La Châtre
commune française du département de l'Indre / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Pour les articles homonymes, voir La Châtre (homonymie).
La ChâtreÉcouter est une commune française et une sous-préfecture située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
La Châtre | |||||
L'hôtel de ville en 2012. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre (sous-préfecture) |
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Arrondissement | La Châtre (chef-lieu) |
||||
Intercommunalité | Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère (siège) |
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Maire Mandat |
Patrick Judalet (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 36400 | ||||
Code commune | 36046 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Castrais | ||||
Population municipale |
4 034 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 666 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 34′ 59″ nord, 1° 59′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 198 m Max. 263 m |
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Superficie | 6,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | La Châtre (ville-centre) |
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Aire d'attraction | La Châtre (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Châtre (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.lachatre.fr | ||||
modifier |
Localisation
La commune est située dans le sud-est[1] du département de l'Indre.
Les communes limitrophes[1] sont : Montgivray (2 km), Le Magny (3 km), Lacs (3 km) et Briantes (4 km).
Les services préfectoraux[1] sont situés à Châteauroux (34 km), et les autres sous-préfectures sont Issoudun (41 km) et Le Blanc (71 km).
Lieux-dits, hameaux et écarts
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : les Grandes Bordes, Vavre et les Echambons[2].
Géologie et relief
Le sous-sol est pour l'essentiel composé d'argile et de marnes schisteuses[3].
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par la rivière Indre[2].
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Centre-Val de Loire et Climat de l'Indre.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste--Sévère », sur la commune de Sainte-Sévère-sur-Indre à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Paysages
Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud et domine la vallée de l'Indre
Milieux naturels et biodiversité
Typologie
La Châtre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Châtre, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[13] et 7 447 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Châtre, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Zonages d'études
La commune se situe dans l'unité urbaine de La Châtre, dans l’aire urbaine de La Châtre, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de La Châtre[18].
Occupation des sols
Logement
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[19] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
---|---|---|
Nombre total de logements | 2 839 | 2 851 |
Résidences principales | 77,7 % | 77,7 % |
Résidences secondaires | 6,6 % | 6,6 % |
Logements vacants | 15,7 % | 15,7 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 48,7 % | 48,6 % |
Planification de l'aménagement
Projets d'aménagement
Voies de communication et transports
Voies de communication
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 41A, 49, 73, 83A, 927, 940 et 943[20].
- La rue de Bellefond en 2011.
Transports
Les lignes de Châteauroux à La Ville-Gozet et de La Châtre à Guéret passaient par le territoire communal, et la gare de La Châtre desservait la commune. Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares de Châteauroux[20] (36 km) et Argenton-sur-Creuse[20] (39 km).
La Châtre est desservie par les lignes E, F, H et J du Réseau de mobilité interurbaine[21].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[20], à 39 km.
- L'ancienne gare en 1900.
Énergie
Risques naturels et technologiques
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[22].
Qualité de l'environnement
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Châtre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1999, 2001, 2003 et 2020[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 894 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1784 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait-gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Le nom de La Châtre vient du mot latin castra, pluriel de castrum, camp fortifié puis château fort. Le plus souvent, c’est un ancien camp romain qui est ainsi désigné[30]. Le mot castra est à l’origine d’un certain nombre de toponymes qui peuvent être datés d’une période allant du Ve siècle au Xe siècle.
On relève les formes suivantes du nom de La Châtre : Apud Castram, in refectorio canonicorum en 1098, Petri de Castra[31] le , La Chastre[32] en 1196, La Chastre[33] en , Guilelmus de La Chastre[34] en 1391, La taverne de Jehan Peuron, prestre, à La Chastre[35] en , Philippe de La Chastre[36] en , La Chate[37] vers 1435, La Chastre[38] en , La Chatre[39] en 1454, La Chastre[40] en , La Chastre en Berry[41] en , La Chastre[42] en , La Chartre[43] au XVe siècle, La ville de La Chastre en Berry[44] en 1567, La Chatre[45] le et La Châtre[46] au XVIIIe siècle.
Ses habitants sont appelés les Castrais[47].
Préhistoire
Antiquité
Méconnues, les origines de La Châtre ont suscité, par le passé, bien des spéculations chez les historiens locaux. Selon Émile Chénon, une garnison permanente vient s’établir, au temps de l’occupation romaine, sur les hauteurs dominant l’Indre, de façon à surveiller la voie Argenton-Châteaumeillant. Ce camp (castra) est à l’origine d’un groupement de population.
