Industrie minière en république démocratique du Congo
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L'exploitation des ressources minières de la république démocratique du Congo a commencé il y a plus d'un siècle[Quand ?], et constitue une part significative de l'économie nationale de la RDC, bien que celle-ci soit essentiellement basée sur l'agriculture. En effet, le sous-sol de la république démocratique du Congo compte parmi les plus riches au monde au regard de la géologie et de la minéralogie.
La RDC possède des gisements d'une cinquantaine de minerais, mais seulement une douzaine d'eux est exploitée : le cuivre, le cobalt, l'argent, l'uranium (par Areva), le plomb, le zinc, le cadmium, le diamant, l’or, l’étain, le tantale, le tungstène, le manganèse et quelques métaux rares comme le coltan. La république démocratique du Congo extrait également de son sous-sol des diamants. Le pays possède la deuxième réserve mondiale en cuivre avec 10 % du total recensé sur la planète et surtout les plus importantes réserves de cobalt (près de 50 %).
Les ressources minières sont situées principalement dans l’est et dans le sud de la république démocratique du Congo, deux régions que se disputent les trois groupes rebelles au régime de Laurent-Désiré Kabila[1].
Étant donné cet avantage naturel, la défaillance de l'économie de la RDC est généralement attribuée à la « malédiction des ressources naturelles », qui décrit la difficulté rencontrée par certains pays ayant des ressources naturelles en abondance, à se développer économiquement[2].