Industrie nucléaire en France
industrie de production d'énergie à partir de matières fissiles en France / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Industrie nucléaire en France?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
L’industrie nucléaire en France est mise en place dans les années 1950 et 1960 par la construction de réacteurs nucléaires à uranium naturel graphite gaz (à Marcoule, Chinon, Saint-Laurent et Bugey), d'un réacteur à eau lourde (à Brennilis) et d'un réacteur à eau pressurisée (à Chooz A).
Après le déploiement du programme nucléaire militaire, l'industrie nucléaire devient progressivement la principale source de production d'électricité en France. Le nucléaire couvre, en 2016, 72 % de la production française d'électricité, qui représente elle-même 27 % de la consommation finale d'énergie du pays[é 1].
La filière nucléaire française rassemble 2 500 entreprises employant en 2015 près de 220 000 salariés (emplois directs et indirects) particulièrement qualifiés et génère un chiffre d’affaires de 50 Md€ dont 14 Md€ de valeur ajoutée, selon la direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l'Économie et des Finances.
La France décide de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025, lors de l'adoption de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015[1]. Le gouvernement acte, en , du report au-delà de 2025 de la baisse de la part du nucléaire de 75 à 50 % de la production d'électricité, dont le calendrier est fixé en 2019 par la programmation pluriannuelle de l'énergie, qui reporte à 2035 l'objectif de 50 %. En 2020, la centrale nucléaire de Fessenheim, première centrale REP de la filière à 900 MW de France, est mise définitivement à l'arrêt.
En février 2022, le président Macron annonce la relance d'un programme nucléaire de six nouveaux réacteurs.