Lois de Manu
traité juridique du IIe siècle, aussi connu sous les noms de « Manusmṛti » ou « Mānava-Dharmaśāstra », texte sacré le plus important et le plus ancien de la tradition du dharma dans l'hindouisme, écrit en sanskrit et en vers / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Manusmṛti (sanskrit : मनुस्मृति), aussi appelée Mānava-Dharmaśāstra (sanskrit : मानवधर्मशास्त्र), traduit par Lois de Manu, est un dharmaśāstra, un traité de loi qui est daté environ du IIe siècle de notre ère[1] (bien que les questions de datation, concernant l'hindouisme, soient loin de faire l'unanimité). Il s'agit du texte en vers le plus important et le plus ancien de la tradition hindoue du dharma[2]. Il a été traduit en anglais en 1794 par le philologue orientaliste Sir William Jones, qui était juge à la cour suprême britannique de Calcutta[3].
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Le texte, en douze chapitres, se présente sous la forme d'un discours prononcé par le sage Manu à un groupe de voyants, ou rishis, qui le prient de leur expliquer « l'ordre/les devoirs [dharma] de toutes les castes/classes [varṇa (en)] » (1.2[4]). Ainsi, il parle des devoirs des brahmanes et des autres castes.
Les Lois de Manu est, parmi les « traités relatifs au dharma » (dharmashastra), celui qui a traditionnellement le plus d’autorité en Inde[5], bien que d'autres traités dharmiques apportent ou soustraient d'autres lois, voire le contredisent. Les Lois de Manu n'ont toutefois pas une valeur absolue en Inde (et n'étaient jadis connues que d'un cercle limité), puisque d'autres traités dharmiques composés par différents brâhmanes ont élaboré d'autres règles impératives, sensiblement ou complètement différentes des Lois de Manu, les lois étant vues comme la réponse à un contexte particulier qui demande des lois spécifiques (même si tous les traités brahmaniques s'accordent sur le fait que l'ahimsâ, « non-violence », demeure toujours le principe premier du dharma, de l'« ordre »)[6].