Liste d'accidents nucléaires
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Cette liste d'accidents nucléaires recense les accidents connus impliquant du matériel nucléaire (voir accident nucléaire). Dans certains cas, ces accidents ont causé des maladies et/ou des décès par contamination radioactive. D'autres cas ont causé des rejets accidentels de matériaux radioactifs, sans que des effets sanitaires n'aient pu y être formellement reliés. D'autres encore n'ont pas causé de contamination, et sont mentionnés ici à cause des tensions qu'ils ont suscitées (collisions entre des sous-marins nucléaires, par exemple).
Les événements civils catégorisés comme accidents nucléaires, sont ceux classés aux niveaux 4 et supérieurs de l'échelle INES élaborée à la suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl par l'Agence internationale de l'énergie atomique dans les années 1990. Les évènements militaires liés à l'usage de matières nucléaires ne font pas partie de cette classification.
Seuls les événements classés aux niveaux 4 et supérieurs de l'échelle INES, sont considérés comme des accidents nucléaires. Cette échelle ne s'applique qu'aux événements civils. Elle ne s'applique pas aux accidents et incidents nucléaires militaires, ni aux faits de guerre ou de terrorisme[1].
Certains États ne communiquent pas sur les accidents nucléaires.
Certains accidents sont couverts par le secret défense ; leurs circonstances et leur gravité ne sont alors pas connues avec précision.
Année | Date | Pays | Site | Description | D[alpha 1] | S[alpha 2] | E[alpha 3] |
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1959 | 26 juillet | États-Unis | Santa Susana | Accident limité au site. - Le réacteur expérimental au sodium (en) a subi une fusion partielle du cœur au Santa Susana Field Laboratory près de Simi Valley, en Californie. Selon Makhijani, Président de l'Institute for Energy and Environmental Research, « les mesures d'iode-131 ont été environ 80 à 100 fois plus importantes que les relevés provenant de Three Mile Island. »[2],[3] | 4 | 4 | 3 |
1969 | 21 janvier | Suisse | Lucens | Accident limité au site. - L'éclatement d'un tube de force provoque une impulsion de courant et le réacteur (un petit appareil expérimental construit dans une caverne rocheuse) explose. Il est totalement détruit. Le cœur est partiellement fondu. La majeure partie des substances radioactives est contenue dans la caverne. | 4 | 4 | 3 |
1969 | 17 octobre | France | Saint-Laurent-des-Eaux | Accident limité au site. - Une erreur lors des opérations de chargement du combustible du réacteur A1, entraîne la fusion de 50 kg de dioxyde d'uranium. Le réacteur est resté un an à l'arrêt pour un coût de 20 millions de francs (un peu plus de trois millions d’euros). | 4 | 4 | 0 |
1971 | 19 novembre | États-Unis | Monticello | Accident limité au site. - Un réservoir d'eau déborde, relâchant 190 m3 d'eau contaminée dans le Mississippi. Des matières radioactives entrent plus tard dans le système d'arrivée d'eau de Saint-Paul. | 4 | 4 | 3 |
1979 | 28 mars | États-Unis | Three Mile Island | Accident avec risque extérieur. - À la suite d'une chaîne d’événements accidentels, le cœur du réacteur n° 2 de la centrale de Three Mile Island (TMI-2) a en partie fondu, entraînant le relâchement dans l'environnement d'une faible quantité de radioactivité. | 4 | 5 | 4 |
1980 | 13 mars | France | Saint-Laurent-des-Eaux | Accident limité au site. - Une fusion au cœur du réacteur se produit sur le réacteur graphite-gaz n° 2 de l'ancienne centrale. Un morceau de tôle vient d'obstruer une partie du circuit de refroidissement. La température fait un bond, ce qui provoque la fusion de 20 kg d'uranium et entraîne l'arrêt d'urgence du cœur. | 4 | 4 | 3 |