Moyen Âge
Au XIe siècle, la ville est un château féodal, siège d'une baronnie du Bas-Berry dont le premier titulaire connu avec certitude est Ebbes VI, dernier fils de Raoul II de Déols, seigneur de Châteauroux, qui aurait créé pour son fils en 1010 cette baronnie dont dépendaient les seigneuries de Sarzay, Briantes, Angibault, Saint-Martin de Thevet, Maugivray, Montlevicq, Virolan, Bellefont, Ars, L'Alleu, Nohant, Vieilleville et La Prune au Pot ; en viendrait la maison féodale de La Châtre, selon la tradition : en fait, il n'y a pas de preuves formelles, et même en admettant que la famille de La Châtre tire bien son nom de la ville, elle n'en a, en tout cas, pas eu la seigneurie (en revanche, dans le Haut-Berry, elle régna sur La Maisonfort et Nançay).
Des moines cisterciens s’installent au bord de l’Indre et par la construction de moulins, amorcent le développement économique.
En 1152, Louis VII fait annuler son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Cette dernière épouse la même année Henri Plantagenêt. Le prince Ebbes de Châteauroux prête hommage à sa suzeraine. Il s'ensuit un saccage de ses territoires et La Châtre est brûlée en 1152 par le roi Louis VII.
En 1189, Denise de Déols, princesse de Déols, héritière des Raoul de Châteauroux, est mariée avec André de Chauvigny par Richard Cœur de Lion. La baronnie de Châteauroux passe ainsi à la famille de Chauvigny pour plus de deux cents ans. La Châtre est soumise par Philippe II Auguste en 1209.
À la suite de l'épidémie de peste noire de 1348-1349, un monastère de Carmes s’installe dans la ville[48].
En 1369, le comte de Cambridge, Edmond de Langley, et le comte de Pembroke, Jean de Hastings, pillent et incendient en partie le village[49].
En 1417, le sire de Chauvigny donne aux habitants l’autorisation de fortifier leur ville. Cette autorisation est confirmée trente ans plus tard, en [50]. Le nouveau baron fait construire vers 1424 un château fort dont il ne reste que le donjon (aujourd’hui musée George-Sand et de la Vallée Noire) et qui se trouvait à l’intérieur des « gros murs de la ville ». La Grande Charte de La Châtre de 1463 affranchit partiellement les bourgeois. Au XVe siècle, à la fin de la guerre de Cent Ans, la ville connaît une période de grand développement. Sa situation entre les possessions du roi de France et les anciennes provinces anglaises en fait un lieu d’échange facilité par la présence de la cour à Bourges. De belles maisons se construisent.
Les chroniqueurs du XVIe siècle décrivent La Châtre comme une ville « bien close et bien murée », comptant trois portes, plusieurs tourelles, un « vieil et ancien chastel » (ce chastel est décrit en 1567 comme une « grosse et haulte tour carrée accompagnée d’une court et quelque aultre peu de logis »), une église, un couvent, un hôtel-Dieu, une maladrerie, un cimetière, une place « fort grande et spacieuse » et au milieu de celle-ci de « grandes hasles de boucherie ». Sur la place, chaque samedi, se tient un marché public et La Châtre accueille chaque année deux foires. De nombreux marchands résident en ville, y tiennent boutiques de draps et merceries, de tanneries et « cuyrs » ; d’autres font commerce de gros et menu « bestail »[51].
À l'époque, le cimetière de La Châtre se trouve à proximité de la place du Marché occupant un quadrilatère délimité, sur sa longueur, par les actuelles rues Jules-Sandeau et Philippe-Decourteix et, sur sa largeur, par les actuelles rues Nationale et Maurice-Sand.
Temps modernes
Au début du XVIIe siècle, à la limite des zones basses et de haute gabelle, la ville devient une cité de garnison et de magistrats qui bâtissent de beaux hôtels particuliers. En 1737, l'ancien donjon des Chauvigny devient prison royale[52]. En 1788, le corps de ville décide d’abattre les portes de la ville dont les murs étaient déjà aux trois-quarts démolis.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
En 1801, Ajasson de Grandsagne, maire de La Châtre, demande la fusion de sa ville avec différentes communes environnantes, dont celle de Montgivray. Par ordonnance royale du [53], l’hospice et le cimetière de La Châtre, avec les maisons, jardins, terrains et prés adjacents sont distraits de la commune de Montgivray et réunis au territoire de La Châtre. La Châtre gagnait alors environ onze hectares, dont cinq pour l’hospice et le cimetière et six de terrain non bâti. Dès lors, les limites de la commune ne seront plus modifiées.
