Jean Zoa
archevêque camerounais / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jean Zoa, né en ou 1924[1] à Sa'a[2], est considéré par les chrétiens catholiques du Cameroun comme étant l'un des plus grands prélats de l'histoire du pays. Il est à l'origine de la construction de la Basilique Marie-Reine des Apôtres de Yaoundé[3].
Archevêque de Yaoundé | |
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à partir du | |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
Consécrateurs |
Grégoire-Pierre XV Agagianian, Pietro Sigismondi (en), Pierre Veuillot |
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En 1962, il critique la brutalité du régime d'Ahmadou Ahidjo lors de l'affaire du « train de la mort » (vingt-cinq upécistes prisonniers, parmi lesquels plusieurs femmes, meurent d’asphyxie lors d'un transfert dans un train de marchandises). Plus tard pourtant, il se rapproche du régime[4].
Entre 1962 et 1965, il participe au concile Vatican II, de la 1re à la 4e session[5].
C'est en 1968 que le plus jeune des frères Jaccard arrive au Cameroun en qualité de prêtre fidei donum et que 4 ans plus tard, chargés par Zoa, lui et son frère créeront leur prothèse pour enfin commencer a éradiquer la lèpre dans ce pays[6] . Ensuite Zoa les enverra auprès des filles de la rue de Colombie pour les aider à se relever[7].
Il meurt le , à la Cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé, en disant son homélie en présence de tous les évêques du Cameroun, réunis pour la conférence épiscopale[8],[9]. À ses funérailles assistent une trentaine d’évêques, trois cents prêtres, et des milliers de fidèles[10].