Auguste Blanqui
révolutionnaire républicain socialiste français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Louis Auguste Blanqui, surnommé « l’Enfermé », né le 19 mai de l'an 13 de la République () à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) et mort le à Paris, est un révolutionnaire socialiste français, souvent associé à tort aux socialistes utopiques. Il défend pour l'essentiel les mêmes idées que le mouvement socialiste du XIXe siècle et fait partie des socialistes non-marxistes. L'historien Michel Winock le classe comme l'une des figures de l'ultragauche française, courant de pensée qui s'oppose aux élections démocratiques, les considérant comme « manipulées par le pouvoir bourgeois », et qui aspire à l'« égalité sociale véritable[2] ».
Député de la Gironde | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Tombe de Louis Auguste Blanqui (d) |
Nom de naissance |
Louis Auguste Blanqui |
Surnom |
L'Enfermé |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Fratrie | |
Conjoint |
Amélie-Suzanne Serre (d) |
Conflits | |
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Lieu de détention | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Après 1830, encore étudiant, Blanqui estime que la révolution ne pourra traduire la volonté du peuple que par la violence[3],[4] : « l'interdiction politique » qui place le peuple sans garantie, sans défense, devant « l'odieuse domination des privilégiés »[5][source insuffisante], conduit d'après lui fatalement à la lutte. Il fut, en conséquence de ses tentatives insurrectionnelles, emprisonné une grande partie de son existence, ce qui lui a donné le surnom de « l’Enfermé »[6]. Il est à l'origine du blanquisme.
En 1880, il publie le journal Ni Dieu ni Maître dont le titre est devenu une référence pour le mouvement anarchiste[7],[8]. Karl Marx considère quant à lui Blanqui comme « la tête et le cœur du parti prolétaire en France[9] ».