1986 | 26 avril | Union soviétique (désormais Ukraine) | Tchernobyl | Accident majeur. - À la suite d'une série d'erreurs humaines et en raison de défauts de conception, le réacteur no 4 subit une fusion du cœur puis une explosion provoquant la libération de grandes quantités de radioisotopes dans l'atmosphère. Les autorités évacuent environ 250 000 personnes de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine. | 4 | 6 | 7 |
1989 | 19 octobre | Espagne | Vandellos | Incident grave. - Un incendie se déclare dans la salle des turbines de la centrale nucléaire de Vandellos en provoquant indirectement une inondation et endommageant différents systèmes, notamment la réfrigération du réacteur. Cet incident est classé au niveau 3 de l'échelle INES. Le gouvernement espagnol a décidé la fermeture définitive du réacteur en novembre 1992 après qu'une fuite d'effluents liquides radioactifs eut pollué le canal voisin. | 3 | 1 | 0 |
1992 | 25 octobre | Russie | Sosnovy Bor | Incident. - Sur le réacteur no 3, un RBMK, une vanne d'arrivée d'eau d'un des 1 660 tubes de force se ferme, destruction de l'élément de combustible et du tube de force. | 2 | 1 | 0 |
1999 | 27 décembre | France | Blayais | Incident. - Lors de la tempête qui frappe alors la France, les parties basses des tranches 1 et 2, et dans une moindre mesure les tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) sont inondées[4], forçant l'arrêt de trois de ses quatre réacteurs. | 2 | 1 | 0 |
2000 | 15 février | États-Unis | Indian Point | Accident limité au site. - Le réacteur no 2 de la centrale nucléaire d'Indian Point libère une petite quantité de vapeur radioactive. C'est une rupture de tube d'un générateur de vapeur qui en est la cause. | 4 | 1 | 3 |
2006 | 25 juillet | Suède | Forsmark | Incident. - Défaillance du système d'alimentation électrique de secours de la tranche 1 de la centrale de Forsmark, dans le cours de l'incident la récupération de l'alimentation électrique au bout de quelques heures permet d'éviter le dénoyage du cœur ; par précaution, deux réacteurs de la centrale d'Oskarshamn sont fermés[5]. | 2 | 1 | 0 |
2007 | 16 juillet | Japon | Kashiwazaki-Kariwa | Incident grave. - La centrale a subi un tremblement de terre d'intensité 6,8 dont l'épicentre était éloigné d'environ 10 km. Le séisme a causé un incendie maîtrisé deux heures après le départ du feu, ainsi que des rejets d'eau contenant des éléments radioactifs dans la mer. Des fûts contenant des déchets de faible activité ont également été renversés dans la zone de stockage, répandant pour certains leur contenu sur le sol. | 3 | 0 | 3 |
2008 | 4 juin | Slovénie | Krško | Incident. - Fuite sur le circuit primaire du système de refroidissement du réacteur. Le réacteur en question a été mis à l'arrêt et la fuite contenue dans l'enceinte de confinement. Selon les autorités slovènes, il n'y a pas eu de fuite de matériaux radioactifs dans l'environnement ni d'altération du combustible nucléaire | 2 | 1 | 0 |
2011 | 11 mars | Japon | Fukushima | Accident majeur. - Cet accident est la conséquence d'un tsunami de plus de 14 m au niveau de la centrale ayant provoqué la perte totale des alimentations électriques et du refroidissement des réacteurs nucléaires, ce tsunami faisait suite à un séisme de magnitude 9.0. | 4 | 6 | 7 |
2011 | 7 juin | États-Unis | Fort Calhoun | Incident. - À la suite du débordement de la rivière Missouri, la centrale nucléaire de Fort Calhoun est inondée. Le cœur avait été déchargé en avril en vue de son remplacement périodique et l'arrêt était prolongé pour des inspections et réparations nécessaires. En plus de l'inondation, un incendie s'était déclaré. | 2 | 1 | 0 |
Accident sur des unités de production de plutonium
Année | Date | Pays | Site | Description | D | S | E |
