Jerónimo Román de la Higuera
historien espagnol / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jerónimo Román de la Higuera (Tolède, 1538 – ibidem, 1611) était un jésuite, historien (spécialiste de l’Espagne antique) et faussaire espagnol.
Naissance | |
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Décès |
(à 73 ans) Tolède |
Pseudonyme | |
Nationalité | |
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Théologie et arts |
Activité |
Ordre religieux |
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À l’issue d’une formation en arts et en théologie à Tolède, Higuera exerça dans différents collèges de jésuites comme maître de grammaire latine et professeur en humanités, et adhéra lui-même à la Compagnie de Jésus en 1562. Auteur de poésies latines, mais surtout passionné par l’histoire, il réalisa plusieurs études sur la géographie et l’histoire antiques de l’Espagne et sur son histoire ecclésiastique, ainsi qu’une histoire de la ville impériale de Tolède.
Par son manque de discernement dans la collecte des données et des faits, il ne mena à son terme aucun de ses ouvrages ni ne parvint à en faire imprimer aucun. Il s’illustra cependant par la production de plusieurs œuvres apocryphes, qu’il présenta comme d’origine paléochrétienne ou médiévale, dont en particulier ses fameuses Chroniques (Cronicones), prétendument l’œuvre du sénateur romain IVe siècle Nummius Æmilianus Dexter. Dès avant leur publication posthume en 1619, ces chroniques furent largement diffusées et discutées ; Nicolás Antonio notamment démontra en 1652 la mystification, mais ne fut pas en mesure de publier son essai. Lors même que les doutes quant à l’authenticité des Cronicones se faisaient plus insistants au cours du XVIIIe siècle, plusieurs érudits en Espagne — sans doute en raison de ce que les fausses chroniques tendaient à glorifier la patrie espagnole — continuaient à s’en autoriser. La publication en 1742, par les soins de Mayans et avec ses commentaires, de l’essai de Nicolás Antonio mit un terme définitif à la supercherie.