Hussein ben Ali (roi du Hedjaz)
calife sunnite et roi du Hedjaz (1917–1924) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Hussein ben Ali al-Hashimi (en arabe : ٱلْحُسَيْن بِن عَلِي ٱلْهَاشِمِي, retranscrit en ʾal-Ḥusayn bin ʿAlī ʾal-Hāšimī), né vers 1853[3] à Constantinople et mort le à Amman, est un chérif de La Mecque jusqu'en 1924, roi du Hedjaz de 1916 à 1924 et dernier calife sunnite à partir de 1924[4][5].
ٱلْحُسَيْن بِن عَلِي ٱلْهَاشِمِي
Calife | |
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- | |
Roi du Hedjaz | |
- | |
Chérif de La Mecque | |
- | |
Abd al-Ilah Pasha (en) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle | |
Nationalités |
ottomane (- royaume du Hedjaz (- |
Activité | |
Famille | |
Père |
Ali bin Mohammed bin Abdul Moin (d) |
Mère |
Salah Bani-Shahar (d) |
Conjoint | |
Enfants | |
Parentèle |
Conflit | |
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Maîtres |
الشنقيطي التركزي (d), Aḥmad Ibn-Zainī Ibn-Aḥmad Daḥlān |
Distinctions |
L'honorable |
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C'est l'avant-dernier chérif de La Mecque provenant de la branche des Banu Qatadah de la dynastie Hachémite, qui contrôle les lieux saints de l'islam depuis Ja'far ibn Muhammad al-Hasani, au Xe siècle. Il est considéré comme le père du panarabisme.
Il lance la Grande révolte arabe pendant la Première Guerre mondiale contre l'Empire ottoman et le défait avec l'aide des puissances occidentales. Cependant, après la fin de la guerre, il est trahi par ces mêmes puissances, qui voient d'un mauvais œil l'émergence d'un état arabe trop puissant et un calife susceptible de provoquer l'instabilité de leurs colonies musulmanes. Des conflits au sujet de la Palestine émergent également et il refuse de signer le traité de Versailles en protestation contre la déclaration Balfour.
Dès lors, le Royaume-Uni et la France le trahissent, se partagent le territoire arabe en ne lui laissant que le Hedjaz puis soutiennent son opposant, Abdelaziz Ibn Saoud. Défait par ce dernier, il est exilé à Chypre où il demeure avant de rejoindre Amman pour mourir auprès de son fils, Abdallah Ier. Ses descendants ne reprennent pas le titre califal et la dignité de chérif de La Mecque est supprimée par Ibn Saoud dès sa conquête du Hedjaz
Il est enterré en tant que calife de l'islam sunnite, dans la madrasa al-Arghuniyya, à l'intérieur du complexe de l'esplanade des mosquées (al-Ḥaram aš-Šarīf)[6].
Son action pendant le génocide arménien, où il prend position pour protéger les Arméniens, fait de lui l'un des premiers dirigeants à s'engager, dès 1917, pour protéger les victimes, selon l'Institut national arménien. Selon les témoignages de certains survivants, il aurait permis de sauver environ 4,000 personnes en les exfiltrant hors du désert de Syrie.
Son califat rencontre à la fois l'opposition de l'Empire britannique, des sionistes et des wahhabites[7] mais il reçoit le soutien d'une large partie de la population musulmane de l'époque[8],[9],[10],[11] et de Mehmed VI[12].