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1957 | 29 septembre | Union soviétique | Complexe nucléaire Maïak | Accident grave. - Explosion d'un réservoir de déchets nucléaires liquides, libérant un nuage radioactif qui contamine une région entière autour de Kychtym sur 800 km2. Plus de 200 personnes décèdent, 10 000 personnes sont évacuées et 470 000 personnes sont exposées aux radiations. | 4 | 5 | 6 |
1957 | 7 octobre | Royaume-Uni | Windscale Pile 1 (le site de Windscale a été rebaptisé Sellafield à la suite de l’accident) | Accident avec risque extérieur. - Incendie de Windscale. Le cœur en graphite s'enflamme au cours d'un recuit — chauffage destiné à éliminer des dislocations, défauts produits par les neutrons, la libération de l'énergie des dislocations pouvant conduire à un échauffement du graphite. Des produits de fission, essentiellement de l'iode 131, sont rejetés à l'extérieur. Aucune mesure d'évacuation n'a été nécessaire, mais les autorités compétentes prennent les mesures suivantes pour maîtriser le danger : interdiction de la consommation de certains produits et contrôle et arrêt des livraisons de lait pendant deux mois sur une zone de 500 km2. | 4 | 5 | 5 |
1981 | 6 janvier | France | Usine de retraitement de La Hague | Incident grave. - Incendie de déchets radioactifs dans un silo de stockage non confiné. | 3 | 0 | 0 |
1993 | 6 avril | Russie | Tomsk-7 | Accident limité au site. - Emballement d'une réaction en chaine dans l'usine de retraitement des déchets de tomsk-7, provoquant une forte explosion de 17 bars et un rejet important de matière radioactives dans l'atmosphère[6],[7]. | 4 | 0 | 0 |
1999 | 30 septembre | Japon | Tokaimura | Accident limité au site. - L'introduction dans une cuve de décantation, à la suite d'une erreur de manipulation, d'une quantité anormalement élevée d'uranium (16,6 kg) dépassant très largement la valeur de sécurité (2,3 kg), est à l'origine de la réaction de criticité. Cet accident de criticité a tué deux des ouvriers de la centrale. | 4 | 4 | 2 |
2005 | 18 avril | Royaume-Uni | Site nucléaire de Sellafield (ex-Windscale) | Incident grave. - 83 000 litres de combustible liquéfié fortement radioactif, contenant environ 20 t d'uranium et de l'acide nitrique concentré se sont échappés d'une fissure dans un tuyau et se sont répandus dans une cuve en acier inoxydable contenant 200 kg de plutonium dans l'enceinte de l'usine de retraitement Thorp, laquelle est située à Sellafield. | 3 | 0 | 0 |
2014 | 14 février | États-Unis | WIPP | Incident. - Le site d'enfouissement est fermé à la suite de la détection d'une fuite radioactive[8] consécutive au mauvais conditionnement d'un container[9]. | 2 | 0 | 0 |
Années 1940
- . Leipzig, Allemagne : la pile atomique Leipzig L-IV, sous la responsabilité de Werner Heisenberg et Robert Döpel, prend feu et explose. Cela s'est produit peu de temps après que cette pile L-IV démontre la première propagation de neutrons contrôlée en Allemagne. L'appareil était en phase de révision ; pendant l'inspection, de l'air s'est introduit dans le cœur du réacteur, conduisant à l'allumage de la poudre d'uranium présente à l'intérieur. Le feu fit bouillir l'eau de refroidissement, créant suffisamment de pression pour faire exploser le réacteur. Un jet de particules d'uranium enflammées a traversé le laboratoire, allumant un grave incendie[10].
- . Laboratoire national d'Oak Ridge (Tennessee, États-Unis). Un récipient d'hexafluorure d'uranium a éclaté dans la salle de transfert du laboratoire, tuant deux personnes et en blessant trois autres. Un tuyau de vapeur a explosé et la vapeur arrivant s'est combinée avec un composé à base d'uranium pour former du fluorure d'hydrogène, qui a été inhalé par les cinq personnes.
