Kamânche
famille d'instruments à cordes frottées d'origine iranienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Kamânche, kamancheh, keman, kemanche, kamança ou kemânçe, kemântcheh [che ou tche étant un diminutif ; la terminaison tche est plus adéquate en français, che étant une transcription anglo-saxonne] (en persan: کمانچه, « archet » '"petit arc") désigne une famille d'instruments à cordes frottées d'origine iranienne répandue du Moyen-Orient aux Balkans ou à l'Asie centrale et au Maroc. Il s'agit d'une vièle à pique rustique assez proches de diverses formes du rabâb (les termes étant parfois interchangeables). Son origine remonte au moins au ixe siècle selon le Grand Livre de la musique d’Al-Fârâbî.
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L’art de fabriquer et de jouer du kamantcheh/kamanche, instrument de musique à cordes frottées *
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Femme jouant du kamânche, Qajar Iran, 1800-1825. | |
Pays * | Azerbaïdjan Iran |
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Liste | Liste représentative |
Année d’inscription | 2017 |
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On le trouve en Iran, en Arménie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Turquie (aussi rebab, azeri kemençesi ou kabak kemane) et en Ouzbékistan, Tadjikistan, en Afghanistan et Turkménistan, sous le nom de ghaychak ou ghijak (à ne pas confondre avec le ghaychak iranien ![pourquoi ?]), au Cachemire sous le nom de kashmiri saz, au Kazakhstan sous le nom de Gizhak, et au Xinjiang (cultures tajik, kazakhe et ouïghour), en Chine, sous le nom d’aijeke. Il est très proche de la djoza irakienne. Au Maghreb, on le trouve sous le nom de Kamanja.
Bien que les termes soient parfois également interchangeables, il ne faut pas le confondre avec le kemençe turc ou ottoman qui est l'aboutissement d'une autre vièle en bois, byzantine, appelée lyra et dérivée d'une autre forme de rabâb.