Offensive soviétique de Mandchourie
engagements terrestres soviétiques, Guerre Soviéto-Japonaise (1945) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Pour les articles homonymes, voir Bataille de Mandchourie et Tempête (homonymie).
L’offensive soviétique de Mandchourie, aussi appelée invasion soviétique de la Mandchourie[2], officiellement nommée opération offensive stratégique en Mandchourie (en russe Манчжурская стратегическая наступательная операция, Mantchjourskaïa strateguitcheskaïa nastoupatelnaïa operatsia), fut l'une des dernières grandes opérations de la guerre du Pacifique, en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Date | 9 août – |
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Lieu | Mandchourie, Mongolie-Intérieure et Corée |
Issue | Victoire soviétique |
Changements territoriaux | Fin du Mandchoukouo et du Mengjiang (territoires rétrocédés à la république de Chine) |
Union soviétique République populaire mongole |
Empire du Japon Mandchoukouo Mengjiang |
Alexandre Vassilievski Rodion Malinovsky Kirill Meretskov Horloogiyn Choybalsan |
Otozō Yamada Jun Ushiroku Puyi Demchugdongrub |
1 577 225 hommes, 26 137 pièces d’artillerie 5 500 chars, 5 368 avions (dont 3900 avions de combat[1]) 21 000-80 000 hommes, 200 pièces d’artillerie 60 chars, 180 avions |
entre 1[1] et 1 200 000 hommes, 6 700 pièces d’artillerie[1], 1 200 chars[1], 1 900 avions[1], 1 215 véhicules 10 000 hommes |
Estimations soviétiques : 8 219 morts 22 264 blessés Estimations japonaises : 20 000 morts 50 000 blessés |
Estimations soviétiques : 83 737 morts 594 000 prisonniers Estimations japonaises : 21 000 morts |
Batailles
Batailles et opérations de la guerre du Pacifique
Japon :
- Raid de Doolittle
- Bombardements stratégiques sur le Japon (Tokyo
- Yokosuka
- Kure
- Hiroshima et Nagasaki)
- Raids aériens japonais des îles Mariannes
- Campagne des archipels Ogasawara et Ryūkyū
- Opération Famine
- Bombardements navals alliés sur le Japon
- Baie de Sagami
- Invasion de Sakhaline
- Invasion des îles Kouriles
- Opération Downfall
- Reddition du Japon
- Invasion de l'Indochine (1940)
- Océan Indien (1940-45)
- Guerre franco-thaïlandaise
- Invasion de la Thaïlande
- Campagne de Malaisie
- Hong Kong
- Singapour
- Campagne de Birmanie
- Opération Kita
- Indochine (1945)
- Détroit de Malacca
- Opération Jurist
- Opération Tiderace
- Opération Zipper
- Bombardements stratégiques (1944-45)
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Déclenchée entre les deux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, elle vit la libération par l'Armée rouge de la Mandchourie, qui était alors le protectorat japonais du Mandchoukouo, ainsi que de divers territoires envahis par l'empire du Japon durant sa période expansionniste, comme la Corée. L'opération est également surnommée 'opération Tempête d'août depuis 1983 par l'historien américain David Glantz[3].
C’est l’une des plus importantes opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale, tant dans sa phase de préparation où environ un million d’hommes et des quantités importantes de matériel sont déplacées sur plus de 9000 km à travers la Sibérie, que dans sa phase opérationnelle, le champ de bataille faisant plus de 4000 km de large et 800 de profondeur[1]. Elle se solde par une victoire soviétique contre l'armée japonaise du Guandong dans la guerre soviéto-japonaise. Selon de nombreux historiens, c’est le principal évènement qui accélère la capitulation japonaise, le 15 août 1945[4].