- . Harry K. Daghlian Jr., un employé du site Omega du laboratoire national de Los Alamos Nouveau-Mexique (États-Unis), a accidentellement créé une masse surcritique quand il a laissé tomber une brique de carbure de tungstène sur un noyau de plutonium. Il a rapidement enlevé le morceau, mais a été fatalement irradié dans l'incident. Il meurt le [11].
- . Laboratoire national de Los Alamos, Nouveau-Mexique (États-Unis). Le physicien canadien Louis Slotin a manuellement assemblé une masse critique de plutonium au cours d'une démonstration. Son appareil était constitué de deux demi-sphères de plutonium recouvertes par du béryllium, qui pouvaient être déplacées lentement pour mesurer la criticité. Normalement les sphères auraient dû être manipulées par une machine, mais Slotin les a manipulées manuellement en plaçant son doigt dans un trou, comme dans une boule de bowling. Un certain nombre de butées auraient dû empêcher les deux hémisphères de tomber, mais il les avait enlevées. Il a utilisé un tournevis pour contrôler l'écart entre les sphères. À un moment le tournevis a glissé et l'ensemble est devenu critique pendant qu'il le tenait. Aucun des sept observateurs n'a reçu une dose mortelle, mais Slotin meurt le d'un empoisonnement massif, ayant reçu une dose estimée de 1 000 rads, ou 10 gray (Gy).
Années 1950
Année | Date | Pays | Site | Description | D | S | E |
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1952 | 21 décembre | Canada | Chalk River | Accident limité au site. - Une perte subite de l'eau de refroidissement du réacteur expérimental à eau lourde NRX, associée à une fausse manœuvre sur les barres de contrôle et de nombreuses erreurs opératoires, provoqua une grande impulsion de puissance. Plusieurs explosions d'hydrogène s'ensuivirent, elles propulsèrent le toit de l'enceinte de confinement des gaz qui demeura enfoncé dans la superstructure. Des fuites de gaz et de vapeurs radioactives dans l'atmosphère se produisirent, elles furent accompagnées par le déversement de 4 000 m3 d'eau dans des tranchées peu profondes non loin de la rivière des Outaouais. Le cœur du réacteur étant totalement anéanti, il fallut l'enterrer en tant que déchet radioactif. Irradiation de 31 employés, à des doses de 4 à 17 rems (0,04 à 0,17 mSv). | 4 | 4 | 1 |
1956 | 26 octobre | France | Marcoule | Accident limité au site. - Le 26 octobre 1956, alors que le réacteur nucléaire G1 atteint pour la première fois une puissance maximale de 40 MW thermique converti en 3 MW électrique, 5 à 7 kg d'uranium s'oxyde et fond dans une cartouche de combustible, probablement en raison d'une réduction accidentelle du débit de gaz de refroidissement. Le canal accidenté et les canaux voisins sont fortement contaminés, mais les conséquences extérieures auraient été rendues négligeables grâce aux filtres. Le tube contenant cette cartouche de combustible fondu ne sera pas ouvert pour analyse avant 1961 en raison des risques encouru lors de cette opération. Entre 3 et 7 kg d'uranium ont fondu selon l’estimation initiale que beaucoup d’agents du CEA considèrent alors comme surestimée. L’analyse de 1961 confirme cette estimation (entre 5 et 7 kg). Ce premier "incident grave" de l'histoire du nucléaire français est présenté par des experts du CEA lors de la seconde Conférence internationale sur l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques à Genève en 1958[12]. | 4 | 2 | 0 |
1958 | 24 mai | Canada | Chalk River | Accident limité au site. - Accident au cours du déchargement, un élément combustible endommagé, sorti du réacteur, est insuffisamment refroidi et prend feu. Le site est fortement contaminé par le combustible nucléaire et ses produits de fission. Durant l'accident et les travaux qui ont suivi, doses reçues : 3 personnes de 100 à 200 mSv, 15 personnes de 50 à 100 mSv, 30 personnes de 30 à 50 mSv, et 104 personnes de 10 à 30 mSv. | 4 | 2 | 0 |
