Histoire d'Aix-en-Provence au XIXe siècle
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L'histoire d'Aix-en-Provence au XIXe siècle est celle d'une ville connue pour avoir acquis au XIXe siècle le surnom de « belle endormie », faisant allusion à la léthargie, voire à l'immobilisme, de ses administrateurs urbains[1]. Cette image est illustrée par le commentaire de Taine en 1866 pour qui Aix est « tombée ou laissée de côté par la civilisation qui se déplace[2] ». Pour l'historien Philippe Vaudour, l'appellation mérite toutefois d'être nuancée[3]. Aix a connu dès les années 1850 une politique urbaine dynamique, concrétisée par la construction de nouvelles voies ou le projet de création de nouveaux quartiers.
Les principales entreprises de la ville sont alors des échoppes de chocolatiers, de fabricants de chapeaux, de savon, d'huile et de nougat[3]. C'est un artisanat relativement peu développé, qui devra attendre les années 1840 pour connaître un essor.