Le XIXe siècle est marqué par l’industrie du cuir. Située dans un pays d’élevage et arrosée par l’Indre, la ville possédait dès le Moyen Âge de nombreuses tanneries dont tout un quartier porte encore le nom.
La gare de La Châtre est mise en service en 1882 par l'administration des chemins de fer de l'État[54], avant de devenir une gare du réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), sur les lignes de Châteauroux à La Ville-Gozet et de La Châtre à Guéret. Elle est fermée au service des voyageurs en 1969.
Le voisinage de « la dame de Nohant », l'écrivaine George Sand, n'est pas sans influence sur la vie locale. L'écrivaine, qui se rendait fréquemment à La Châtre, déplorait d'ailleurs le conformisme de ses habitants. Cela n’empêche pas ceux-ci de célébrer à plusieurs reprises sa mémoire, en 1884 avec l’inauguration de la statue de Millet, en 1901 pour le 25e anniversaire de sa mort, en 1904 pour le centenaire de sa naissance[52] ou en 1926 pour le cinquantenaire de sa mort. En 1926, les festivités prennent la forme d’un banquet dans un hôtel de la ville, pour 150 convives, suivi par un défilé de chars empruntant la rue Nationale, où se presse une foule compacte comme rarement on en vit à La Châtre[55].
Pendant la Première Guerre mondiale, on compte à La Châtre deux hôpitaux auxiliaires destinés à secourir les blessés militaires :
- le n° 29 : maison Boucheron (annexe à Chassignoles), 5, rue de Bellefond, qui compte de 32 à 52 lits, ouvert le 14 septembre 1914 et fermé le 16 décembre 1918 ;
- le n° 112 : collège de filles, 60 lits, ouvert le 1er septembre 1914[56].
Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement trois, puis sept centres, ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse (notamment sur le plan sanitaire). Le Blanc est un des trois premiers centres[57]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[58]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui en facilite les conditions, mais une grande partie préfèrent rester. La fermeture du camp, prévue pour le , est repoussée au 1er juin. L’exode de juin 1940 concerne aussi ces réfugiés, qui une fois la campagne de France passée, reviennent. Le régime de Vichy les rassemble alors au camp de Douadic, surveillé par la police[59].
Dans les années 1960, La Châtre connaît de grandes transformations : des quartiers entiers sont créés autour de la vieille ville.
Découpage territorial
La Châtre[18] est membre :
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 87,90 % | Jacques Chirac | RPR | 12,10 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 83,15 % [60] |
2007 | 52,90 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 47,10 % | Ségolène Royal | PS | 86,81 % [61] |
2012 | 50,91 % | François Hollande | PS | 49,09 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 82,55 % [62] |
2017 | 67,68 % | Emmanuel Macron | EM | 32,32 % | Marine Le Pen | FN | 76,14 % [63] |
2022 | 59,21 % | Emmanuel Macron | LREM | 40,79 % | Marine Le Pen | RN | 73,06 % [64] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
La Châtre est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des . | |||||||
Avant 2010, La Châtre est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des . | |||||||
2002 | 74,14 % | Nicolas Forissier | UMP | 25,86 % | André Laignel | PS | 71,73 % [65] |
2007 | 62,86 % | Nicolas Forissier | UMP | 37,14 % | Marie-Françoise Bechtel | MRC | 69,82 % [66] |
Après 2010, La Châtre est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de . | |||||||
2012 | 57,05 % | Nicolas Forissier | UMP | 42,95 % | Isabelle Bruneau | PS | 71,73 % [67] |
2017 | 64,34 % | Nicolas Forissier | UMP | 35,66 % | Sophie Guerin | MDM | 56,46 % [68] |
2022 | 69,60 % | Nicolas Forissier | LR | 30,40 % | Fabien Thirion | RN | 49,62 % [69] |
