Djalâl ad-Dîn Rûmî
poète et mystique persan / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Djalāl ad-Dīn Muḥammad Balkhi (persan : جلالالدین محمد بلخی) ou Rûmî ou Ǧalāl al-Dīn Rūmī[1], né à Balkh (actuel Afghanistan) dans le Khorasan (grande région de culture perse), le et mort à Konya (dans l'actuelle Turquie) le , est un poète, théologien et mystique persan[2] qui a profondément influencé le soufisme. Il est considéré en Orient comme un grand maître spirituel musulman et désigné comme « Mawlânâ »[3].
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle | |
Surnoms | |
Pseudonyme | |
Activités | |
Père | |
Conjoint |
Gauher Khâtûm (d) |
Enfant |
Maîtres |
Bahâ'oddîn Walad, Burhanuddin Muhaqqiq (d) |
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Personnes liées |
Farid Al-Din Attar, Abu'l-Majd Majdud, Shams ed Dîn Tabrîzî (ami), Gürcü Hatun (patron), Mu'in ad-Din Suleyman (patron) |
Influencé par |
Mawla (en) |
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Les 7 leçons (d), Le Livre du dedans, Masnavi-I Ma'navi, Odes mystiques, Maktubat (d) |
Son prénom, Djalal-el-din, signifie « majesté de la religion » (de djalâl, majesté, et dîn, religion, mémoire, culte). Quant à sa nisba (l'indication de son origine), elle renvoie soit à Balkh (le « balkhien ») ou à Byzance (RûmÎ: le « byzantin », le « romain »)[4]. Il reçut très tôt le titre de Mawlānā, « notre maître », souvent écrit Mevlana, qui est devenu intimement lié à l'ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies, qu'il fonda dans la ville de Konya[5]. Il a écrit la majorité de ses œuvres en persan (farsi).
Son œuvre est profondément marquée par sa rencontre avec celui qui deviendra son maître spirituel, Shams ed Dîn Tabrîzî, dont le prénom signifie « soleil de la religion » : j'étais mort, je devins vivant, j'étais pleurs, je devins rire. Le règne de l'amour est venu, je devins règne éternel[6]. Il en fera même l'auteur de l'un de ses ouvrages, le Dîvân-e Shams-e Tabrîzî (Divân de Shams de Tabriz).
Son œuvre principale le Masnavi (ou « Mathnawî », « Mesnevi ») traditionnellement appelé « le Coran en persan », représente au travers de ses poèmes l'un des plus grands commentaires ésotériques du Coran et des hadiths. Cette œuvre est considérée comme l'une des plus influentes dans le soufisme. Rûmî y aurait également repris à son compte certaines fables d'Ésope (via le célèbre Kalila et Dimna d'Ibn al-Muqaffa[7],[8]). Les Turcs, Iraniens, Afghans et autres populations de la région font montre de respect pour ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un grand spirituel et comme un saint, il fréquentait les chrétiens et les juifs tout autant que les musulmans.
L'UNESCO a proclamé l'année 2007 année en son honneur[9], pour célébrer le huitième centenaire de sa naissance. Ainsi, le de la même année, des festivités ont été organisées à Konya, auxquelles ont pris part des derviches tourneurs et des ensembles de musique traditionnelle d'Iran.