L'Homme H
film sorti en 1958 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'Homme H (美女と液体人間, Bijo to ekitainingen?, littéralement La Belle et les Hommes liquides), est un film japonais réalisé par Ishirō Honda, sorti en 1958, et dont les effets spéciaux sont assurés par Eiji Tsuburaya. Produit et distribué par la Tōhō, il s'agit du premier volet de la « trilogie des mutants » avant The Secret of the Telegian (1960) et The Human Vapor (1960), eux-mêmes inspirés par The Invisible Avenger (1954) de Motoyoshi Oda.
Titre original |
美女と液体人間 Bijo to ekitainingen |
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Réalisation | Ishirō Honda |
Scénario | Takeshi Kimura |
Musique | Masaru Satō |
Acteurs principaux |
Akihiko Hirata |
Sociétés de production | Tōhō |
Pays de production | Japon |
Genre | Science-fiction |
Durée | 87 min |
Sortie | 1958 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il raconte l'histoire de disparitions soudaines de voyous qui se « dissolvent » mystérieusement en ne laissant que leurs vêtements sur place. La police est dans l'impasse jusqu'à ce qu'un scientifique leur explique sa théorie. Les tests atomiques de bombes H dans le Pacifique produiraient des radiations qui rendraient la pluie radioactive et dissoudraient les corps (en épargnant les vêtements !). Les victimes ne seraient alors pas complètement mortes mais se métamorphoseraient en des sortes de créatures liquides pouvant dissoudre et absorber les êtres humains (à part leurs vêtements elles aussi !). La police rejette cette théorie farfelue et continue son enquête dans le monde criminel. Au fur et à mesure, elle doit cependant admettre que ces créatures, surnommées « hommes H », existent réellement et se terrent dans les égouts de Tokyo. Elle doit maintenant trouver un moyen de les détruire.
Ce film est l'un des rares tokusatsu (films à effets spéciaux) de Honda et Tsuburaya (avec The Human Vapor, The Secret of the Telegian et Matango) qui ne comprend pas de kaijū (monstres géants) mais se concentre plutôt sur des délinquants, des chanteurs de boites de nuit et des créatures radioactives et liquides. La bande son n'est pas réalisée par Akira Ifukube, le compositeur habituel des tokusatsu de la Tōhō, mais par Masaru Satō, d'orientation plus jazzy, ambiance qui colle plus au film qui prend place autour du monde de la nuit.