Infirmité et pauvreté au Moyen Âge
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L’infirmité au sens actuel ne se démarque pas de la misère à l’époque médiévale[1]. En effet, celle-ci s’inscrit dans la classe sociale des pauvres en tout genre et, pour les deux derniers siècles avant la Renaissance, elle inclut bohémiens, filles de joie, jongleurs, truands et autres marginaux. Les pauvres et les infirmes « personnes faibles[2] » sont loin de représenter un phénomène historique isolé.
Si l’on considère les ressources matérielles, la majeure partie de la population à l’époque médiévale après l’an mil serait aujourd’hui considérée comme pauvre. Les techniques agricoles sont trop précaires pour permettre un bon rendement des terres, les plantes disponibles pour les pauvres sont peu caloriques et la population est à la merci du changement climatique qui met en péril les cultures, lorsque s'installe le petit âge glaciaire. Il aura des conséquences catastrophiques de froid et humidité.
Les populations les plus démunies sont les premières touchées par le fléau de la famine, parmi les guerres et les épidémies de peste.
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