Histoire économique de la république de Venise
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L’histoire économique de la république de Venise de la perra lagune entourant la ville remonte à la période étrusque. Située au fin fond de la mer Adriatique, la ville profite au Moyen Âge de sa situation à proximité des marchés[N 1] d'Europe centrale, et de son appartenance à l'empire byzantin. Par une autonomie croissante, elle acquiert des privilèges commerciaux tant à Byzance que dans le Saint-Empire romain germanique. Avec la quatrième croisade, le doge devient formellement seigneur de trois huitièmes de l'empire byzantin, et un empire colonial voit le jour. Il forme l'épine dorsale logistique des convois maritimes et du commerce libre[N 2], ainsi que de l'approvisionnement de Venise avec la nourriture de base (blé).
La révolution commerciale[N 3] avec ses nouvelles formes d'organisation, de vie et de culture conduit à une domination encore jamais vue de l'économique, du comptable et des mécanismes de contrôle. Les techniques commerciales, les formes de société et les méthodes de financement de Venise[N 4], mais aussi les moyens de soutenir l'économie devancent souvent largement le développement européen.
Les croisades et la conquête de Constantinople ouvrent pour plusieurs siècles le commerce direct vers l'Asie profonde, mais ces voyages de commerce, comme l'équipement et la protection des convois maritimes réguliers, nécessitent des quantités de capitaux qui sont en majorité mis à disposition sous forme de crédits. Seule la noblesse peut disposer[N 5] du droit de pratiquer le commerce au long cours — on connaît son quasi-monopole dans le commerce du poivre[N 6]. La même noblesse monopolise aussi la direction politique.
Malgré la domination des échanges commerciaux, la construction navale est l'industrie prédominante et le plus grand employeur, de loin. Ensuite viennent, à la fin du Moyen Âge la production de toile, de soie et de verre. Une importance considérable revient aussi au commerce du sel sous monopole[N 7] et des céréales, qui contribue, comme le reste du commerce, à l'enrichissement de la noblesse[1].
Dès le début, Venise doit combattre une rude concurrence et se livre, rien qu'avec la république de Gênes à quatre guerres tous azimuts. Au début de l'époque moderne, Venise perd peu à peu ses colonies, au bénéfice de l'Empire ottoman, ainsi que sa position de monopole dans l'Adriatique. En outre, la République des Provinces-Unies des Pays-Bas, et l'Angleterre élisabéthaine affrontent la concurrence vénitienne, tandis que les Portugais tirent à eux le commerce des épices. En outre, le protectionnisme des États européens et de l'Empire ottoman rend l'accès aux marchés plus difficile.
C'est ainsi que la puissance régionale finit par dépendre principalement de la production d'articles de luxe et de la production agricole de la terraferma d'Italie du nord.