1958 | 25 octobre | Yougoslavie | Institut des sciences nucléaires de Vinča | Accident limité au site. - À la suite de la saturation d'une chambre de détection, une excursion de puissance n'est pas détectée dans un réacteur de recherche à puissance nulle, conduisant à un accident de criticité. Six chercheurs reçoivent une dose estimée de 2 à 4 sieverts, cinq font l'objet d'une greffe de moelle réalisée par Georges Mathé à l'hôpital Saint-Louis en France[13],[14]. Quatre ont survécu à la greffe[15]. | 4 | 4 | 0[13],[14] |
1959 | 14 novembre | France | Marcoule | Accident limité au site. - À la fin de la deuxième montée en puissance du réacteur graphite-gaz militaire G2 (200 MWth, 36 MWé), échauffement brutal d'un canal, non détecté en raison d'une erreur de câblage de thermocouple, avec rupture violente des gaines dans ce canal et contamination importante de 100 canaux sur un total de 1200. Malgré les conditions météorologiques défavorables, le réacteur est vidé de son CO2 pour réparations, ce qui entraîne une irradiation des habitants du voisinage, qui ne semblent pas avoir été avertis. Selon les autorités, cette irradiation est très faible. Au cours des réparations, le personnel subira des irradiations sérieuses.[réf. nécessaire] | 4 | 2 | 0 |
Années 1960
- , laboratoire national de l'Idaho à Idaho Falls, Idaho. Trois techniciens (John Byrnes, Richard McKinley et Richard Legg) sont tués alors qu'ils effectuent une manœuvre de routine dans le réacteur expérimental SL-1 : une explosion de vapeur a lieu vers 21 h, à la suite d'une excursion de puissance consécutive à une manipulation des barres de contrôle. Les corps sont si sévèrement irradiés qu'il est nécessaire d'enterrer leurs mains séparément dans une décharge pour déchets radioactifs. Le réacteur est démonté, puis le noyau de 13 t et la cuve sont retirés quelques mois plus tard.
- Janvier 1965, Livermore, Californie. Un accident au laboratoire national Lawrence Livermore libère 300 kCi de substance radioactive.
- Septembre 1966, feu de plutonium au laboratoire national Lawrence Livermore.
- , sur le rivage du lac Érié près de Monroe, (Michigan), un dysfonctionnement du système de refroidissement au sodium du réacteur nucléaire de démonstration Enrico Fermi cause une fusion partielle du cœur. La radiation est contenue. Personne n'est à l'intérieur à ce moment-là. Les employés réussissent à éteindre manuellement le réacteur de 200 MW. Il est remis en service en octobre 1970 puis démantelé en [16].
Années 1970
- 9 septembre 1973, Chevtchenko, Kazakhstan : incendie du réacteur BN-350 RNR-Na surgénérateur. Nombres de victimes éventuelles non connu.
- , Sosnovy Bor, en Russie, le réacteur no 1, le prototype du réacteur RBMK 1000, subit une défaillance de la machine de chargement, un début d'excursion de puissance et une fusion à 50 % du cœur, la ventilation rejette 131 000 curies d'iode contaminant un territoire de 25 km2, aucune action de protection des habitants n'est entreprise.
Années 1980
- , Sud-Est de Bagdad, en Irak : le réacteur nucléaire expérimental de 70 MW, Osirak, construit par la France sur le modèle d'Osiris, en Irak, est détruit partiellement par un bombardement de l'aviation israélienne, pendant l'opération Opéra[17]. Il sera de nouveau bombardé, par l'armée américaine en 1991, lors de la guerre du Golfe, pendant l'opération Tempête du désert[18].
- 23 septembre 1983, Buenos-Aires, Argentine, au centre atomique de Constituyentes. Non observance des règles de sécurité lors d'une manipulation ; un mort.
Années 2000
Année | Date | Pays | Site | Description | D | S | E |
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2011 | 4 juin | Égypte | Anshas | Incident grave. - À la suite de l'explosion d'une pompe dans le réacteur expérimental d’Anshas (Nord du Caire), alors mis en service sans autorisation, une fuite de 10 m3 d'eau radioactive s'est produite. | 3 | 0 | 3 |