Identité littéraire des personnages dans La Maison d'Âpre-Vent
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La Maison d'Âpre-Vent[N 1],[1],[2], Bleak House en anglais, publié entre mars 1852 et septembre 1853, est, avec plus de soixante personnages, l'un des plus peuplés des romans de Charles Dickens.
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La Maison d'Âpre-Vent | ||||||||
Page-titre de Bleak House | ||||||||
Auteur | Charles Dickens | |||||||
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Pays | Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande | |||||||
Genre | Roman (satire institutionnelle et sociale) | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | Bleak House | |||||||
Éditeur | Chapman and Hall | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Mme Henriette Loreau, sous la direction de P. Lorain (avec l'aval de l'auteur, disponible sur Bleak-House) | |||||||
Éditeur | Hachette | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1896 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Certains ne sont que de fugitifs passants, comme Miss Wisk au nom éloquent[N 2], qui ne fait qu'une brève apparition au mariage de Caddy Jellyby, jeune fille tenant un rôle important dans l'intrigue ; pour autant, chacun d'eux, émanant de toutes les strates sociales, se trouve étroitement relié au schéma général. Ils sont tour à tour décrits par les deux narrateurs, l'un, anonyme, s'exprimant à la troisième personne pour rendre compte des démêlés de la loi et du beau monde, l'autre, Esther Summerson, la seule véritable héroïne du roman, qui raconte en contrepoint son histoire personnelle, vécue sept années auparavant, puis qui finit par rattraper son homologue en participant directement à l'histoire[3].
Certains ne se retrouvent que dans un seul récit ; d'autres, mais ils restent peu nombreux, vont de l'un à l'autre en certaines occasions, ce qui implique l'établissement de passerelles narratives ; ainsi, par le stratagème de cette double narration (double narrative), que Paul Schlicke, et il n'est pas le seul, juge « audacieux »[4], Dickens les présente sous plusieurs facettes, les deux points de vue s'avérant complémentaires.
De plus, la double narration rend leur caractérisation à deux mains plus complexe, ce qui donne l'occasion à Dickens de déployer une large palette de procédés alliant la satire au pathos, des emprunts aux traditions littéraires ou populaires, à l'actualité et au mythe. Enfin, chaque personnage remplit une fonction bien délimitée au sein de cette vaste structure apparemment échevelée, mais dont la cohérence, l'unité et aussi la finalité se dégagent peu à peu d'inexorable façon.