Insuffisance rénale chronique chez l'humain
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L'insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie non transmissible (MNT), qui se caractérise par une altération progressive, lente et irréversible du rein, avec pertes de néphrons, qui empêche le rein de correctement éliminer du sang certains déchets métaboliques toxiques, dont l'urée et la créatinine (ce qui induit une auto-intoxication dite « urémique », se traduisant par un « syndrome urémique ». Cette maladie chronique représente un problème majeur de santé publique dans un nombre croissant de pays ; Selon l'Académie de médecine, en France en 2002, « l'incidence des patients arrivés au stade ultime de la maladie est en France de 126,4 malades par million d'habitants, et le coût des soins correspond à 2 % du total des dépenses de l'assurance maladie ». Selon Xiangdong Fang et ses collègues de l'Université de Nanchang, en 2024, l'IRC, à divers stades, touche « plus de 10 % des personnes dans le monde et est l’une des principales causes de décès, mais sa pathogenèse reste insaisissable ».
(Insuffisance rénale chronique)
Médicament | Dihydrotachystérol (en), carbonate de calcium, hydroxyde de magnésium, bumetanide, acétate de calcium, cholécalciférol, calcium (glucoheptonate de) dihydraté (en), furosémide, ethacrynic acid (en), magaldrate (en), dihydroxyaluminum sodium carbonate (d), torasemide, ethacrynate sodium (d), aluminium carbonate (en), carbonate ion (d), lanthanum carbonate (en), époétine alfa (en), Paricalcitol, sevelamer et méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta (d) |
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Spécialité | Néphrologie |
CIM-10 | N18 |
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CIM-9 | 585 403 |
DiseasesDB | 11288 |
MedlinePlus | 000471 |
eMedicine | 238798 |
MeSH | D007676 |
Patient UK | Chronic-kidney-disease-chronic-renal-failure |
D'abord « silencieuse », c'est à dire sans symptômes visibles, elle évolue très lentement avec, au moment de l'apparition des symptômes, le constat d'une destruction rénale déjà souvent importante ; on parle alors de la forme « sévère » de l'IRC, qui - en l'absence de traitement - conduit à la mort.
Trois types de traitement existent : 1) l'hémodialyse, 2) la dialyse péritonéale et 3) la transplantation rénale. Ils sont en 2024 disponibles dans de nombreux pays, mais sont très coûteux. En outre, certains dégradent considérablement la qualité de vie du malade. Enfin, une étude récente a montré que les enfants atteints d'insuffisance rénale n'avaient pas accès à ces thérapies dans 6 à 19 % des pays.
Les néphrologues constatent une flambée épidémique de cette maladie, qui, pour des raisons au moins en partie mal comprises, s'étend dans le monde, y compris dans les pays pauvres et à revenu faible et intermédiaire, où la population est, de manière générale, plus jeune. Elle est devenue « la troisième cause de décès, qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde. D'ici 2040, on s'attend à ce qu'elle devienne la cinquième cause d'années de vie perdues. D'ores et déjà [2024], 850 millions de personnes sont touchées ». Cette tendance est d'autant plus préoccupante que l'IRC est l'une des pathologies les plus onéreuses pour les systèmes de santé (coût estimé à 140 milliards d'euros par an rien qu'en Europe)[1], et les soigner épuise les fonds de santé publique (130 milliards de dollars/an, rien qu'aux États-Unis). En 2024, les habitants des pays pauvres « supportent déjà les deux tiers de la charge mondiale des maladies rénales » et le taux d'IRC devrait augmenter avec le vieillissement à venir de cette population.
Selon la Revue Nature (3 avril 2024)
« il est temps de tirer la sonnette d'alarme sur l'épidémie cachée de maladies rénales. Avec l'augmentation des taux dans le monde entier, les responsables de la santé publique doivent donner la priorité à la prévention, au traitement, au financement et aux données[2]. »
En 2019, « dans le monde, plus de 850 millions de personnes souffraient de maladies rénales »[3].