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 29,85 % | Catherine Guy-Quint | PS | 26,80 % | Brice Hortefeux | UMP | 47,84 % [70] |
2009 | 37,30 % | Jean-Pierre Audy | UMP | 15,39 % | Henri Weber | PS | 43,63 % [71] |
2014 | 30,05 % | Brice Hortefeux | UMP | 19,62 % | Bernard Monot | FN | 55,94 % [72] |
2019 | 24,86 % | Nathalie Loiseau | LREM | 24,58 % | Jordan Bardella | FN | 55,94 % [73] |
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 47,33 % | Michel Sapin | PS | 40,73 % | Serge Vinçon | UMP | 66,59 % [74] |
2010 | 48,30 % | François Bonneau | PS | 41,00 % | Hervé Novelli | UMP | 55.,22 % [75] |
2015 | 54,65 % | Philippe Vigier | UDI | 26,02 % | François Bonneau | PS | 61,56 % [76] |
2021 | 50,10 % | Nicolas Forissier | LR | 26,88 % | François Bonneau | PS | 37,36 % [77] |
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
La Châtre est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de . | |||||||
2001 | ? % | ? | ? | ? % | ? | ? | ? % [78] |
2004 | % | % | indisponible % | ||||
2008 | 72,29 % | Serge Descout | UMP | 18,84 % | Marianne Puech | PS | 71,20 % [79] |
2011 | % | % | indisponible % | ||||
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||
La Châtre est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de . | |||||||
2015 | 63,34 % | Serge Descout Michèle Selleron élu au premier tour | UD | 19,75 % | Bénédicte Damon Pascal Pelé | PS | 56,75 % [80] |
2021 | 81,89 % | François Daugeron Michèle Selleron | DVD | 18,11 % | Didier Fallet Marie-Laure Marcou | RN | 37,80 % [81] |
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 49,87 % (51,04 %) | 50,13 % (48,96 %) | 75,24 % [82] | ||||
2000 | 71,75 % (73,21 %) | 28,25 % (26,79 %) | 32,83 % [83] | ||||
2005 | 44,59 % (45,33 %) | 55,41 % (54,67 %) | 71,11 % [84] |
Liste des maires
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
septembre 1944 | mai 1945 | Gaston Langlois[85] (1917-2004) |
SFIO | Épicier, résistant Libération-Sud et lieutenant FFI |
mai 1945 | 1945 | Gaston Petit[86] (1903-1971) |
SFIO | Instituteur, résistant Maire de Châteauroux (1967 → 1971) |
1945 | mars 1959 | André Chabenat | Rad. | Chef d'une entreprise artisanale de fabrication de literie Député de l'Indre (1951 → 1955) Conseiller général de La Châtre (1945 → 1964) |
mars 1959 | mars 1971 | Jean Toury | UNR-UDT puis UDR |
Négociant Député de l'Indre (2e circ.) (1962 → 1967) Conseiller général de La Châtre (1964 → 1976) |
mars 1971 | mars 1977 | Jacques Chauvet (1922-1986) |
MRG | Président du syndicat des éleveurs de chevaux de trait Conseiller général de La Châtre (1976 → 1986) |
mars 1977 | juin 1995 | Maurice Tissandier | RI puis UDF-PR |
Chirurgien Député de l'Indre (2e circ.) (1968 → 1981) |
juin 1995[87] | Nicolas Forissier | UDF puis DL puis UMP-LR |
Chef d'entreprise Ancien secrétaire d'État à l'agriculture (2004 → 2005) Député de l'Indre (1993 → 2012 et 2017 → ) Président de la CC de La Châtre et Sainte-Sévère (2002 → 2017) Démissionnaire à la suite de son élection comme député | |
[88] | En cours | Patrick Judalet | DVD | Ancien directeur général des services de la CDC Vice-président de la CC de La Châtre et Sainte-Sévère (2014 → ) |
Instances de démocratie participative
Finances communales
Jumelages
La commune[89] est jumelée avec :
- Spilimbergo (Italie) depuis 1980.
Eau et déchets
Espaces publics
Enseignement
La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
Postes et télécommunications
La Châtre compte un bureau de poste[95].
Santé
La commune possède un centre hospitalier[96] (Smur 36) et une maison médicale.
Justice, sécurité, secours et défense
- Sous-préfecture[97]
- Police municipale
- Gendarmerie nationale[98]
- Centre de secours principal[99]
- Centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil départemental de l'Indre[100]