Jean-Joseph Mounier
avocat et homme politique français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jean-Joseph Mounier, né le à Grenoble et mort le à Paris, est un avocat et un homme politique français, qui joue un rôle important dans les premiers temps de la Révolution française (1788-1789), mais qui se retire de la vie politique dès 1790, puis part dans l'émigration.
Préfet d'Ille-et-Vilaine | |
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- | |
Député français |
Naissance | |
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Décès |
(à 47 ans) Paris |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise (depuis le ), Grave of Mounier (d) |
Nationalité | |
Activités | |
Enfants |
Victorine Mounier (d) Édouard Mounier |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/167/32)[1] |
En 1788 et 1789, il soutient un programme constitutionnel d'inspiration anglaise combinant un veto royal fort et la souveraineté de la Nation, représentée par une assemblée législative élue au suffrage censitaire. Jouant un rôle de premier plan lors du serment du jeu de paume (20 juin 1789), il proteste après la séance royale du contre les dispositions prises par Louis XVI. Le , il entre dans le comité de Constitution de l'assemblée nationale.
Rapporteur de ce comité à l'Assemblée nationale constituante, il développe dès le les principes qui devront présider à l'élaboration de la Constitution et proclame la nécessité de la faire précéder d'une déclaration des droits de l'homme[2],[3], dans l'élaboration de laquelle il joue aussi un rôle au mois d'août 1789.
Il est président de l'Assemblée lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, qu'il n'approuve pas. Il entre alors dans le groupe des « monarchiens ». Hostile à la constitution que l'Assemblée élabore, il quitte Paris en octobre 1790, puis émigre jusqu'à la proclamation du consulat (novembre 1799).
Sous les gouvernements de Napoléon, il occupe des postes de préfet et de conseiller d'Etat.