Affaire de la Ligue du LOL
Affaire médiatique où certains membres d'un groupe Facebook sont accusés de harcèlement / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Ligue du LOL est un groupe Facebook privé créé en par le journaliste Vincent Glad et regroupant des hommes et quelques femmes[1], blogueurs, journalistes, communicants, publicitaires parisiens, parmi les utilisateurs les plus influents de Twitter en France à l'époque[2].
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Fondation |
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Zone d'activité | |
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Type | |
Pays | |
Langue |
Effectif |
Entre 20 et 40 personnes |
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Personnes clés |
Vincent Glad (fondateur) |
L'affaire éclate dans les médias le , lorsque le service Checknews, vérificateur de faits du journal Libération, publie un article sur la Ligue du LOL[3],[4] intitulé : « La Ligue du LOL a-t-elle vraiment existé et harcelé des féministes sur les réseaux sociaux ? ». Une dizaine de plaignants sont alors interrogés et dénoncent ces actes de harcèlement moral par certains membres du groupe et leur public sur Twitter[3]. Certains des membres et d'autres personnes extérieures au groupe sont accusés de s'être livrés à du harcèlement, coordonné, parfois à connotation sexiste, antisémite ou homophobe.
Une liste de noms de membres présumés de la ligue du LOL est publiée anonymement. Face à ces accusations, des membres de la ligue ont affirmé ne pas avoir participé à du cyber-harcèlement et ne pas avoir été au courant de tout ce dont témoignent les plaignants, se désolidarisant du groupe comme entité. Certains membres reconnaissent des faits de harcèlement, qu'ils attribuent souvent à d'autres qu'eux-mêmes, assurant n'avoir été que des « témoins passifs », ou mentionnent « certains membres toxiques ».
En parallèle de l’affaire de la Ligue du LOL[5], des affaires de harcèlement ou de sexisme éclatent au sein des rédactions de Franceinfo, Vice, Télérama, au Monde ou au Huffington Post. Tout ceci déclenche une vague de réactions non seulement sur les réseaux sociaux, mais, aussi dans la sphère politique et à l'étranger, certains commentateurs parlant à cette occasion d'un « #MeToo du journalisme français ».
Plusieurs membres de la ligue du LOL sont mis à pied, suspendus, licenciés, ou voient certains de leurs projets et collaborations brutalement interrompus. Certains d'entre eux saisissent le conseils de prud'hommes pour contester ces licenciements.
A partir de septembre 2019, des contre-enquêtes sont réalisées par certains journaux. Plusieurs médias admettent finalement des erreurs dans le traitement médiatique de l'affaire, reconnaissant un emballement, voire un « raté médiatique[6] ».
Libération est relaxé par les prud'hommes en 2020 de la plainte pour licenciement abusif d'un des ses ex-journalistes[7], mais est condamné en 2022 pour celui de Vincent Glad, jugé sans cause réelle et sérieuse[8]. Le journal Les Inrockuptibles est condamné en 2021 dans un autre cas[9].
En , le parquet de Paris classe l'enquête pour harcèlement sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée ».