],[13],[14],[15],[16] Opposition à l'immigration[17],[18],[19],[20] |
Site Web | www.deputes-les-republicains.fr |
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Le groupe est constitué à l'Assemblée nationale au début de la XIIe législature de la Cinquième République le sous l'appellation « Union pour la majorité présidentielle », avant de prendre le nom du nouveau parti Union pour un mouvement populaire le .
Il succède aux groupes Rassemblement pour la République (RPR) et Démocratie libérale et indépendants (DLI) de la précédente législature, tout en rassemblant une grande partie des députés qui siégeaient jusque-là au groupe de l'Union pour la démocratie française (UDF). Après les élections législatives de 2007, il est reformé le , puis à nouveau le après les élections de juin 2012.
Il rassemble les élus :
- de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), devenue en Les Républicains (LR) ;
- du Parti chrétien-démocrate (PCD) (jusqu'en ) ;
- du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) (jusqu'en ) ;
- de députés divers droite ;
- du Parti radical (jusqu'en pour une partie des députés).
Groupe majoritaire à l'Assemblée nationale sous les XIIe et XIIIe législatures, il est présidé par Christian Jacob à partir de 2010. Au , il compte 307 membres et sept apparentés[21]. À l'ouverture de la XIVe législature, le groupe, désormais dans l'opposition parlementaire, comprend 185 membres et 11 apparentés[22]. Christian Jacob est reconduit à sa présidence.
Le , 43 députés UMP créent une Amicale gaulliste de l'Assemblée nationale afin de « nourrir la réflexion » lors du congrès de l'UMP de [23].
Le , François Fillon fonde, avec 67 députés, un nouveau groupe, le Rassemblement-UMP, en attendant que le président contesté de l'UMP, Jean-François Copé, organise une nouvelle élection pour la présidence du parti [24],[25]. Le groupe R-UMP compte, au , 69 membres et deux apparentés[26]. Ce groupe est dissous le à la suite de la conclusion d'un accord entre copéistes et fillonistes.
En , après révélé des liens importants du groupe avec Bygmalion, le journal en ligne Mediapart révèle que le Groupe UMP a accordé un prêt de 3 millions d'euros au parti UMP alors qu'il est essentiellement financé par une dotation de l’Assemblée nationale (3 millions d’euros par an pour le Groupe UMP) qui est exclusivement destinée à « assurer leur fonctionnement[27] »[28].
Le , le groupe UMP est renommé groupe « Les Républicains », suivant le changement de nom du parti.
Après les élections législatives de 2017, seuls 112 députés LR sont élus, ce total comprenant aussi des investitures LR-UDI, ce qui constitue un « revers historique »[29], soit moins que le plancher historique de 158 des élections de 1981[30]. Le les « constructifs » ne souhaitent pas rejoindre le groupe et créent, avec les élus UDI, le groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants. Le groupe LR compte donc 100 députés à l'Assemblée nationale, dont 95 élus Les Républicains et cinq apparentés divers droite, ils sont qualifiés de « Républicains historiques ». Son président, Christian Jacob, réélu le face à Damien Abad, obtient 62 voix à 32 pour le second.
Candidat | Circonscription | 1er tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | |||||
Christian Jacob | Quatrième circonscription de Seine-et-Marne | 62 | 65,96 | |||
Damien Abad | Cinquième circonscription de l'Ain | 32 | 34,04 | |||
Votants | 94 |
Le , le candidat LR à la présidence de l'Assemblée nationale, Jean-Charles Taugourdeau, recueille 94 voix[31]. Lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, 23 députés votent contre la confiance, 75 s'abstiennent[32]. Les députés du groupe LR présentent en moyenne les revenus annuels les plus élevés des groupes parlementaires[33]. Après un an de législature, le groupe LR est le groupe le moins présent aux votes de l'Assemblée avec un taux de 18 %, proche de celui du groupe Nouvelle gauche (19 %)[34].
Damien Abad est élu président du groupe le . Contexte souligne alors que « l’élection s’est faite avant tout sur les personnalités, et pas sur une ligne politique », précisant que selon tous les députés LR interrogés, « les anciens clivages entre « sarkozystes », « fillonistes » et « juppéistes » n’ont plus cours dans le groupe »[35]. Après une période d'« ambiguïté » sur son positionnement politique pendant l'élection présidentielle de 2022, Damien Abad quitte la présidence du groupe le et se met « en congés » de son parti – l'intérim de la présidence est assuré par Virginie Duby-Muller[36].
Candidat | Circonscription | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Damien Abad | Cinquième circonscription de l'Ain | 34 | 32,69 | 64 | 63,37 | |
Olivier Marleix | Deuxième circonscription d'Eure-et-Loir | 20 | 19,23 | 37 | 36,63 | |
Michèle Tabarot | Neuvième circonscription des Alpes-Maritimes | 17 | 16,35 | |||
Daniel Fasquelle | Quatrième circonscription du Pas-de-Calais | 14 | 13,46 | |||
Véronique Louwagie | Deuxième circonscription de l'Orne | 12 | 11,54 | |||
Philippe Gosselin | Première circonscription de la Manche | 7 | 6,73 | |||
Votants | 104 | 101 |
À la suite des élections législatives de 2022, Olivier Marleix est élu président du groupe face à Julien Dive le [37]. Si son élection semble consacrer la victoire des adversaires d'un « pacte de gouvernement » avec LREM, Le Monde observe que « depuis le début de la législature, les députés LR apparaissent pourtant comme de solides appuis pour l’exécutif, désormais contraint de trouver alliés et compromis[38]. » Selon L'Humanité, les députés LR votent régulièrement les textes présentés par le gouvernement tout en poussant en faveur de plus de « libéralisme économique »[39].
Candidat | Circonscription | 1er tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | |||||
Olivier Marleix | Deuxième circonscription d'Eure-et-Loir | 40 | 66,67 | |||
Julien Dive | Deuxième circonscription de l'Aisne | 20 | 33,33 | |||
Votants | 60 |