Le Point du jour (film)
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Réalisation | Louis Daquin |
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Scénario | Vladimir Pozner |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine |
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Genre | Film dramatique |
Durée | 101 min |
Sortie | 1949 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Point du jour est un film français réalisé par Louis Daquin, sorti en 1949. C'est le premier rôle de Michel Piccoli au cinéma.
Synopsis
La vie quotidienne d'hommes et de femmes qui travaillent aux charbonnages du Nord, et appartiennent à diverses catégories sociales.
Fiche technique
- Titre : Le Point du jour
- Réalisation : Louis Daquin[1]
- Assistants réalisateur : Stellio Lorenzi et Sacha Vierny[1]
- Scénario et dialogues : Vladimir Pozner[1]
- Photographie : André Bac[1]
- Montage : Claude Nicole[1]
- Musique : Jean Wiéner[1]
- Décors : Paul Bertrand[1]
- Son : Tony Leenhardt[1]
- Directeur de production : Pierre Joly
- Société de production : Ciné France
- Tournage : Liévin (Pas-de-Calais), en partie rue Montgolfier
- Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Mono
- Pays d'origine :
- Genre : Film dramatique
- Durée : 101 minutes
- Date de sortie :
Distribution
- Jean Desailly : Larzac[1]
- René Lefèvre : Dubard[1]
- Marie-Hélène Dasté : Mme Bréhard[1]
- Michel Piccoli : Georges Gohelle[1]
- Loleh Bellon : Marie Brejard[1]
- Paul Frankeur : Bac[1]
- Jean-Pierre Grenier : Marles[1]
- Catherine Monot : Louise[1]
- Guy Sargis : Roger[1]
- Gaston Modot : Tiberghien[1]
- Serge Grave : Corentin[1]
- Hélène Gerber : Emma Marles[1]
- Pierre Latour : Noël[1]
- Léon Larive : Vetusto[1]
- Suzanne Demars : la mère Gohelle[1]
- Lise Graf : la mère Marles[1]
- Guy Favières : un vieux mineur[1]
- Julien Verdier : un mineur
- Louis Daquin : un mineur
Motivations du réalisateur
Au même moment, un documentaire de Louis Daquin, La Grande Lutte des mineurs, qui témoigne des grèves de 1947 et de la grande grève des mineurs de 1948, a été interdit par la censure[2]. Interrogé sur ses motivations le réalisateur répond : « J’ai choisi les mineurs, c’est simple, parce que toute une partie de ma famille habitait le Bassin minier que j’ai traversé souvent dans mon enfance et cela m’avait toujours beaucoup impressionné »[2]. Cependant, le film a été interdit par la censure[2].
Censure de houillères et coupes au montage
Le projet de ce film a été conçu en 1946[2]. Mais entre la conception puis le tournage et le montage, les événements se sont précipités : la direction des Houillères, après les grèves de 1947, se montre beaucoup moins favorable à ce projet et exige de nombreuses coupes au montage. Les divergences entre la production et la direction se traduisent par une censure exercée par le service de communication des Charbonnages[2], puis sont surmontées par un accord conclu le : 65 coupes, restrictions et modifications, sont apportés au scénario, pour le rendre cohérent avec la propagande du moment. Le film amoindrit le niveau de silicose, et évite de parler des amendes[2]. Lorsque le réalisateur Louis Daquin décrit dans son scénario les craquements de la mine, on peut lire dans la marge l'annotation « contre-propagande ». Parmi les modifications importantes, celles concernant l'évocation de la catastrophe de Courrières : la date est supprimée du commentaire, le nombre de victimes passe de 1 100 morts à « Plus de 300 », le nom du puits est modifié[2]. Le film est projeté pour la première fois à Paris, fin . Mais seulement en pour les habitants du bassin minier où il a été tourné, alors que Daquin avait promis une grande avant-première à Lens[2].
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